Aller au contenu

Sainte-Mère-Église (commune déléguée)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sainte-Mère-Église
commune déléguée
Sainte-Mère-Église (commune déléguée)
Vue de l'église Notre-Dame.
Blason de Sainte-Mère-Église commune déléguée
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Thierry Ourry
2020-2026
Code postal 50480
Code commune 50P26
Démographie
Gentilé Sainte-Mère-Églisais
Population 1 606 hab. (2019)
Densité 91 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 24′ 32″ nord, 1° 19′ 04″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 41 m
Superficie 17,68 km2
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Sainte-Mère-Église
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Sainte-Mère-Église
commune déléguée
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Sainte-Mère-Église
commune déléguée
Géolocalisation sur la carte : Manche
Voir sur la carte topographique de la Manche
Sainte-Mère-Église
commune déléguée
Géolocalisation sur la carte : Manche
Voir sur la carte administrative de la Manche
Sainte-Mère-Église
commune déléguée

Sainte-Mère-Église est une ancienne commune française, chef-lieu de canton du département de la Manche, dans la région Normandie, peuplée de 1 606 habitants[Note 1].

La commune est connue pour être l'une des premières communes de France libérées le lors de la bataille de Normandie.

Le , elle fusionne avec les communes de Beuzeville-au-Plain, Chef-du-Pont, Écoquenéauville et Foucarville au sein de la commune nouvelle de Sainte-Mère-Église . Elle prend alors le statut administratif de commune déléguée[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Sainte-Mère-Église est une commune du département de la Manche, dans la région Normandie. Elle est située à 14 km de Carentan et à 37 km de Saint-Lô.

Communes limitrophes de Sainte-Mère-Église, commune déléguée
Beuzeville-au-Plain
Sainte-Mère-Église, commune déléguée
Chef-du-Pont Écoquenéauville

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Sainte-Mère-Église est traversée par la rivière le Merderet[2].

Réseau routier de la Manche.

La commune est traversée dans le sens nord-sud par la route nationale 13 (2 × 2 voies).

Transport inter-urbain

[modifier | modifier le code]

Sainte-Mère est associée aux transports en commun départementaux par bus (Manéo) via la ligne 1 : Cherbourg-Octeville - Valognes - Carentan - Saint-Lô.

Formes latinisées Sancte Marie Ecclesia 1080 - 1082, Ecclesia de Sancte Maria, Saincte-Mariglise mention de 1317.

Sainte-Mariglise, « Sainte-Marie-Église », a été altéré en Sainte-Mère-Église. En effet, les formes anciennes impliquent une référence à Marie[3], sans rapport donc avec Méréglise (Eure-et-Loir) qui est attesté sous la forme Mater ecclesia, église-mère[4].

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Mère-Libre[5].

Le gentilé est Sainte-Mère-Églisais.

Lorsqu'au début du XIe siècle, la première pierre de l'église de Sainte-Mère est posée, la paroisse est déjà en place. L'église est terminée en style gothique quatre siècles plus tard. Avant la Seconde Guerre mondiale, la place de l'église accueille un marché aux veaux[6]. Ce marché a été rouvert en 1973.

L'emplacement du village au cœur du Plain et à proximité de la côte va favoriser la circulation des idées, de même que sa situation privilégiée sur une voie de communication romaine. Son histoire a commencé bien avant « le jour le plus long », avec Henri Ier qui donne le bourg à l'abbaye de Montebourg[7], Guillaume de Sainte-Mère-Église, sacré évêque de Londres en 1199, les ravages des troupes anglaises au XIVe siècle, la peste, les guerres de Religion, l'existence d'une importante communauté protestante au XVIIe siècle, la Révolution de 1789, les Chouans avec l'exécution en 1796 de leur chef, le vicomte François-Claude-Marie de Bricqueville (1761-1796), l'épopée napoléonienne, la vie municipale sous le Second Empire, etc.[8]

Après 1106, Richard de Reviers, seigneur de Néhou, reçut d'Henri Ier la seigneurie de Sainte-Mère-Église ainsi que le patronage de l'abbaye de Montebourg, et les honneurs de Plympton (Devon), Christchurch (Dorset) et Carisbrooke (île de Wight)[9].

Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]
Photo aérienne de Sainte-Mère-Église en .
Le , à h 30, le parachutiste Cliff tombe dans le jardin de cette maison où loge un officier allemand et qui donne sur la place de l'Église.

Le , au cours de la bataille de France, les Allemands font leur entrée dans le bourg et placent sur la mairie un immense drapeau à croix gammée. L'occupation de Sainte-Mère-Église va durer près de quatre ans.

