Villeneuve (Ain)
Villeneuve | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Bourg-en-Bresse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Dombes Saône Vallée | ||||
Maire Mandat |
David Pommier 2020-2026 |
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Code postal | 01480 | ||||
Code commune | 01446 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Villeneuvois | ||||
Population municipale |
1 569 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 59 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 01′ 19″ nord, 4° 50′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 230 m Max. 287 m |
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Superficie | 26,79 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Villars-les-Dombes | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | villeneuve01.fr | ||||
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Villeneuve est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de la région naturelle et historique de la Dombes. Son territoire s'agrandit au XIXe siècle des anciennes communes d'Agnereins et de Chanteins. Villeneuve est notamment connue pour avoir été le lieu de l’exécution du poète et résistant René Leynaud en 1944.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située dans la région naturelle de la Dombes.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 2 679 hectares ; son altitude varie entre 230 et 287 mètres[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire municipal est arrosé par la Mâtre ainsi que par ses deux affluents, les ruisseaux des Prades et la Motadet[3],[4].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la ligne 119 (Bourg-en-Bresse - Villefranche-sur-Saône) des cars de l'Ain. Le bourg, traversé par la RD 936, est situé à 7 km de Saint-Trivier-sur-Moignans, chef-lieu de canton. Le territoire de la commune est coupé en deux par la ligne à grande vitesse Sud-Est selon un axe nord-sud[3].
Il y eut à Villeneuve une gare gérée par les tramways de l'Ain[5]. Par la suite, son bâtiment a longtemps été occupé par un restaurant[5].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 803 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 723,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Villeneuve est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), prairies (7,6 %), forêts (5,4 %), eaux continentales[Note 2] (4,6 %), zones urbanisées (2,8 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]La commune de caractère rural présente un paysage de champs ouverts conséquence du remembrement des années 1970[3].
Logement
[modifier | modifier le code]En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 511, alors qu'il était de 366 en 1999[D 1].
Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 4,2 % des résidences secondaires et 4,0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,1 % des appartements[D 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 82,1 %, en hausse par rapport à 1999 (75,4 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 1,5 % % contre 0 % en 1999[D 3].
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2009 |
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239 | 250 | 282 | 323 | 366 | 511 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de Villeneuve, du latin villa, et nova, « nouvelle, récente », désigne un nouveau village, créé peut-être à l´époque des grands défrichements qui atteignirent leurs apogées aux XIIIe et XIVe siècles. Villeneuve est appelé Villanova en 1250, Villa Nova en 1373, Ville Nove en 1441 et Villeneufve en 1608[13].
La commune se nomme Montneuf pendant la Révolution française[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Mentionné à la fin du XIe siècle, le village appartient successivement aux sires de Beaujeu puis, au XIVe siècle, aux Savoie. En effet, en 1374, Édouard II (1374-1400) sire de Beaujeu vend la seigneurie de Villeneuve à Amédée VI de Savoie pour la somme de 3 000 francs or[14]. C'est à cette époque que sont bâtis les deux châteaux forts de Gravens (Gravains) et Mottadès. Racheté en 1406 par le duc Louis II de Bourbon[14], Villeneuve devient le chef-lieu d'une des douze châtellenies de la souveraineté de Dombes à laquelle il est désormais rattaché[14].
Renaissance et Révolution française
[modifier | modifier le code]En 1543, la seigneurie est la propriété de Jean Kleberger[14]. Par la suite et jusqu'à la Révolution, elle est la possession de la famille Vincent de Panette[14]. Demeuré un modeste bourg de campagne, Villeneuve est cédée au royaume de France en 1762 avec l'ensemble de la Dombes. En 1790, Villeneuve devient une commune du département de l'Ain. Son territoire s'agrandit en 1825 des anciennes communes d'Agnereins et de Chanteins[14].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Lors de la Seconde Guerre mondiale, le , 19 résistants sont fusillés par les occupants allemands, au bord de la route reliant Villeneuve à Saint-Trivier-sur-Moignans. Parmi eux, se trouvait Jean Gouailhardou, alors chef du camp Didier, le poète René Leynaud et Jacques Thoinet (ou Toinet selon les sources) qui survivra à la fusillade[15].
