Nicolas de La Brousse
Nicolas de La Brousse Comte de Verteillac | ||
Buste du comte de Verteillac dans la galerie des batailles du château de Versailles | ||
Naissance | à Saint-Martin-le-Pin |
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Décès | (à 47 ans) à Boussu-lez-Walcourt Mort au combat |
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Origine | Royaume de France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Maréchal de camp | |
Années de service | 1667 – 1693 | |
Conflits | Guerre de Hollande Guerre de la Ligue d'Augsbourg |
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Hommages | Buste dans la Galerie des batailles du château de Versailles | |
Autres fonctions | Gouverneur de Mons et du Hainaut | |
Famille | Famille de La Brousse | |
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Nicolas de La Brousse, comte de Verteillac, né le au château de Saint-Martin-le-Pin[1] et mort le à Boussu-lez-Walcourt près de Mons, est un militaire français pendant les guerres de Louis XIV, gouverneur de Mons et du Hainaut (1691).
Biographie
[modifier | modifier le code]Nicolas de La Brousse est le fils de Thibaud de La Brousse, seigneur de Verteillac, La Pouyade et Puyrigard, et de Bertrande du Chesne de Montréal, fille d'un avocat du roi au présidial de Périgueux[2].
Il commence sa carrière militaire au régiment d'infanterie des Gardes françaises. En 1667, il est promu au rang de capitaine, dans le régiment du Dauphin. Il suit ce dernier et participe aux campagnes de Flandre et de Franche-Comté. Vauban lui enseigne l'art des fortifications pendant un voyage à Lille et à Tournai[3].
En 1670, il est blessé au siège d'Épinal en Lorraine. Deux ans plus tard, il est de nouveau blessé, au siège de Maastricht en Hollande. De 1673 à 1675, il est aux ordres du vicomte de Turenne. En 1677, il est major de brigade, et présent aux sièges de Cambrai et de Valenciennes. L'année suivante, il est à ceux de Gand et d'Ypres.
Le , il devient lieutenant-colonel du régiment du Dauphin, puis brigadier des armées du roi en 1686.
En 1688, major général sous le commandement du Grand Dauphin, il est aux sièges de Philippsburg, de Frankenthal et de Mannheim.
En 1689, il défend la forteresse de Mayence pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il est commandant de celle d'Ypres en 1690.
Le , Verteillac est élevé au rang de maréchal de camp par Louis XIV. Le Roi-Soleil lui attribue la fonction de gouverneur de la place forte de Mons et de la province du Hainaut. Il est au siège de Furnes en compagnie du maréchal de Boufflers.
En 1692 il est nommé lieutenant du roi dans le Périgord.
Il est tué au combat durant l'été 1693, à Boussu-lez-Walcourt.
Hommage
[modifier | modifier le code]- Louis XIV dit de lui à sa veuve : « J'ai perdu dans le comte de Verteillac, le meilleur officier d'infanterie que j'ai eu depuis le maréchal de Turenne ».
- Son buste est dans la galerie des batailles du château de Versailles.
Figure | Blasonnement |
Armes de Nicolas de La Brousse (1633-1711), comte de Verteillac, maréchal de camp
D'or au chêne arraché de sinople, englanté du champ ; au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or. |
Références
[modifier | modifier le code]- Bulletin de la Société historique et archéologique du Perigord, 1909, p. 175
- Pierre Jules de Bourrousse de Laffore, Nobiliaire de Guienne et de Gascogne : revue des familles d'ancienne chevalerie ou anoblies de ces provinces, antérieures à 1789, 1858, p. 38
- Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, vol. 69, p. 244-24
Sources
[modifier | modifier le code]- La vie de Nicolas de la Brousse, comte de Verteillac, maréchal de camps et armées du roy,... etc, 1736 (Gallica)
- Nouvelle Biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, Firmin-Didot Frères, 1861
- Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français, 1820