Utilisateur:Shuttering/brouillon
L'idée de protéger le combattant contre les coups et les tirs de l' ennemi en lui donnant le moyen de se déplacer en tout terrain tout en utilisant son arme existait déjà sous l'Antiquité. Ce moyen est le char de combat. Le char de combat (aussi appelé char de bataille, char d'assaut ou tank) est une arme constituée d'un canon monté sur un véhicule automobile blindé.
HISTORIQUE
[modifier | modifier le code]Une invention britannique
[modifier | modifier le code]Au début de la guerre des tranchées; les chefs militaires sont confrontés à plusieurs problèmes inédit: comment contrecarrer la puissance destructrice nouvelle de l' artillerie et des mitrailleuses; comment reprendre l' initiative; avoir une offensive efficace; obtenir la percée ou la défaite de l' adversaire?. De cela vont être réalisés des éxpérimentations stratégiques,tactiques,et techniques; dont une sera la naissance du char de combat.Le tout premier char de combat est apparu par les britanniques sous la direction du colonel Ernest Swinton(1868-1951). Les britanniques sont les premiers à percevoir, fin 1914, le potentiel du tracteur chenillé américain Holt.
L'apport des Français
[modifier | modifier le code]S'inspirant des experiences effectués par les britanniques; les français lancent un projet similaire qui est l' occasion d' une collaboration intense mais épineuses entre ingenieurs civils, décideurs politique et chefs militaires. Un homme joue un rôle central dans ce pays: Il s' agit du colonel Jean-Baptiste Estienne qui accompagne la création de l' engin, depuis les études préalables à la direction oppérationelle. La premiere inspiration lui vient en 1912 lorsque sa voiture s' enlise dans le sable. Il s' interroge alors sur l' utilité d' un vehicule se déplacant par reptation (c' est à dire comme un reptile ex:lézard etc...)
Son objectif
[modifier | modifier le code]L' objectif premier du char de combat était de protéger les soldats. En effet, pendant la guerre beaucoup de bombardement ont eu lieu et donc les soldats se faisaient tirer dessus.
LES TYPES
[modifier | modifier le code]Dès 1917; l' action des avions se lie très étroitement à celle des chars. Dès avril 1916, la production des premiers Mark I commença sous le nom de code de "water tanks", d' ou la désignation de cette arme nouvelle. Les "Mark I" entrèrent en service sur la Somme le 15 septembre 1916. Tout les tanks lourd britanniques (du Mark II au Mark V construit en 1918) seront des versions modifiées de ce modèle initial. La recherche française sur les chars d' assaut fut stimulée par les progrès britanniques: les essais experimentaux menés par le colonel Estienne à la fin de l' année 1915 connurent leurs premiers developpements pratiques début 1916(vehicules commandés aux usines schneider du Creusot et aux usines Saint-Chamond). Ces modèles possédaient des canons de 75 mm(arme principale). ces armes ont été utilisés pour la premiere fois lors de l' offensive Nivelle d' avril 1917.
Les tanks lourds avaient une curieuse parenté avec les navires de guerre. La fabrication fut orienté par les services techniques de la Royal Navy. La conception même des chars Mark découla de cette conception"navale": les servants formaient des "équipages" (8 hommes dans le Mark I), le char était équipé de "tourelle", il disposait d' une "coque", et le Mark I bénéficiait d' un gouvernail à l' arrière. La forme de losange des Mark, destinée à permettre le franchissement des obstacles, accentuait encore cette image de "cuirassés terrestre".
Mais leur efficacité sur le champs de bataille fut décevante. En septembre 1916, l' emploi de 60 Mark I aboutit à des pertes voisines de 50%. Les Mark I et II ,déployés en avril 1917 lors de l' attaque d' Arras, ne donnèrent pa leurs succes non plus. Les tanks lourds français n' eurent pas d' avantage de succès: en avril 1917,les chars subissent 60% de pertes(incendies, destructions par l' artillerie, pannes). Les chars lourds ne connurent leurs premiers vrais succès que fin 1917, lors de l'offensive française de la Malmaison en octobre 1917.
Les allemands ne crurent que très tardivement aux chars. Après l' assaut des chars britanniques sur Cambrai en novembre 1917, Ludendorff[1] estima que "les meilleures armes contre les chars étaient des nerfs solides, de la discipline et de l' intrépidité". Par la suite, les allemands mirent au point plusieurs tactiques efficaces de lutte contre les tanks. L' A7V Panzerkampferwagen fut le seul char produit en Allemagne. C'était le plus lourd des modèles produits en 14-18 (32 tonnes), le plus rapide (13km/h), le mieux armé (1 canon de 57 mm et 6 mitrailleuses), le plus volumineux(un équipage de 16 hommes). Tout ces atouts faisaient de lui une cible).
Le "vécu de combat" dans les chars lourds était particulièrement difficile: sentiment d' enfermement, visibilité très réduite, chaleur atroce, bruit permanent, tangage, etc... Le risque principale était de brûler vif(auto inflammation du char); voire d'être désintégré en cas de tir au but par l'artillerie adverse. Les corps se heurtaient parfois violemment à la coque lors des franchissement d' obstacles; des objets étaient projetés sur les hommes dans l' habitacle. Quant aux tirs de mitrailleuses sur le blindage, les balles pouvaient aboutir à une pénétration de balles ou d'éclats par les fentes de visée (d' ou le grand nombre de blessures au visage parmi les équipages)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Général en chef des armées allemandes pendant la Première Guerre mondiale.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Patrick Olmer a écrit"Chars"; extrait de inventaire de la grande guerre sous la direction de François Lagrange.