Bientôt des affiches annoncent l'exécution de patriotes coupables d'avoir voulu gagner l'Angleterre en bateau.

Le à 23 h, un incendie se déclare dans un bâtiment en face de la place de l'église[10]. Les pompiers et la population tentent de maîtriser l'incendie en se passant des seaux de mains en mains, surveillés par une cinquantaine de soldats allemands armés de fusils[6]. C'est dans ce contexte que des parachutistes américains atterrissent par erreur dans le village.

Les Allemands tirent sur les parachutistes qui s'abattent sur le sol, l'un d'eux se dirige vers l'incendie. L'un des parachutistes, John Steele, est emporté par son parachute sur le clocher de l'église où il reste accroché deux heures[11], pendant que les combats font rage en dessous de lui. Les parachutistes qui tombent dans les tilleuls bordant la place ou qui y restent accrochés seront tous tués[6].

La prise de contrôle de la ville, à h 30, est dévolue à la 82e division aéroportée. Sainte-Mère-Église a revendiqué le titre première ville libérée de France. Il semble aujourd'hui établi que la première commune continentale libérée a été Ranville[12],[13] et si l'on considère, comme les critères actuels, qu'une ville est peuplée d'au moins 2 000 habitants, c'est Bayeux qui peut revendiquer le titre de première ville[14], Sainte-Mère n'étant peuplé que de 1 163 habitants en 1936, dernier recensement d'avant-guerre.

Bientôt des renforts venus d'Utah Beach convergent vers Sainte-Mère-Église. L'artillerie allemande pilonne la ville les et , occasionnant de nombreuses pertes civiles et militaires.

Le , la 2e DB du général Leclerc débarque à Utah Beach, traverse la ville, chaleureusement accueillie par la population, puis se dirige sur Avranches pour soutenir la percée.[réf. nécessaire]

En 1962, la première pierre du musée des troupes aéroportées est posée.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal était composé, avant la fusion, de dix-neuf membres dont le maire et quatre adjoints[15].

Liste des maires successifs

[modifier | modifier le code]
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1947 Alexandre Renaud    
1978 1984 Robert Constans    
1984[16] mars 2014 Marc Lefèvre DVD Conseiller général, vétérinaire
mars 2014[15] décembre 2015 Jean Quétier SE Retraité cadre
Les données manquantes sont à compléter.
Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2016 février 2016 Jean Quétier SE Retraité cadre
février 2016 mai 2020 Stéphane Voisin[17] SE  
mai 2020 En cours Thierry Ourry[18]    

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]
           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3371 4251 5071 6381 7401 6701 5621 5931 573
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5531 5751 5131 4741 5071 4591 4131 4501 353
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2951 2821 2641 1331 1041 1731 1631 2611 143
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2011 2016
1 2211 3261 4271 4811 5561 5851 6111 6251 607
2019 - - - - - - - -
1 606--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Une pharmacie et plusieurs médecins sont présents dans la commune.

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Sainte-Mère-Église est rattachée à l'académie de Caen. Il y a une école maternelle et primaire publique et l'école privée Notre-Dame, ainsi que le collège public Saint-Exupéry.

Jusqu'en 2012, l'Association sportive Plain Cotentin faisait évoluer trois équipes de football en divisions de district[20].

Activités et manifestations

[modifier | modifier le code]

Commémoration autour du

[modifier | modifier le code]

Chaque année se déroulent dans la commune de Sainte-Mère-Église les commémorations du 6 juin, cette manifestation comprend diverses animations : parachutages, concerts, feux d'artifice, reconstitutions, défilés de collectionneurs et militaires, randonnées etc.

Le , la veille du 60e anniversaire du débarquement, une émission présentée par Michel Drucker depuis la place de l'Église fut retransmise en direct sur France 2 à 20 h 50 en première partie de soirée.

Fête du cheval

[modifier | modifier le code]

Chaque année, durant le week-end de Pâques, a lieu à Sainte-Mère-Église un concours hippique national.

Marché aux veaux

[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2014, chaque jeudi matin, un marché aux veaux avait lieu sous le marché couvert de Sainte-Mère-Église. Ce marché s'est développé au siècle dernier lorsqu'une prime fut offerte à tout cultivateur qui amènerait des veaux sur le marché hebdomadaire du jeudi qui se tenait sur la place de l'Église.

  • 1973 : début de la construction du marché couvert actuel.
  •  : ouverture du marché couvert avec plus de 1 000 veaux.

C'était l'un des premiers marchés aux bestiaux de Normandie. Chaque année, environ 20 000 bêtes sont échangées. C'est un véritable spectacle où les marchés se concluent par la parole, commerçants et agriculteurs « se tapent dans la main » pour conclure leurs transactions. Ceux de Cherbourg et Valognes ont également disparu.

