Marine syrienne
البحرية السورية Marine syrienne | |
Drapeau de la Marine syrienne | |
Création | 1946 |
---|---|
Pays | Syrie |
Allégeance | République arabe syrienne |
Type | Marine militaire |
Effectif | 6 500 |
Fait partie de | Forces armées syriennes |
Devise | Unité, Liberté, Socialisme |
Équipement | patrouilleurs - Lutte anti-sous-marine - frégates |
Commandant | Bachar el-Assad - Vice-amiral Taleb El-Berri |
modifier |
La marine syrienne, fondée en 1948 est la branche maritime des forces armées syriennes. Elle est peu active en mer Méditerranée. Son commandant actuel est le vice-amiral Taleb El-Berri[1].
La marine syrienne compte environ 3 700 personnes auxquelles s'ajoutent quelque 2 500 réservistes. Les jeunes appelés y passent 18 mois (au lieu de 21 mois dans l'armée de terre). Ses bases sont situées dans les ports d'Al Badya, de Baniyas, de Lattaquié, et la principale à Tartous. Cette dernière accueille aujourd'hui la seule base navale russe à l'étranger, ex-URSS exclue.
Historique
[modifier | modifier le code]L'accord intergouvernemental soviéto-syrien de 1971 permet l'implantation d'une base navale soviétique dans le port de Tartous. La 5e escadre opérationnelle soviétique y mène ses opérations alors face aux forces navales de l'OTAN en Méditerranée, en particulier la 6e flotte de l'US Navy.
Durant la guerre du Kippour, la bataille de Lattaquié vit la destruction de plusieurs navires syriens et conduisit le reste de la flotte à l'inaction.
L'escadre soviétique est dissoute en 1991. Les navires de guerre russes ont rarement fait escale en Syrie après cette date[2] néanmoins le conflit syrien a entrainé un intérêt russe croissant pour la Syrie qui s'est traduit par un nouvel accord d'installation d'une base navale à Tartous pour une durée de 99 ans.
Flotte
[modifier | modifier le code]Frégates
[modifier | modifier le code]- 1 Petya III RSA en 2017.
2 frégates ont été réceptionnées en 1975, en provenance de la flotte soviétique... (armement : deux tourelles bitubes de 76 mm, quatre lance-roquettes ASM RBU-2500, deux systèmes de largage de charges de profondeur, une capacité d'emport de 22 mines et des lance-torpilles (où il s'agit de systèmes de 460 mm, ou d'un triple lanceur de 533 mm)[3]). Probablement retirées du service en 2017, l'une des deux a servi de cible à un exercice de la Marine russe et a été coulée au large de Tartous.
Patrouilleurs
[modifier | modifier le code]- 4 à 8 patrouilleurs de classe Osa I,
- 8 à 10 patrouilleurs de classe Osa II, armés d'une version améliorée du missile SS-N-2 Styx.
Vedettes rapides
[modifier | modifier le code]- 5 à 9 vedettes lance-missiles de la classe Komar.
Auxiliaires
[modifier | modifier le code]- 3 bâtiments de débarquement amphibie de Classe Polnochny-B (Projet 771),
- 1 navire de guerre des mines de classe Sonya,
- 3 navires de guerre des mines de classe Yevgenya.
- 1 navire école (Al-Assad).
Hélicoptères de Lutte anti-sous-marine
[modifier | modifier le code]Enfin, la marine syrienne a une composante héliportée, basée sur la base aérienne de Lattaquié, qui sert aussi d'aéroport international. Cette base abrite le 618e Escadron, qui aligne :
- Kamov Ka-25 Hormone (dont sont dérivés les Helix), 3 en 1985[4]. 5 en 1987[5]. Aucun enregistré en 1999.
- 4 Kamov Ka-28 (Helix-A),
- 20 Mi-14PL (Haze-A).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Ambassade de France en Syrie », sur ambafrance-sy.org (consulté le ).
- RIA Novosti, MOSCOU, 2 août 2010
- Google Earth
- Jean Labayle-Couhat, Flottes de combat 1986, Éditions maritimes & d’outre-mer, , 890 p., p. 681.
- « World Air Force 1987 pg. 91 », flightglobal.com (consulté le )