Une stèle située sur le lieu de cette fusillade commémore cet évènement[16].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de quinze[17].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]Villeneuve relève du conseil de prud'hommes de Bourg-en-Bresse, de la Cour administrative d'appel de Lyon, de la Cour d'appel de Lyon, de la Cour d'assises de l'Ain, du tribunal administratif de Lyon, du tribunal d'instance de Trévoux, du tribunal de commerce de Bourg-en-Bresse, du tribunal de grande instance de Bourg-en-Bresse et du tribunal pour enfants de Bourg-en-Bresse[20].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Villeneuvois.
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2021, la commune comptait 1 569 habitants[Note 3], en évolution de +7,39 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,6 % la même année, alors qu'il est de 24,3 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 797 hommes pour 772 femmes, soit un taux de 50,80 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,35 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Enseignement
[modifier | modifier le code]Villeneuve est située dans l'académie de Lyon.
Elle administre une école maternelle et une école élémentaire regroupant 150 élèves en 2014-2015[25].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Sports et associations
[modifier | modifier le code]La commune de Villeneuve dispose de plusieurs associations sportives. Elles permettent la pratique du tennis[26], du tennis de table[27], du football en salle[28], du handball et de la boule lyonnaise. Cette dernière association organise le challenge Paulette-et-Albert-Péaud[29].
Le club Espérance amitiés existe depuis 1984 et sa création par Albert Péaud[30].
Cultes
[modifier | modifier le code]Au sein de l'archidiaconé « Saint-Jean-Marie Vianney (Dombes, Plaine de l’Ain, Côtière, Val de Saône) » du diocèse de Belley-Ars dans l'archidiocèse de Lyon, le territoire de la commune dépend de la paroisse de Villeneuve[31]. Le culte catholique n'est plus célébré dans l'église de la commune mais dans les communes voisines[32].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 40 464 €, ce qui plaçait Villeneuve au 2 829e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[33].
En 2009, 37,8 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[D 4].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 882 personnes, parmi lesquelles on comptait 81,8 % d'actifs dont 78,0 % ayant un emploi et 3,8 % de chômeurs[D 5].
On comptait 207 emplois dans la zone d'emploi, contre 177 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 689, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 30,0 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi pour trois habitants actifs[D 6].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Au , Villeneuve comptait 122 établissements : 36 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l'industrie, 24 dans la construction, 53 dans le commerce-transports-services divers et 5 étaient relatifs au secteur administratif[D 7].
En 2011, 11 entreprises ont été créées à Villeneuve[D 8], dont 7 par des autoentrepreneurs[D 9].
Il y a eu à Villeneuve une assez importante fabrique de balais en bois de bouleau créée en 1862 par Nicolas Brunard : elle a perduré (de père en fils) jusqu'en 1967[34].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Monuments civils
[modifier | modifier le code]La commune compte un monument classé aux monuments historiques :
- la maison forte de Villon. Elle date du XIVe siècle. Construite en briques, elle est classée monument historique depuis le [35].
- Les nobles de Villion sont cités en 1150. En 1378, le château est pris d'assaut par le comte de Savoie[36].
Du Moyen Âge, on distingue encore deux vestiges :
- la motte ou « poype de Gravains » dont les nobles sont cités depuis 1325[37]. Elle est le dernier vestige du château qui s'élevait à cet emplacement. Le château était déjà en ruines en 1523, et à la fin du XIXe siècle, il n'en subsistait plus que quelques pans de murs exploités comme carrière à briques[36] ;
- une seconde poype est visible à La Motadet (à 3 km au nord du bourg)[14],[37]. En 1277, Béatrix, rend hommage à Louis de Beaujeu pour la domus dicte ly Motadays et pertinentiarium et appenditiarum. En 1337, le château et la seigneurie de la Mottadet font partie du fief de Marguerite, dame de Saint-Triviers, sous la suzeraineté du sire de Beaujeu.
