Saint-Donat-sur-l'Herbasse
Saint-Donat-sur-l'Herbasse | |||||
Le clocher de la collégiale de Saint-Donat. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Arche Agglo | ||||
Maire Mandat |
Claude Fourel 2020-2026 |
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Code postal | 26260 | ||||
Code commune | 26301 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Donatiens, Donatiennes | ||||
Population municipale |
4 255 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 218 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 07′ 26″ nord, 4° 59′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 176 m Max. 411 m |
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Superficie | 19,52 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Saint-Donat-sur-l'Herbasse (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Romans-sur-Isère (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Drôme des collines (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Donat-sur-l'Herbasse est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
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Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le nord de la Drôme dans la vallée de l'Herbasse, près du grand axe de la vallée du Rhône. Elle est à 12 km de Romans-sur-Isère, à 31 km au nord de Valence, à 85 km de Grenoble et à 90 km de Lyon.
Bren | Ratières Charmes-sur-l'Herbasse |
Charmes-sur-l'Herbasse | ||
Bren Marsaz |
N | Charmes-sur-l'Herbasse Margès | ||
O Saint-Donat-sur-l'Herbasse E | ||||
S | ||||
Marsaz Clérieux |
Clérieux Saint-Bardoux |
Peyrins |
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Sites particuliers[1] :
- Combe Balis
- Combe de Bramaret
- Combe de Champos
- Combe de la Fontule
- Combe des Ariennes
- Combe des Chènevries
- Combe des Égaux
- Combe de Sizay
- Combe des Monistrols
- Combe des Veyrats
- Combe du Loup
- Combe du Pertuis Renard
- Combe Géline
- Combe Jaime
- Combe Oternaud
- Combe Pelorset
- Combe Saint-Giraud
- Combe Valerine
Géologie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- le Merdaret ;
- l'Herbasse ;
- Mère d'eau de Randon.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 919 mm, avec 7,9 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marsaz », sur la commune de Marsaz à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 883,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 0,8 | 3,4 | 5,9 | 9,9 | 13,3 | 15 | 14,7 | 11,4 | 8,5 | 4,1 | 1,3 | 7,4 |
Température moyenne (°C) | 4,1 | 5,1 | 8,9 | 12 | 16 | 19,8 | 22 | 21,7 | 17,5 | 13,4 | 8 | 4,7 | 12,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,6 | 9,4 | 14,4 | 18,1 | 22,2 | 26,4 | 29 | 28,7 | 23,7 | 18,2 | 11,9 | 8 | 18,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−18,5 07.01.1985 |
−11,8 10.02.1986 |
−12,2 02.03.05 |
−5,1 08.04.03 |
−0,6 07.05.1982 |
3,2 04.06.1984 |
7,7 13.07.00 |
5,4 30.08.1998 |
1 30.09.1972 |
−4,8 26.10.03 |
−9 28.11.1985 |
−14 30.12.1976 |
−18,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,2 10.01.15 |
22,9 23.02.20 |
25,7 21.03.1990 |
29,9 23.04.07 |
34,3 24.05.09 |
38,9 27.06.19 |
39,6 24.07.19 |
41,8 13.08.03 |
33,6 16.09.20 |
28,4 01.10.11 |
22,2 09.11.1984 |
19,2 18.12.1989 |
41,8 2003 |
Précipitations (mm) | 56,2 | 43,6 | 49,9 | 71,4 | 80,8 | 64 | 58,3 | 67,7 | 102,7 | 127,3 | 107,4 | 54,1 | 883,4 |
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Les péages les plus proches de l'autoroute A7 sont à Tain-l'Hermitage et Valence.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Donat-sur-l'Herbasse est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Donat-sur-l'Herbasse, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,3 %), forêts (26,2 %), terres arables (16,4 %), prairies (12,6 %), zones urbanisées (10,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Quartiers, hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Site Géoportail (carte IGN)[1] :
Logement
[modifier | modifier le code]Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations
[modifier | modifier le code]Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :
- Vers 1100 : vicus Jovinziacus (cartulaire de Grenoble, A 28).
