Paul Jourdier
Paul Jourdier | |
Naissance | Nevers |
---|---|
Décès | (à 87 ans) Neuilly-sur-Seine |
Origine | France |
Arme | Cavalerie |
Années de service | 1925 – 1961 |
Commandement | 5e régiment de chasseurs d'Afrique |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Compagnon de la Libération |
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Paul Jourdier, né le à Nevers et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un officier de cavalerie français. Il est l'un des trente premiers Compagnons de la Libération par décret du [1],[2],[3]
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines, études et formation
[modifier | modifier le code]Paul Jourdier est le dernier né de Georges-Maurice Jourdier, officier d'active mort pour la France en 1914 et d'Antoinette Tiersonnier. En 1925, il entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr et en sort à 19 ans, pour faire carrière dans la cavalerie.
En 1930, fraîchement promu lieutenant (en 1929, à l'âge de 21 ans), il se porte volontaire pour le Maroc où il participe aux combats de pacification au sud de l'Atlas pour lesquels il sera cité à l'Ordre de l'Armée.
La guerre
[modifier | modifier le code]Le , Paul Jourdier refuse l’armistice et rejoint les forces britanniques en Palestine mandataire avec les volontaires de son escadron de Spahis du 192e groupe de reconnaissance de division d'infanterie, sans jamais avoir eu connaissance de l'appel du Général de Gaulle. Le à Umbrega où il défait un ennemi bien supérieur en nombre, il dirige la dernière charge au sabre de l'histoire de la cavalerie française[4] et apporte à la France libre son premier succès terrestre malgré les lourdes pertes. En , il prendra part à la campagne de Syrie où il commandera le groupement Tcherkess jusqu'à l'armistice de Saint-Jean-d'Acre.
Il équipe les Spahis, les rassemble et les organise en un régiment de reconnaissance, le 1er régiment de marche de spahis marocains (1er RMSM) qui sera le premier régiment blindé de la France Libre.
Vie privée
[modifier | modifier le code]En 1941, Paul Jourdier épouse Nathalie de Bilderling (1912-2002), fille de Pierre de Bilderling et petite-fille du général Alexandre von Bilderling. De leur union sont nés quatre enfants.
Paul Jourdier termine sa carrière active en 1961. Il meurt le à Neuilly-sur-Seine[5]. Il est inhumé au cimetière de Verneuil dans la Nièvre.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Officier de la Légion d'honneur[Quand ?]
- Compagnon de la Libération, par décret du
- Croix de guerre – avec palme
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs, palme de bronze
- Croix du combattant
- Médaille coloniale avec agraffe « Maroc », « Sahara », « Érythrée », « Libye »
- War Medal 1939-1945 avec feuille de chêne, mention in a Despatch (Royaume-Uni)
- Commandeur de l'ordre du Ouissam alaouite (Maroc)
- Officier de l'ordre du Lion d'or de la maison de Nassau (Pays-Bas)
- Commandeur du Nichan Iftikhar (Tunisie)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Ordre de la Libération »
- « Les nivernais célèbres »
- « Grandes figures des spahis marocains »
- « Dernière charge à Umbrega »
- « PAUL JOURDIER », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Biographie sur le site de l'Ordre de la Libération : https://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/paul-jourdier
- Naissance en octobre 1907
- Naissance à Nevers
- Décès en avril 1995
- Décès à Neuilly-sur-Seine
- Décès à 87 ans
- Militaire français du XXe siècle
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Officier des Forces françaises libres (terrestres)
- Compagnon de la Libération
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Titulaire de la médaille coloniale
- Titulaire de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
- Officier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Officier de l'ordre d'Orange-Nassau
- Commandeur de l'ordre du Ouissam alaouite
- Commandeur de l'ordre du Nichan Iftikhar