Jules Supervielle (1884–1960)
Author of L'Enfant de la Haute Mer
About the Author
Works by Jules Supervielle
Robinson, comédie en 3 actes 3 copies
Bolivar et La Première Famille 2 copies
The Shell and the Ear 2 copies
La belle au bois 2 copies
Deux pièces sur la fin d'un monde 2 copies
The ox and the ass at the manger, 2 copies
La desconocida del Sena 2 copies
TREE #5 (Summer 1975) 1 copy
Orfeusz i inne opowiadania 1 copy
悲劇的肉体 1 copy
Orphee, et autres contes 1 copy
Les amis inconnus 1 copy
Gebed van de os 1 copy
Der Kinderdieb Roman 1 copy
La valeur d'enfants 1 copy
Oublieuse memoire 1 copy
Le corps tragique 1 copy
Along the road to Bethlehem 1 copy
Débarcadères. 1 copy
帆船のように―シュペルヴィエル詩集 (1985年) 1 copy
Associated Works
World Poetry: An Anthology of Verse from Antiquity to Our Time (1998) — Contributor — 460 copies, 1 review
Shakespeare : Oeuvres complètes, tome 2 : Roméo et Juliette (1959) — Translator, some editions — 16 copies
From Flaubert to the Present: French Stories — Contributor — 3 copies
Meesters der vertelkunst : zevenenderdig verhalen uit de moderne wereldliteratuur (1975) — Contributor — 2 copies
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Common Knowledge
- Canonical name
- Supervielle, Jules
- Legal name
- Supervielle, Jules Louis
- Other names
- Supervielle, Julio Luis (Nom de naissance, Acte Uruguayen)
- Birthdate
- 1884-01-16
- Date of death
- 1960-05-17
- Burial location
- Cimetière communal, Oloron-Sainte-Marie, Pyrénées-Atlantiques, Nouvelle-Aquitaine, France
- Gender
- male
- Nationality
- Uruguay
France - Country (for map)
- France
- Birthplace
- Montevideo, Uruguay
- Place of death
- Paris, France
- Education
- Faculté de lettres, Paris (Licence, Lettres)
- Occupations
- poet
dramatist
short-story writer - Relationships
- Michaux, Henri (friend)
Paulhan, Jean (close friend)
Etiemble, René (friend) - Organizations
- Légation d'Uruguay à Paris (Attaché culturel ∙ 19 46 ∙ )
La Nouvelle Revue française (Rédacteur ∙ 19 19)
Bnque Supervielle, Uruguay (Administrateur ∙ ∙ 19 40)
Armée française (Service militaire ∙ 19 04 ∙ 19 05 ∙ Soldat WW1 ∙ 19 14 ∙ 19 19)
Bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits, Université de Yale, Connecticut, Etats-Unis (Récipendiaire des archives) - Awards and honors
- Grand Prix de Littérature de l'Académie française (1955)
- Short biography
- Jules Supervielle est un écrivain et poète franco-uruguayen. Il naît à Montevideo en 1884 ou son oncle a fondé une banque d'affaires et appelé son père pour le seconder (le père de Jules). Il perd ses parents à 6 ans, emportés par le choléra et est élevé par son oncle en Uruguay avant de suivre ses études en France à Paris.
La perte de ses parents influencera sa sensibilité et lui inspirera des oeuvres sur les thèmes du manque, de l'absence et de la mort.
En France, le jeune Supervielle, polyglotte (français, anglais, espagnol et portugais), découvre les poètes du dix-neuvième siècle comme Alfred de Vigny, Leconte de Lisle ou Victor Hugo. Ses premiers poèmes seront d'inspiration clairement parnassienne.
Après avoir effectué son service militaire, il obtient une licence d'espagnol à la Sorbonne et retourne en Uruguay. Il s'y marie l'année suivante avec Pilar Saavedra. Elle lui inspirera le recueil Comme des voiliers (1910). Il est mobilisé lors de la première guerre mondiale de 1914 à 1919. Parait en 1919 Voyage en soi, Paysages, Les poèmes de l'humour triste, Le goyavier authentique, dédiés à sa mère. Ces poèmes créent des images de paysages terrestres et maritimes, d'arbres, de plaine et de montagnes vus à travers les yeux du poète-voyageur.
Avec Débarcadères (1922), Supervielle trouve sa forme poétique et s'installe dans le milieu littéraire parisien. Il devient l'ami de Paul Valéry, d'Henri Michaux et de Jean Paulhan alors directeur de la NRF (Gallimard). Sont alors publiés des recueils qui contiennent ses meilleurs poèmes : Gravitations (1925), Le forçat innocent (1930) et Les amis inconnus (1934).
Parallèlement à sa poésie, Supervielle écrit et publie en prose : L'homme de la pampa (1923), roman d'une grande inventivité, Le voleur d'enfants (1926) et Le survivant (1928).
Lorsque la seconde guerre mondiale éclate, Supervielle - qui y fait de nombreux séjours - est en Uruguay. Il y reste jusque 1946 et, se fait nommé attaché culturel de la légation uruguayenne à Paris lors de son retour (La banque familiale a fait faillite en 1940). La période et les circonstances amèneront le recueil intitulé Poèmes (1945). Son ultime recueil, Le corps tragique, dernier recueil est publié en 1959. Il meurt l'année suivante, en 1960 à Paris et est inhumé au cimetière communal d'Oloron-Sainte-Marie dans les Pyrénées-Atlantiques
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Colonel Philomen Bigua and his wife have acquired three children, two of whom had been abandoned and one whom the Colonel kidnapped. As the book opens, he is kidnapping a fourth. A fifth child is later got; it's the presence of this one, the only girl, that becomes Bgua's undoing.
Part of the strangeness lies in a serene detachment, not only of tone but of the characters themselves. One mother scarcely notices her child's absence and upon his return allows him to visit the Colonel often. The children are at ease with their new household. For much of the book the Colonel seems content to lead a life of sewing, drinking mate, and talking to himself. And, partly because none of the characters is sympathetic, the reader is likely to feel that same detachment. Supervielle's style and presentation also have a strange feel: he shifts setting and point of view freely but each person, whether tortured by lust or quietly praying, and each event has the same pitch, the same tone. The translator describes Supervielle's 'view of the universe' as a lighthouse beam, illuminating various objects and then moving on to pick out others. That seems to me a good analogy for the way The Colonel's Children is written.
It's not only for its oddness that I like this book: it's interesting, understated, rather evocative, and well-written, with the sort of perspectives and associations one would expect from a poet (it's for his poetry that Supervielle is best known). Overall, having read it is like having had a dream that one keeps returning to and wondering over the next day.… (more)