- 1100 : mention de l'église Saint-Donat du prieuré : ecclesia Sancti Donati in vico Jovinziaco (cartulaire de Grenoble, A 28).
- 1111 : Jovinciacus (cartulaire de Grenoble, B 83).
- 1111 : mention de l'église Saint-Pierre : ecclesia Sancti Petri atque Sancti Donati de Jovinciaco, mandamentum Jovinciaci (cartulaire de Grenoble, B 83).
- 1120 : apud Sanctum Donatum (cartulaire de Romans, 280 bis).
- 1120 : mention de l'église Saint-Donat : ecclesia Beati Donati (Gallia christiana, XVI, 33).
- 1339 : Saynt Donat (Gontier, Notice sur Saint-Donat, 68).
- 1343 : le chasteau et ville de Sainct Donat (Valbonnais, II, 442).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Sancti Donati (pouillé de Vienne).
- 1521 : mention de la paroisse : ecclesia Sancti Donati (pouillé de Vienne).
- 1793 : Jovinzieux [appellation révolutionnaire].
- 1891 : Saint-Donat, commune, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Valence.
(non daté)[réf. nécessaire] : Saint-Donat-sur-l'Herbasse.
Étymologie
[modifier | modifier le code]L'ancien nom, vicus Jovinziacus ou Jovinciacus, dériverait du génitif Jovis de Jupiter[réf. nécessaire].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité : les Gallo-romains
[modifier | modifier le code]Le vicus Jovinciacus était une petite agglomération gallo-romaine[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]732 : Corbus, l'évêque de Grenoble, s'y réfugia lors d'une attaque de Sarrasins. Il y apporta les reliques de l'ermite saint Donat, originaire d'Orléans et mort au début du VIe siècle qui lui avaient été confiées par les habitants de Sisteron. Boson, comte de Provence lui offre alors le vieux château de Jovinzieux[15].
879 : Boson de Provence, élu roi de Bourgogne, fait don de la ville à l'évêque de Grenoble qui lui avait donné son suffrage au conseil de Mantaille.
Les évêques aménagent la ville : un tribunal est créé ainsi qu'une double enceinte de remparts[16].
Ils y demeurent jusqu'en 967. Après la mort de l'évêque Isarn qui, jusqu'à son retour à Grenoble, exerçait l'autorité dans la ville, celle-ci devient l'objet de convoitises, notamment entre le comte Guigues et Hugues de Grenoble, nouvel évêque qui récupérera la ville en 1099[réf. nécessaire].
La seigneurie :
- Au point de vue féodal, Saint-Donat était, à l'origine, une terre (ou seigneurie) possédée par les évêques de Grenoble[14].
- Elle passe ensuite aux dauphins[14].
- 1317 : Hugues Dauphin, frère du Dauphin Jean II[17].
- 1318 : les dauphins donnent une charte de libertés municipales aux habitants[14] qui est confirmée en 1343[17].
- 1326 : les dauphins cèdent la terre aux Montluel[14].
- 1336 : la terre est recouvrée par les dauphins[14].
- Elle est donnée aux Genève[14].
- 1358 : Hugues de Genève[17].
- Elle passe (par héritage) aux Saluces[14].
- Vers 1360 : à la suite du mariage de Béatrix de Genève, fille du précédent, aux marquis de Saluces[17].
- Fin XVe siècle : elle passe aux Bathernay[14].
- 1602 : elle est vendue aux Hostun[14].
- Vendue aux Coste[14].
- 1652 (novembre) : les Coste l'intègrent dans leur comté de Charmes[14].
Au Moyen Âge, Saint-Donat est La ville est attribuée au couvent d'Oulx qui était composé d'un corps de chanoines riches et puissants[réf. nécessaire].
XIIIe siècle : les dauphins du Viennois établissent des droits féodaux sur Saint-Donat[réf. nécessaire].
1289 : l'évêque de Grenoble abandonne ses droits et revenus sur le prieuré de Saint-Donat à l'archevêque de Vienne en échange des églises de Vinay[réf. nécessaire].