La mairie (située près de l'église) date du milieu du XIXe siècle : les adjudicataires étaient les frères Ramuet et l'architecte était Christot (de Lyon)[38]. Le groupe scolaire situé à l'entrée sud-ouest date de 1882. Son architecte est Genety (Lyon)[38]. Une école libre a également existé à Villeneuve au début du XXe siècle. Elle était près de l'église et administrée par les sœurs du collège Saint-Joseph de Bourg-en-Bresse[38]. Par la suite, le bâtiment a été transmis à l’évêché puis est devenu salle communale[38].
Une pompe publique est située près de l'église sur la place du village. Elle était surmontée d'une statue originale de la déesse romaine Cérès, d'une hauteur de 140 cm volée en 1996[5]. L'ensemble date des années 1866-1867 et a été réalisé par l'architecte Carret de Trévoux[5].
Outre le monument aux morts, réalisé par Delaye de Fareins, un autre mémorial se trouve à Villeneuve : celui de l'exécution de résistants de 1944 sur son lieu exact à la sortie du village en direction de Saint-Trivier-sur-Moignans[5]. Il est appelé localement, monument aux morts de Boye[39],[40].
Monuments religieux
[modifier | modifier le code]L'église Sainte-Madeleine de Villeneuve du XIXe siècle, dont la construction a commencé en 1832 a remplacé une première église jugée trop exiguë. À la suite de la Révolution française, elle a remplacé d'autres lieux de culte, notamment la chapelle de Chanteins du XIe siècle située au hameau de Chanteins, à l'est de la commune[37]. En 2014, elle accueille traditionnellement une messe par an, le 15 août[41]. L'église Sainte-Madeleine a également remplacée certains des édifices aujourd'hui détruits.
Sept croix sont répertoriées sur le territoire communal[38]. Quatre d'entre elles ont été restaurées en 1997 : les deux de Chanteins, celle d'Agnereins et celle d'Ouroux[38] : la croix de mission du cimetière (1868), la croix en pierre d'Ouroux, la croix en pierre du Mortier, la croix en pierre d'Agnereins, la croix en pierre devant la chapelle de Chanteins (1825), la croix en pierre de Chanteins (croisée des chemins) et la croix en métal proche du monument aux morts.
Monuments religieux détruits
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Jacques-le-Majeur d'Agnereins dépendait originellement du prieuré de Montberthoud[42]. Elle fut détruite en 1832 au moment de la reconstruction de l'église Sainte-Madeleine de Villeneuve[38].
L'église Saint-Martin d'Ouroux est mentionnée dès 969-970 (chartes de Cluny)[38]. En 1700, elle est répertoriée comme étant en bon état[38]. Elle est vendue le 30 thermidor an IV () à J-M Odet d'Agnereins pour 431 livres[38].
La chapelle saint-Denis de la Motadès est citée en 170[Quoi ?] comme une chapelle domestique de la paroisse d'Agnereins[38].
La chapelle rurale saint-Pierre, située au nord de Villon, est dédiée au pèlerinage contre les fièvres[38]. Elle est vendue le 25 ventôse an V () à Nicolas Descollonges d'Agnereins pour 44 livres[38].
La chapelle de la maison forte de Villon est citée en 1654 et déplacée en 1710[38].
-
La maison forte de Villon.
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Plaque « Villeneuve » à Villeneuve.
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Monument aux morts de Villeneuve.
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L'église à côté de la mairie.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Une quinzaine d'étangs (typiquement dombistes) parsèment le territoire communal dont les étangs Fossard, Graveins, Poulieu, Nattet, Grand Ormet, Les Ardilleux, Le Motadet[37]. Au XVIIIe siècle, on en dénombrait une trentaine sur le même territoire[37].
