Laurent Flieder
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Romancier, professeur d'université, spécialiste de la littérature, écrivain, érudit littéraire |
Laurent Flieder, né le à Paris, est un écrivain et un enseignant-chercheur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Laurent Flieder entre à l'école normale supérieure de Saint-Cloud en 1978. Agrégé de lettres modernes, sa curiosité le porte vers les écrits de Jean Tardieu et « par l'émoi des mots », titre de sa thèse où il croise les œuvres de Francis Ponge, d'Henri Michaux et de Jean Tardieu. De sa fréquentation avec ce dernier et son œuvre naissent plusieurs émissions de Radio (l'artisan et la langue)[1] et de nombreuses communications, notamment celle de Cerisy[2],[3]ainsi qu'un livre, Jean Tardieu ou la présence absente [1993][4].
Voyageur sans frontière, passionné par « la petite Reine », il est nommé maître de conférences à Paris X, au Pôle Métiers du Livre de St Cloud, puis en littérature à l'Université Paris VII (UFR LAC de l’Université Paris Diderot,devenue Université Paris-Cité, ou il crée successivement le parcours "édition", le parcours "métiers de l'écrit et en 2013 le Master "Professionnels de l'écrit" qu'il dirige jusqu'en 2022). Dans le cadre de ses travaux universitaires, il publie de nombreux articles, parfois issus de collaboration, comme Le récit de vie ou l'impudeur d'écrire[5], des ouvrages critiques sur la poésie Poétiques de Robert Desnos[6] et le roman dont Le Roman Français Contemporain [7]. En 2003, il fait partie avec Claude Ber, Jean-Michel Maulpoix, Benoît Conort, François Bon et Patrick Souchon de l'équipe fondatrice de Carrefour des écritures, dont le but est le développement de la littérature contemporaine et des pratiques d’écriture de création dans l’enseignement scolaire et universitaire et dans le champ social et culturel[8]. Plus récemment, il dirige le numéro 97 de la revue Brèves consacré en 2011 au romancier Hubert Haddad. Il participe en 2012 au Guide du Paris Surréaliste, Éditions du Patrimoine (Centre des monuments nationaux), ainsi qu'à l'ouvrage collectif Les destinataires du moi: altérités de l'autobiographie, où il s'en prend aux dérives de l'autobiographie française contemporaine. Il consacre plusieurs travaux à l'écrivain Frédérick Tristan (auteur de plus de cinquante d'ouvrages, prix Goncourt 1983), notamment des entretiens radiophoniques et un ouvrage monographique portant sur son œuvre Frédérick Tristan, l'Affabulateur fabuleux[9],[10], Le Passeur ed., 2014.
Écrivain, il a publié cinq romans, Alter Ego, HB éditions (2002), Le Machiniste, Grasset (2005)[11], L'enfant qui grimpait jusqu'au ciel, Grasset (2008) [12] et, en collaboration avec Dominique Lesbros, un roman d'un autre genre, La folle histoire de l'urinoir qui déclencha la guerre, JC Lattès (2014) début d'un nouveau cycle romanesque qui se poursuit avec La folle histoire du Picasso que personne n'a jamais vu, JCLattès (2016). .
Selon lui, plus qu'au cinéma et qu'à l'actualité, c'est au roman qu'il revient d'approcher la gravité, de peindre la détresse et de prendre du recul[13]. Il le répète dans Le Nouveau Recueil, revue trimestrielle de littérature et de critique[14].