1349 : lors du rattachement du Dauphiné à la France, Humbert II du Viennois, le dernier dauphin, se réserve Saint-Donat[réf. nécessaire].
1428 : Saint-Donat passe à la couronne de France.
1562 : l'église est pillée pendant les guerres de Religion et les reliques de saint Donat disparaissent à cette époque[réf. nécessaire].
1603 : le prieur abandonne ses droits aux jésuites de Tournon qui laissent les bâtiments à l'abandon[réf. nécessaire].
Avant 1790, Saint-Donat était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin.
Elle formait une paroisse du diocèse de Vienne dont l'église, dédiée à saint Donat, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint.Augustin Ecclesia, connu dès le IXe siècle.
Ce prieuré dépendait premièrement des évêques de Grenoble, puis des archevêques de Vienne. Il fut ensuite placé dans la dépendance du prévôt d'Oulx et enfin uni au collège de Tournon, qui a été de ce chef collateur et décimateur dans la paroisse de Saint-Donat jusqu'à la Révolution[14].
De la Révolution à nos jours
[modifier | modifier le code]À la Révolution, les derniers chanoines quittent les lieux[réf. nécessaire].
En 1790, Saint-Donat devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans, comprenant les municipalités d'Arthemonay-et-Reculais, Bathernay, Bren, Charmes, Chavannes, Margès, Marsas et Saint-Donat, plus la paroisse de Saint-Andéol (commune de Claveyson, bien que le reste de cette commune soit dans le canton de Saint-Vallier. La paroisse de Saint-Andéol en sera distraite.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) ajoute la commune de Montchenu à ce canton[14].
En 1814, le bourg est occupée par une troupe autrichienne[réf. nécessaire].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Donat est un centre de la Résistance. En 1940, le curé du lieu, l'abbé Lémonon condamne en chaire l'ouvrage d'Hitler Mein Kampf et la Légion française des combattants. Les maquis s'y implantent très tôt[18].
Louis Aragon et Elsa Triolet furent cachés à saint-Donat par la famille Chancel[réf. nécessaire].
Le , alors qu'une partie de la Drôme est aux mains des maquisards, le village est victime d'une terrible expédition punitive : dès le matin, des avions allemands mitraillent la population, puis une vingtaine de camions déposent un millier de soldats de type mongol, encadrés par des SS, qui se livrent au pillage des magasins, incendiant au passage la pharmacie Chancel. 86 otages sont arrêtés, frappés et humiliés, puis victimes d'un simulacre d'exécution à l'issue duquel huit d'entre eux sont réellement exécutés. Puis les soldats violent les femmes qu'ils ont pu arrêter[18].
Histoire récente
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]La commune possède une déchetterie depuis 2001[réf. nécessaire].
Villes et villages fleuris
[modifier | modifier le code]En 2014, la commune de Saint-Donat-sur-l'Herbasse a bénéficié du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[21].
Finances locales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune est jumelée avec les communes de Ottobeuren (Bavière en Allemagne) depuis 1994, et d'Oulx (Piémont en Italie depuis 1988[22].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2021, la commune comptait 4 255 habitants[Note 2], en évolution de +5,9 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Les élèves de la commune commencent leur scolarité à Saint-Donat-sur-l'Herbasse, à l'école maternelle Elsa-Triolet, puis à l'école primaire Louis-Aragon, puis la poursuivent soit au collège du pays de l'Herbasse soit au collège privé Le Pendillon. La commune dispose également d'un groupe scolaire privé, de la maternelle au collège[27].
Santé
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Fête patronale : les deuxièmes dimanches suivants Pâques et l'Ascension[28].
- Fête communale : le [28].
- Festival J.-S. Bach en juillet[28].
- Depuis 1962, la commune accueille le festival international Jean-Sébastien Bach de Saint-Donat-sur-l'Herbasse, premier festival en France exclusivement consacré au Cantor[réf. nécessaire].