Ce marché est fermé depuis 2014. Il a été transféré à Carentan car le coût des travaux de mise aux normes sanitaires était trop élevé[réf. souhaitée].

Marché du Terroir et de l'Artisanat

[modifier | modifier le code]

Tous les mardis en juillet, on peut assister au marché du Terroir et de l'Artisanat de Sainte-Mère-Église et découvrir les produits de la région et les créations des artisans.

Marche internationale pour la paix

[modifier | modifier le code]

Depuis quelques années, la paroisse Notre-Dame-de-la-Paix de Sainte-Mère-Église organise une « marche internationale pour la paix » reliant Utah Beach à Sainte-Mère, annuellement au mois de mai.

Économie et tourisme

[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un parc d'activité avec la zone artisanale « les Crutelles ».

Depuis , Sainte-Mère-Église forme avec Ravenoville et Sainte-Marie-du-Mont un groupement de « communes touristiques »[21].

Pour les services, la commune dispose d'un bureau de poste, d'un office du tourisme et d'une gendarmerie. Pour les loisirs, on trouve notamment un complexe sportif avec salle omnisports et stade. Il y a aussi une bibliothèque.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux

[modifier | modifier le code]
Le milliaire romain semble être du Ier ou du IIe siècle[26], d'après l'inscription très fragmentaire. Cette dernière indique la distance de neuf mille pas avec le chef-lieu de cité des Unelles[27], Crouciatonnum (plutôt Saint-Côme-du-Mont, selon Pascal Vipard[28], ou Carentan), sur la voie allant de Valognes (Alauna) à Bayeux (Augustodurum). Mais la borne a pu être déplacée de son emplacement d'origine, lors de sa christianisation, peut-être dès le Moyen Âge.

Patrimoine historique et industriel

[modifier | modifier le code]
Plaque à l'entrée du Airborne Museum.
  • Musée Airborne des troupes aéroportées, troisième site du département le plus visité, collection en plein air sur les troupes aéroportées qui ont contribué à la libération de la commune, mais aussi sur le tournage du film Le Jour le plus long.
  • Borne 0 : point de départ de la voie de la Liberté qui se termine à Bastogne en Belgique [29].
  • Fontaine Saint-Méen, lieu de pèlerinage, située derrière l'église. Né en Cambrie (actuel Pays de Galles) à la fin du VIe siècle, saint Méen vint dans la région voir saint Marcouf. La légende raconte qu'ayant eu soif lorsqu’il passa à Sainte-Mère-Église, il aurait alors frappé le sol de son bâton et une source aurait jailli à cet endroit. Elle ne fut jamais tarie. Méen est le saint réputé pour soigner les maladies de la peau [30],[31].
  • Laiterie industrielle produisant le Petit Sainte-Mère.
  • Site de la Fière, ancienne motte castrale du XIe siècle et accolé au Merderet, un talus fossoyé en fer à cheval. Le site permettait de contrôler le passage du gué. Le manoir du XVe siècle construit à cet endroit jouera le même rôle [32].
  • Pont de la Fière, lieu stratégique lors du débarquement de 1944, où se trouve aujourd'hui le parc Mémorial des parachutistes [29].
  • La ferme-musée du Cotentin ayant pour thème l'histoire du monde rural et agricole de Normandie, exposition sur le beurre, et les races animales normandes.
  • Monument Iron Mike à La Fière

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Henri Basnage de Franquesnay (Sainte-Mère-Église, 1615 - 1695), avocat.
  • Jean François Oury, capitaine d’Empire et membre du conseil d’arrondissement, maire de Sainte-Mère.
  • Félix Roumy (Sainte-Mère-Église, 1861 - 1935), homme politique, président du Conseil général de Nouvelle-Calédonie de 1925 à 1926.
  • Paul Cirou (Sainte-Mère-Église, 1869 - 1951), peintre local de la famille d'Aigremont.
  • Amand Louis Malençon (Sainte-Mère-Église, 1911 - 1995), chercheur et inventeur dentaire.
  • John Steele (1912-1969), parachutiste américain qui doit sa renommée pour être resté accroché au clocher de l'église de Sainte-Mère dans la nuit du au dans le cadre du débarquement de Normandie.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Armes de Sainte-Mère-Église

Les armes de la commune de Sainte-Mère-Église se blasonnent ainsi :
D'azur à l'église d'argent, couverte d'or et surmontée de deux parachutes aussi d'argent soutenant chacun une étoile du même, l'église chargée des lettres A et M capitales de sable, à la champagne cousue de gueules chargée d'un léopard aussi d'or[33].

