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William Pearce Howland

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William Pearce Howland
Illustration.
Fonctions
2e Lieutenant-gouverneur de l'Ontario

(5 ans, 3 mois et 27 jours)
Monarque Victoria
Gouverneur Charles Monck
John Young
Frederick Temple Blackwood
Prédécesseur Henry Stisted
Successeur John Willoughby Crawford
Ministre des Finances
de la province du Canada

(10 mois)
Prédécesseur Alexander Tilloch Galt
Successeur Alexander Tilloch Galt
(Dominion du Canada)

(11 mois et 20 jours)
Prédécesseur Alexander Tilloch Galt
Successeur Alexander Tilloch Galt
Receveur général de la province du Canada

(10 mois et 7 jours)
Prédécesseur Adam Johnston Fergusson Blair
Successeur Étienne-Paschal Taché
Député à la Chambre des communes

(1 an et 13 jours)
Circonscription York-Ouest
Prédécesseur lui-même
(Province du Canada)
Successeur Amos Wright
Député à l'Assemblée législative
de la province du Canada

(10 ans)
Circonscription York-Ouest
Prédécesseur John William Gamble
Successeur lui-même
(Dominion du Canada)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Pawling (États-Unis)
Date de décès (à 95 ans)
Lieu de décès Toronto (Canada)
Sépulture Cimetière Saint-James
Nationalité Canadienne
Parti politique Réformiste
Enfants 2
Profession Entrepreneur

Signature de William Pearce Howland

William Pearce Howland
Lieutenants-gouverneurs de l'Ontario

William Pearce Howland, né le à Pawling et mort le à Toronto, est un homme d'affaires, financier et homme politique canadien. Il est l'un des 36 pères de la Confédération.

Jeunesse et famille

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Né dans l'état de New York, il est le fils de Jonathan Howland et de Lydia Pearce. Il fait ses études à l'académie de Kinderhook. En 1830, il immigre au Haut-Canada pour rejoindre son frère Peleg et partir en affaires.

Il se marie à trois reprises avec des veuves. La première fois le à Etobicoke avec Mary Anne Blyth. Ce couple aura une fille et deux fils : William Holmes Howland et Oliver Aiken Howland. Il se remarie le à Toronto avec Susanna Julia Shrewsbury, puis le (à l'âge vénérable de 84 ans) avec Elizabeth Mary Rattray[1].

Homme d'affaires prospère

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De 1840 à 1857, Howland possède des propriétés terriennes dans les environs de la rivière Humber. Vers 1844, il met sur pied une scierie et une meunerie à Lambton Mills. Avec ses frères Peleg, Frederick et Henry, il développe l'industrie du bois dans les cantons de Toronto et de Chinguacousy. Durant les rébellions de 1837-1838, il sympathise avec les insurgés tout en évitant de s'impliquer directement dans le conflit puisqu'il était encore citoyen américain. Il obtient sa citoyenneté canadienne lors de la création de la province du Canada en 1841.

Dans les années 1860, il crée la William P. Howland and Company à Toronto. Il est président du Bureau de commerce de 1859 à 1862 tout en occupant différents fonctions dans des banques et compagnies d'assurance.

Carrière politique

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Aux élections de 1847, il appuie le candidat réformiste James Hervey Price dans la circonscription de York. Partisan de George Brown, il devient membre de la direction du mouvement lors du congrès réformiste du . Aux élections de 1858, il est élu député de York-Ouest.

Il est réélu en 1861. Il accède alors au conseil exécutif. Du au , il est ministre des Finances de la province du Canada. Ensuite, jusqu'au , il occupe le poste de receveur général. Il est maître général des Postes du au , puis de nouveau ministre des Finances jusqu'à la création du dominion du Canada en . Durant ce mandat, il participe à la conférence de Londres.

Au lendemain de la Confédération canadienne, Howland est élu député de York-Ouest à la Chambre des communes du Canada. Il devient ministre du Revenu intérieur. Il quitte le gouvernement quelques mois plus tard, le , pour des raisons de santé.

Fin de carrière

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Pierre tombale au cimetière Saint-James de Toronto.

Le , on le nomme lieutenant-gouverneur de l'Ontario. En 1870, il participe à la levée d’une milice pour mater la rébellion de la rivière Rouge menée par Louis Riel. Comme lieutenant-gouverneur, il inaugure les différents chemins de fer qui donneront à Toronto son impulsion pour devenir la première métropole du Canada. Il démissionne le .

De 1873 à 1902, il est président de l'Association d'assurance sur la vie, une des principales institutions financières du pays. Il consacre ses dernières années à la présidence de différents institutions financières.

Hommages et distinctions

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Notes et références

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