- Les plus grands musiciens et orchestres ont participé aux concerts en la collégiale : les organistes Marie-Claire Alain, Pierre Simonet et Pierre Cochereau, les trompettistes Maurice André et Alfred Schirbaum, le violoniste Arthur Grumiaux, les clavecinistes Huguette Dreyfus et Robert Veyron-Lacroix, le flûtiste Jean-Pierre Rampal, ainsi que des orchestres aussi prestigieux que l'Orchestre de Chambre Jean-François Paillard, l'Orchestre de chambre de Toulouse de Louis Auriacombe, l'ensemble italien I Musici, l'Orchestre de Chambre de Stuttgart sous la baguette du grand Karl Münchinger, etc.[réf. nécessaire].
- Entre 2007 et 2017, l'association Bach en Drôme des Collines [1] a été chargée de l'organisation du festival de Saint-Donat-sur-Herbasse, avec l'appui de la municipalité, mais le Centre Musical International Jean-Sébastien Bach (C.M.I.), en a repris l'organisation en 2018[réf. nécessaire].
Loisirs
[modifier | modifier le code]- Pêche et chasse[28].
Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]La communauté catholique et l'église paroissiale (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Sainte Famille du Crestois, elle-même relevant du diocèse de Valence[29].
Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]En 1992 : pâturages, céréales, vignes, fruits, asperges, cardons, pintades[28].
- Coopérative agricole et vinicole[28].
- Produits locaux : caillette, fromages[28].
- Foire : le lundi avant Rameaux (bœuf gras), le premier lundi de septembre (oignons), les premiers et derniers lundis de décembre (bestiaux)[28].
- Marché : le lundi[28].
La commune a su conserver une agriculture spécialisée ; elle est réputée pour ses asperges blanches et ses pêches parfumées[réf. nécessaire].
Une cave coopérative vinicole avait vu le jour en 1931. Elle a fusionné en 1986 avec la cave de Tain ; les bâtiments existent toujours mais ne sont plus utilisés[30].
Commerce
[modifier | modifier le code]Industrie
[modifier | modifier le code]Dans le sillage de Romans, Saint-Donat a été longtemps une cité de la galoche en bois puis de la chaussure. Des noms comme Sauvageon, Clément, Monclus, Bozzola en faisaient sa réputation. Cette industrie a ensuite périclité[réf. nécessaire]
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Syndicat d'initiative et bureau de tourisme (en 1992)[28].
- Le lac de Champos est un lac artificiel créé et aménagé par un groupe de communes[réf. nécessaire]. C'est un centre de loisirs (du 1er mai au )[28] : natation, planche à voile, etc.[réf. nécessaire].
- Camping et caravaning[28].
Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La porte Saint-Pierre, porte d'entrée nord de l'enceinte médiévale du village[réf. nécessaire].
- Les Bétours, derniers vestiges des remparts, situées au nord et à l'ouest du bourg, transformées de nos jours en habitations.
- Collégiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul et Palais Delphinal de Saint-Donat. La visite concerne la chapelle des Évêques, la collégiale, les salles du Palais et du cloître, avec son célèbre joueur de viole[réf. nécessaire].
- Ancien palais delphinal (MH) construit sur les ruines du château féodal, restauré par les évêques de Grenoble aux Xe et XIIe siècles : salle des gardes, restes du cloitre roman du prieuré (bandeau sculpté) (MH), façade des bâtiments de la cour (IMH)[28].
- Église : clocher (XIIe et XVe siècles) (IMH), chapelles latérales (XVe siècle), orgues de style baroque allemand[28]. Elles ont été construites dans le style Silbermann au cours des années 1960 sous la direction du docteur Lémonon, du curé Parot, de l'industriel Henri Monclus et du colonel en retraite Théophile-Jean Delaye[réf. nécessaire].
- Chapelle des évêques (XIIe siècle) (MH) : abside en cul-de-four[28].
- Maisons et rues anciennes[28].
- Château de Collonges[28] : construit au XVIIe siècle à l'emplacement d'une ancienne maison forte du XVe siècle[réf. nécessaire].
