Wittes
Wittes | |||||
La mairie et le monument aux morts ; en arrière-plan, l'église Saint-Omer. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Saint-Omer | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer | ||||
Maire Mandat |
Pascal Danvin 2020-2026 |
||||
Code postal | 62120 | ||||
Code commune | 62901 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Wittois | ||||
Population municipale |
997 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 254 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 40′ 13″ nord, 2° 23′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 17 m Max. 41 m |
||||
Superficie | 3,92 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Omer (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aire-sur-la-Lys | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
Liens | |||||
Site web | www.mairie-wittes.fr | ||||
modifier |
Wittes est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 104 937 habitants en 2021.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes, dont deux dans le département du Nord :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 3,92 km2 ; son altitude varie de 17 à 41 mètres[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée, à l'est, par le canal de Neufossé, canal navigable de 19,63 km, qui prend sa source dans la commune d'Aire-sur-la-Lys et se jette dans Aa canalisée au niveau de la commune de Saint-Omer[3] et par la Melde du Pas-de-Calais, d'une longueur de 15,29 km, qui prend sa source dans la commune d'Helfaut et se jette dans le bras de décharge de la lys oduel au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Wittes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,1 %), prairies (10,4 %), zones urbanisées (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la ligne de bus 511 du réseau Mouvéo.
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risque inondation
[modifier | modifier le code]À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[16].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Witteke en 1091 ; Witeka en 1207 ; Witeke en 1294 ; Wikete en 1299 ; Viteke en 1300 ; Vyteke 1302 ; Wytre en 1302 ; Wyquette en 1306 ; Wikete en 1308 ; Wickete en 1319 ; Witeque en 1321 ; Wisquettes en 1370 ; Witres au XIVe siècle ; Wisteque au XIVe siècle ; Wicquette en 1400 ; Witke en 1439 ; Wique en 1469 ; Wiestres en 1517 ; Witque en 1560 ; Vuicte en 1591 ; Wicte en 1739 ; Wiettes en 1762 ; Wittres au XVIIIe siècle ; Wiette au XVIIIe siècle ; Wicques-lez-Aire en 1779[17], Witte en 1793 et Wittes en 1801[1].
Ernest Nègre avance un toponyme composé de l'anthroponyme germanique Witto suivi du suffixe -iacas « domaine (de) », donnant le « domaine de Witto », où la germanisation du toponyme en -iacas a donné une terminaison *-ika devenue -eke qui disparut avec le recul de l'accent[18].
La commune porte le nom de Witeke en flamand.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le prieuré Saint-Jean-Baptiste de Cohem était un prieuré bénédictin. Créé aux environs de 1095 par cinq chevaliers flamands et une dame aumônière, il a appartenu à l'abbaye de Molesmes à la suite d'une entrevue avec le comte de Flandre[19] puis aux jésuites wallons (bulle du pape Sixte V le ). Cette possession (Notre-Dame-de-Cohem) sera contestée par François du Clerc, abbé et sieur de la Rochefoucauld, abbé de l'abbaye de Molesmes ; cela donnera lieu à un procès en 1717 contre les jésuites du collège de Saint-Omer (voir les mémoires des antiquaires de la Morinie et les œuvres de Cochin).
Le , est rendue une sentence de noblesse au bénéfice de Guillaume Grenet, seigneur de Cohem, Hingettes. Il peut prendre la qualité d'écuyer et jouir des privilèges de la noblesse comme étant issu de noble génération. Ses armes sont « D'azur à 3 gerbes d'or[20] ». Le , une sentence du Conseil privé du roi (le Roi est Henri III) en faveur de Pierre Grenet, seigneur de Fermont, confirme la sentence rendue au profit de son cousin Guillaume Grenet le déclarant noble[21]. Le dit Pierre Grenet, écuyer, seigneur de Fermont est lui-même reconnu noble en même temps que ses deux frères François Grenet, écuyer, seigneur de Garimes ou Clarinnes et Waast Grenet, abbé de l'abbaye de Saint-Bertin à Saint-Omer, par une sentence de noblesse rendue le . Ils sont reconnus issus d'une ancienne et noble maison d'Écosse. Leurs armes agréées à cette occasion sont « D'azur à 3 gerbes d'or »[22].