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 234.
  • Damien Fantauzzo, Sainte-Mère-Église, première ville libérée de France, Esprit du livre, , 256 p..
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 524.
  • Roger J. Lebarbenchon, « Sainte-Mère-Église le ou l'histoire vécue », Revue de la Manche, t. 37, no 148,‎ , p. 48-58 (ISBN 979-1-0937-0115-8).
  • Maurice Lecœur, Sainte-Mère-Église 1082-1944 Éditions Fanval 1988.
  • Yves Lecouturier, Les Plages du Débarquement, Éditions Ouest-France, (ISBN 978-2-7373-2339-3).

Bande dessinée

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Population municipale 2019 dans les limites communales avant fusion.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche, n° 79 », .
  2. Notice du Sandre sur le Merderet, consultée le 26/10/09.
  3. Noms de lieux de Normandie, Lepelley, Paris, 1999 (ISBN 2862532479).
  4. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1985.
  5. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. a b et c Plaquette historique de la commune
  7. Delattre, 2002, p. 234.
  8. Sources : Maurice Lecœur, Sainte-Mère-Église, 1082-1944, éditions Fanval, 1988.
  9. Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes et Bénédicte Guillot (avec la collaboration de Gaël Léon), ArchéoCotentin : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, t. 2, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN 978-2-8151-0790-7), « S'approprier la presqu'île : encadrement, contrôle territorial et développement des lieux de pouvoir », p. 20.
  10. Un bâtiment qui se trouvait à l'emplacement de l'actuel musée.
  11. Yves Lecouturier 1999, p. 72.
  12. « D-Day. Quelle est vraiment la première commune libérée de France ? », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  13. « La libération des communes », sur normandiememoire.com, Association Normandie Mémoire (consulté le ).
  14. « Le débarquement en 10 questions : quelle est la première commune de Normandie libérée par les alliés ? », sur france3-regions.francetvinfo.fr, France 3 Normandie (consulté le ).
  15. a et b « Le nouveau maire Jean Quétier a pris ses fonctions », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
  16. « Marc Lefèvre juge « prématurée » l'annonce de sa candidature », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  17. Stéphane Voisin, candidat maire délégué.
  18. « La Mairie - Les Maires délégués », sur Site de la mairie de Sainte-Mère-Église (consulté le ).
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  20. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – AS Plain Cotentin » (consulté le ).
  21. [PDF] « Préfecture de la Manche - Recueil des actes administratifs - février 2010 » (consulté le ) : page 4.
  22. « Église », notice no PA00110593, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. Œuvres mobilières classées à Sainte-Mère-Église.
  24. Arcisse de Caumont, avec les dessins de Georges Bouet, « Croix du cimetière de Sainte-Mère-Église », dans Bulletin monumental, 29, 1863, p. 288-291 (en ligne).
  25. Notice no IA00001253, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. La déduction proposée par Pascal Vipard (1990, p. 251, ci-dessous) se base sur le fait qu'en « Normandie, l'emploi du mille romain semble avoir fait place à celui de la lieue de 2 222 m (leuga) au moins dès Marc Aurèle », soit au plus tard à partir de la première moitié du IIe siècle environ. La titulature, trop incomplète, ne nous aide pas : p(ontifici) m(aximo) tr(ibunicia) p(otestate) (À l'Empereur [...], grand pontife, revêtu de sa [...]ème puissance tribunicienne, salué empereur pour la [...]ème fois, consul pour la [...]ème fois). Voir CIL 17-02, 00460.
  27. a Crouc(iatonno) m(ilia) p(assuum) IX
  28. Pascal Vipard, « Le milliaire de Sainte-Mère-Église (Manche) et le problème de la localisation de Crovciatonnvm », dans Annales de Normandie, 3-4, 1990, p. 247-262 (en ligne). Voir aussi Liste des bornes milliaires de France protégées aux monuments historiques.
  29. a et b Sainte-Mère-Église et ses histoires, sur www.sainte-mere-eglise.info, consulté le 27 octobre 2009.
  30. Les monuments historiques des communes du Canton de Sainte-Mère-Église, sur www.sainte-mere-eglise.info, consulté le 27 octobre 2009.
  31. Hippolyte Gancel, Les Saints qui guérissent en Normandie, Rennes, Éditions Ouest-France, , 253 p. (ISBN 978-2-7373-4726-9), p. 92.
  32. Valérie Serdon, « Villes et forteresses au Moyen Âge », Moyen Âge, no 125,‎ mai-juin-juillet 2021, p. 14 (ISSN 1276-4159).
  33. « GASO, la banque du blason - Sainte-Mère-Église Manche » (consulté le ).