- Les Moulins de Saint-Donat (usine Chartron, moulinage C. Gay) sont situés au pied de la collégiale de Saint-Donat, sur les bords du canal de l'Herbasse. Ils ont été construits sur un ancien site de production de soie datant du début du XVIIe siècle. Ils étaient utilisés pour la fabrication de papier, de chanvre ou de farine. La filature à soie fut établie au XVIIIe siècle et de grands industriels (Charles Bodin, Paul Chartron, C. Gay) ont mené la notoriété des soies de Saint-Donat à un rayonnement international[réf. nécessaire].
- La maison aux volets bleus où habitèrent Louis Aragon et Elsa Triolet de juillet 1943 à septembre 1944[31]. Elle est située à un angle de la rue Pasteur[réf. nécessaire].
- Le monument aux morts, situé devant la mairie. Il est surmonté de la statue La Victoire en chantant, réalisée par Charles Édouard Richefeu.
-
Château de Collonges.
-
Les Moulins de Saint-Donat.
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]- Académie d'orgue[28].
- Artisanat d'art[28].
- Centre international J.-S. Bach[28].
- Musée des arts et traditions de Madagascar[28].
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- Nombreuses grottes[1].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Hippolyte Bajard (né en 1793 à Saint-Donat, mort en 1863 à Saint-Donat) : médecin et député de la Drôme de 1848 à 1851, militant républicain.
- Charles-Marie Chabert (né en 1852 à Saint-Donat, mort en 1923 à Saint-Donat) : député radical-socialiste de la Drôme de 1899 à 1908, puis sénateur de 1908 à 1923. Membre influent de la Commission de la comptabilité.
- Lucien Colonge (né en 1869, mort en 1914 à Saint-Donat) : auteur (parolier) de plus de 12000 chansons représentant plus d'un million de vers.
- Elsa Triolet (1896-1970) : écrivain et compagne de Louis Aragon. D'origine russe, née Elsa Kagan, elle a publié des journaux de résistance comme « La Drôme en armes »[réf. nécessaire].
- Louis Aragon (1897-1982) : écrivain et poète communiste, réfugié pendant la Seconde Guerre mondiale à Saint-Donat. Il fut chanté par Jean Ferrat. Résistant, il a créé la « Chanson du franc-tireur »[réf. nécessaire].
- André Bossanne (1907-1996) : sénateur de la Drôme et maire de Marsaz, président de la cave coopérative de Saint-Donat-sur-l'Herbasse, avant la Seconde Guerre mondiale.
- Jean-Marie Corlu (né en 1912 à Saint-Donat, mort en 1944, inhumé à Saint-Donat) : commandant, Saint-Cyrien, mort au champ d'honneur le à Bobigny après avoir participé au raid sur Koufra et à la bataille de Normandie. Il était, à 32 ans, officier de la Légion d'Honneur, titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 (3 citations), de la Médaille de la Résistance avec rosette et de la Médaille Coloniale avec agrafe « Koufra ». Il avait été nommé Compagnon de la Libération par décret du [32].
- Pierre Palué (1920-2005) : peintre paysagiste, à la palette subtile, il fut surnommé le peintre de Chavannes[réf. nécessaire].
- Marie-Claire Alain (1926-2013) : célèbre organiste, très attachée au festival. Elle a enregistré une partie de l'intégrale de l'œuvre de Bach à l'orgue, ainsi que les concertos de Haendel et de CPE Bach[réf. nécessaire].
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Les armes peuvent se blasonner ainsi : De gueules semé de fleurs de lis d'argent, à la bande du même brochant, au lambel de sable brochant sur le tout. |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pago et Derry, Les Lucioles - Résistances en Drôme des collines (), bande dessinée, Au Fil du Rhône, , (ISBN 978-2-84668-464-4).
- Léon Gontier, Notice sur Saint-Donat, Éditions Le livre d'histoire.
- Jacques Thirion, Janine Schricke, « Saint-Donat-sur-l'Herbasse », dans Société française pour la conservation des monuments historiques, Congrès archéologique de France (actes), Paris, Derache, (lire en ligne), p. 320-360.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.geoportail.gouv.fr/
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