Louis de Bassompierre
Louis de Bassompierre | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | à Paris |
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Père | François de Bassompierre | |||||||
Mère | Marie-Charlotte de Balzac d’Entragues | |||||||
Décès | (à 65 ans) à Paris |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Dernier titre ou fonction | Évêque | |||||||
Évêque de Saintes | ||||||||
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Évêque désigné d'Oloron | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
Abbé commendataire de Saint-Georges de Boscherville Abbé de Chézy-sur-Marne Premier aumônier de Philippe de France, duc d'Orléans |
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Louis de Bassompierre est un religieux français né le à Paris et mort le à Paris, évêque de Saintes à compter de 1648.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et famille
[modifier | modifier le code]Louis de Bassompierre est issu par son père d'une grande famille de Lorraine. Le nom allemand de la famille est Betstein et son nom français Bassompierre. Il est le fils illégitime du maréchal de France François de Bassompierre (1579-1646) et de Marie-Charlotte de Balzac d’Entragues qui ne se sont jamais mariés.
Fonctions religieuses
[modifier | modifier le code]Louis de Bassompierre est élevé par un cousin de sa mère, Charles de Balsac, évêque de Noyon, et il étudie pendant dix ans au Collège de Navarre, suit des cours de théologie à la Sorbonne et obtient une licence de droit canon. Son tuteur lui obtient d'être pourvu en commende de l'abbaye Saint-Georges de Boscherville dans le diocèse de Rouen de 1626 (alors qu'il n'a que 16 ans) à sa mort, où il introduit la réforme de Saint-Maur en 1659. Il est également abbé de Chézy-sur-Marne (1626-1647)[1] et de Saint-Volusien à Foix (1658)[2]
Il est membre des palinods de Rouen en 1641[3]. Il est ordonné prêtre quelques années avant d'être désigné comme évêque d'Oloron en Béarn. Il est nommé le 7 décembre évêque de Saintes et consacré à Paris le dans l'église de la Visitation à Paris par Henri de Béthune l'archevêque de Bordeaux. Il reste fidèle à Mazarin pendant la Fronde bien que son siège épiscopal se trouve dans une région dominée par les partisans de Condé[4]
En 1655, il vend l'hôtel de Bassompierre[5], place Royale (aujourd'hui 23 place des Vosges) à Paris. Il est le premier aumônier de Philippe de France, duc d'Orléans. Il meurt le après vingt-cinq jours de maladie[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Alexandre-Eusèbe Poquet, Notice historique et archéologique sur le bourg et abbaye de Chézy-sur-Marne, , 50 p., p. 29
- (en) Joseph Bergin, The Making of French Episcopate (1589-1661), Yale University Press, 1996 (ISBN 978-0300067514) p. 570
- Joseph André Guiot, Les Trois Siècles palinodiques ou, Histoire générale des palinods de Rouen, Dieppe, etc., Rouen, A. Lestringant, , p. 83-84
- Mémoires lus a la Sorbonne dans les séances extraordinaires du comité impéial, Paris, 1865, vol. 2, p. 313.
- Notice no PA00086124, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Lettres, Mme de Sévigné
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Charles Dangibeaud, Louis de Bassompierre, évêque de Saintes, Luçon, S. Pacteau, , 43 p. (OCLC 461653082)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la religion :
- Biographie de Louis de Bassompierre