Lureuil
Lureuil | |||||
La mairie en 2017. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre | ||||
Arrondissement | Le Blanc | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Brenne - Val de Creuse | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Multon 2020-2026 |
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Code postal | 36220 | ||||
Code commune | 36105 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
268 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 44′ 41″ nord, 1° 02′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 90 m Max. 151 m |
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Superficie | 22,04 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Le Blanc (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Blanc | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Lureuil est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située dans l'ouest[1] du département, à la limite avec le département d'Indre-et-Loire. Elle est située dans la région naturelle de la Brenne, au sein du parc naturel régional de la Brenne.
Les communes limitrophes[1] sont : Lingé (3 km), Tournon-Saint-Martin (7 km), Martizay (7 km), Douadic (7 km), Pouligny-Saint-Pierre (7 km) et Bossay-sur-Claise (11 km).
Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Le Blanc (12 km), Châteauroux (50 km), La Châtre (74 km) et Issoudun (75 km).
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Vue aérienne de la commune en 2006.
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Brenne, les Chaumes et la Verrerie[2].
Géologie et hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 751 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Martizay à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 774,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 6, 20, 32, 60, 62 et 975[10].
Les gares ferroviaires les plus proches sont les gares de Châtellerault[10] (44 km) et Argenton-sur-Creuse[10] (47 km).
Lureuil est desservie par la ligne Q du Réseau de mobilité interurbaine[11].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[10], à 61 km.
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La rue de la Mairie en 2017.
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Le panneau d'entrée d’agglomération en 2017.
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L'arrêt de bus L'Aile Bleue en 2017.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Lureuil est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Blanc, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,6 %), forêts (19,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), terres arables (16,2 %), eaux continentales[Note 2] (1,5 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[17] de la commune :
Date du relevé | 2013 |
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Nombre total de logements | 143 |
Résidences principales | 58,5 % |
Résidences secondaires | 30,6 % |
Logements vacants | 10,9 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 68,7 % |
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Lureuil est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Brenne, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 142 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 138 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]La commune fut rattachée de 1973 à 2015 au canton de Tournon-Saint-Martin.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]La commune dépend de l'arrondissement du Blanc, du canton du Blanc, de la première circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Brenne - Val de Creuse[13].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2021, la commune comptait 268 habitants[Note 3], en évolution de +0,75 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dépend de la circonscription académique du Blanc.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Équipement culturel
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.
Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]La commune se situe dans la zone d’emploi du Blanc et dans le bassin de vie du Blanc[13].
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage des fromages Pouligny-saint-pierre[33] et Sainte-maure-de-touraine[34].
Un restaurant est présent dans la commune, il est nommé « Auberge du Grèbe ».
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Le restaurant « Auberge du Grèbe » en 2017.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]- Château de La Brosse (XIXe siècle)
- Château de Pazereux
- Église Saint-Jean-Baptiste (XIXe siècle)
- Monument aux morts
- Colombier du XVIIe siècle et fontaines de l'ancienne commanderie[35].
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L'église Saint-Jean-Baptiste en 2017.
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Le colombier du XVIIe siècle en 2014.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Philibert de Naillac (1396-1421), 34e grand maître des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
- Henri Pougeard-Dulimbert ou Pougeard du Limbert, (1817-1898), haut fonctionnaire français, préfet sous la Deuxième République puis le Second Empire.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André-Félix Aude, Lureuil, commanderie de Malte en Berry (1453-1940), Association des Amis du Colombier, Lureuil, 135 p., 2015 (ISBN 978-2-9552336-0-3).
- Jean-Paul Gires, Le commando OSS américain du prince Obolensky et la Résistance en Berry, préface de Patrick Grosjean, 173 p., Alice Lyner, 2020 (ISBN 978-2-918352-94-5).
- Jean-Paul Gires, "Le Verrou de Lureuil, l'embuscade du 28 août 1944", in Lureuil, Terre de Brenne, Terre d'histoire, Terre hospitalière, p. 260-267, Les Amis du Colombier de Lureuil, 2022 Modèle:ISBN\9782900683088.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
- « Lureuil » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
- « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lureuil et Martizay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Martizay », sur la commune de Martizay - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Martizay », sur la commune de Martizay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Lureuil », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Lureuil ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Blanc », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de l'Insee : Lureuil, consulté le 6 septembre 2016.
- « Les risques près de chez moi - commune de Lureuil », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- Site du Monde.fr : Lureuil, consulté le 21 septembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Pouligny-Saint-Pierre, consulté le 15 août 2014.
- « Sainte-maure-de-touraine », sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité, consulté le 19 février 2018.
- « Un dimanche patrimonial et artistique », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre, .