En 1821, la commune de Cohem (ou Cohein en 1801) est rattachée à Wittes, devenant ainsi un hameau de cette dernière[1].
Une plaque commémore la libération de la ville le par la 1re DB polonaise du général Maczek.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer.
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée au canton d'Aire-sur-la-Lys.
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2021, la commune comptait 997 habitants[Note 3], en évolution de +9,2 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 502 hommes pour 483 femmes, soit un taux de 50,96 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Omer.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De sinople au prieuré du lieu d'argent essoré d'or, ouvert et ajouré de sable, accosté de deux chevaux cabrés et affrontés d'argent, onglés d'or[36]. |
|
---|---|---|
Détails | Le blason représente l'ancien prieuré bénédictin de Cohem, aujourd'hui en ruines, entouré de deux chevaux de race boulonnaise, rappelant la foire aux poulains de Wittes, créée à la fin du XVIIIe siècle et toujours existante. Adopté par la municipalité en . |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Neufossé (E40-0182) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Melde du Pas-de-Calais (E3610750) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Wittes et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Wittes ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Omer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264, , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
- « Wittes – Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-00133-5, présentation en ligne), p. 777.
- Archives du cartulaire de Molesmes en Côte d'Or
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-bas, de la Flandre et d'Artois, Douai, (lire en ligne), p. 3.
- Amédée le Boucq de Ternas, op. cit. page 10
- Amédée le Boucq de Ternas, op. cit. page 15
- « Wittes : Hervé Faucon est resté mystérieux quant à ses intentions à propos de la mairie : « On ne le dit pas, on ne l’écrit pas, mais à Wittes aussi ça a bougé. » Ainsi s’exprima Bruno Clerbout, premier adjoint, chargé de la rétrospective, samedi soir. « Parce que nous avons un chef de file, tenace, pas toujours bien perçu, mais qui a réalisé un travail remarquable. Et je vous demande de l’applaudir. » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Une nouvelle équipe s’installe à la mairie de Wittes avec Stéphane Hanquez : Maire sortant, il ne se représentait pas, Hervé Faucon a installé le nouveau conseil municipal dans ses fonctions. C’est au doyen d’âge, Dominique Delvart, qu’il a remis les clés de la mairie, le chargeant d’organiser l’élection de son successeur « au nom de la continuité républicaine » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Marion Clauzel, « Wittes : Stéphane Hanquez, 34 ans, le secrétaire de mairie passé aux manettes : C’est un jeune maire. Stéphane Hanquez, 34 ans, a suivi des études techniques, lui qui était plutôt littéraire. Après un court passage à l’Éducation nationale, il est finalement devenu animateur, puis secrétaire de mairie à Wittes. Aujourd’hui, il occupe le fauteuil de maire », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- H. V., « Wittes : le maire, Stéphane Hanquez, a bien démissionné : La préfecture a reçu, mardi 23 août, la lettre de démission de Stéphane Hanquez, maire de Wittes », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Stéphane Hanquez a été élu conseiller municipal et maire en mars 2014. Mi-juillet, il avait envoyé un courriel aux conseillers municipaux pour les informer de son intention de démissionner. De même, il avait quitté, du jour au lendemain, son travail à la mairie de Roquetoire ».
- « Wittes a un nouveau maire, Pascal Danvin : Pascal Danvin a été élu maire de la commune ce vendredi 2 décembre. », L'Écho de la Lys, (lire en ligne, consulté le ) « Suite aux démissions de Stéphane Hanquez (maire) en juillet, Yann Courtois et Dominique Delvart en cours de mandat, une élection municipale partielle s’était déroulée dimanche 27 novembre afin de retrouver un conseil au complet. Les trois nouveaux conseillers installés, vendredi 2 décembre à 20h, en mairie, la désignation du maire et de ses adjoints pouvait intervenir ».
- https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21597855
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Wittes (62901) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « Blason de Wittes », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).