En 2014, la commune de Villeneuve bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[43].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean Gouailhardou (1911-1944) et René Leynaud (1910-1944), résistants, y ont été fusillés par les Allemands, le .
- L'abbé Chambart (1829-1894), curé de Villeneuve et historien local[5]. Il est enterré au cimetière communal[5].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Losangé d’or et d’azur ; au chef de gueules chargé de trois fleurs de lis d’or[44]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- G.Descotes, Villeneuve, Agnereins et Champteins d'après les registres paroissiaux in Revue Gorini, no 10, p. 191-202
- Jérôme Dupasquier, L'église de Chanteins in Les nouvelles annales de la société d'émulation, Bourg-en-Bresse, 2000-2001
- Jean Giraud, L'église romane de Chanteins
- Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, Patrimoine des pays de l'Ain, , 277 p. (ISBN 2907650335 et 9782907650335)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Insee
[modifier | modifier le code]- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
- REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
- DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
- Autres références au site de l'Insee :
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Villeneuve (01446) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Ain (01) », (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « Les communes de l'Ain » [PDF], sur le site du conseil général de l'Ain (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Richesses 2000, p. 257.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Mâtre (U4510620) ».
- Richesses 2000, p. 265.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Villeneuve et Saint-Georges-de-Reneins », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Henry Suter, « Noms de Lieux de Suisse Romande, Savoie et environs : Gourdan », sur le site personnel d'Henry Suter (consulté le ).
- Richesses 2000, p. 258.
- Le Livre noir des crimes nazis dans l'Ain pendant l'Occupation, édition du Bastion, , 132 p. (ASIN 2745503030, présentation en ligne), p. 72-73.
- « Villeuneuve, monument commémoratif FFI (Relevé n° 13870) », sur le site de l'association FranceGenWeb (consulté le ).
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Les maires de Villeneuve », sur le site de l'association FranceGenWeb (consulté le ).
- « David Pommier, élu nouveau maire de la commune », sur Le Progrès, .
- « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et des Libertés (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Ain (01) > Villeneuve > École », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Villeneuve. Tennis : de nombreux tournois prévus pour la saison », sur le site du quotidien Le Progrès, (consulté le ).
- « Sport express - Villeneuve. Tennis de table : toutes les équipes ont gagné », (consulté le ) : « le club de futsal présidé par Fabrice Dupont organisait un tournoi ».
- « Villeneuve. Football : les locaux maîtres chez eux », sur le site du quotidien Le Progrès, (consulté le ).
- « Villeneuve. Boules lyonnaises : les Villeneuvois maîtres chez eux », sur le site du quotidien Le Progrès, (consulté le ).
- « Villeneuve. Le club Espérance amitiés a fêté ses 30 ans », sur le site du quotidien Le Progrès, (consulté le ).
- « Archidiaconé St Jean-Marie Vianney (Dombes, Plaine de l’Ain, Côtière, Val de Saône) », sur le site du diocèse de Belley-Ars (consulté le ).
- « Horaire des messes », sur le site de la conférence des évêques de France (consulté le ).
- « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Richesses 2000, p. 271.
- « La maison forte de Villon », notice no PA00116608, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 28 (cf. Villeneuve).
- Richesses 2000, p. 259.
- Richesses 2000, p. 264.
- « Villeneuve. 13 juin 1944 : un 70e anniversaire particulièrement émouvant », sur le site du quotidien Le Progrès, (consulté le ).
- « Villeneuve. 70e anniversaire du massacre des prisonniers de Montluc », sur le site du quotidien Le Progrès, (consulté le ).
- « Et aussi. La messe du 15 août à Chanteins, à l’intérieur et sur le parvis », sur le site du quotidien Le Progrès, (consulté le ).
- Richesses 2000, p. 263.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- « Villeneuve (Ain) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).