« Au-delà du roman il y a donc, il y aura donc, il faut qu'il y ait le roman encore et toujours car il est la porte ouverte à tous les possibles. Il est ce qu'il y aura après ; ce qu'il aurait pu y avoir si ; ce qu'il y aura quand ; ce qu'il y aurait à condition que, et également ce qu'il y a ici, et là, et à côté, là où on n'ira jamais, là où on aimerait tant, là où ce n'est déjà plus, là où pour rien au monde. »
Il a également produit sur France Culture plusieurs émissions, notamment dans le cadre des Ateliers de Création Radiophonique ( "Jérusalem", "Panne d'âme à Panama") et des séries d'entretiens avec les écrivains Jean Tardieu("L'artisan et la langue") et Frédérick Tristan ( "A Voix Nue", 2009)[15]
Thématiques de l'œuvre
[modifier | modifier le code]On peut distinguer deux périodes dans le travail romanesque de Laurent Flieder : un premier cycle de trois romans, formant trilogie, où il explore trois formes différentes de franchissement des limites de l'humain et un second cycle, plus libre, qui laisse une plus grande place à l'humour.
Comme des dieux
[modifier | modifier le code]Dans Alter Ego[16], c'est la capacité - et le risque - pour un homme de se reproduire seul, par les moyens de la science: le roman interroge, au moyen d'un ensemble de documents "véridiques" formant une sorte de puzzle, l'intériorité et le destin d'un jeune garçon lorsqu'il découvre qu'il a été fabriqué, cloné, par son père[17].
Dans Le Machiniste, la langue du XVIIIe siècle est mise à profit pour reconstituer, tel un manuscrit retrouvé, les confidences de celui qui fut le valet de Leibniz lorsque celui-ci, à la fin de sa vie, en 1714, à la suite de la rencontre d'un artisan ingénieux, se trouve mis devant l'évidence de l'existence du mouvement perpétuel. La science peut y faire roman[18]Le roman raconte par l'anecdote vécue cette découverte proprement révolutionnaire mais aussi et surtout le complot qui aurait permis qu'elle demeurât jusqu'à nos jours inconnue de tous[19]...
Enfin L'enfant qui grimpait jusqu'au ciel retrace, de l'intérieur la vie et le vécu d'une victime du "star system" qui s'est trouvé transformé en quasi-surhomme par la grâce de la science et la pression de la finance et des médias[20]. C'est l'histoire, inspirée de très près d'un fait réel, d'un champion cycliste "meilleur grimpeur du monde" (Marco Pantani) au plus fort du scandale de l'E.P.O. Au moyen d'une enquête de terrain très poussée, le roman raconte le quotidien, les tricheries, les espoirs, le mode de vie - et le destin tragique de ces héros d'aujourd'hui que tout incite à vivre au-delà de toutes limites
La folle histoire
[modifier | modifier le code]En 2014, il travaille à un nouveau cycle romanesque, nettement plus fantaisiste, pastichant le ton et la forme du roman feuilleton. Centré sur les utopies d'un monde perdu, celui du vingtième siècle à ses débuts. il s'agit de révéler certains aspects essentiels de l'Histoire telle qu'elle n'a pas eu lieu. Ainsi le premier volume, La folle histoire de l'urinoir qui provoqua la guerre, (écrit en collaboration avec l'écrivaine et journaliste Dominique Lesbros) imagine la conception, dans le Paris de la Belle Époque, d'une Exposition universelle délirante, à visée pacifique et sociale, à laquelle prennent part les artistes de l'avant-garde (Apollinaire, Erik Satie, Marcel Duchamp) . Saturée de personnages et de rebondissements, l'intrigue raconte la mise en place de ce projet et surtout la terrible machination qui, menant à la guerre, finit par en avoir raison.
Toujours sur le mode du roman feuilleton, La folle histoire du Picasso que personne n'a jamais vu (JC Lattès, ) reprend les personnages fictifs du volume précédent et les plonge dans le Montparnasse des Années folles, aux prises avec les débordements dadaïstes et les dérives de l'avant-garde artistique, dans la genèse et la mystérieuse disparition de la toile la plus secrète et la plus sensationnelle du maître catalan. Dans les dernières pages, l'apparition de Marcel Proust, désespéré de s'être fait dérober le manuscrit de son roman destiné au prix Goncourt, laisse deviner le thème d'un troisième opus de la série.
Réception
[modifier | modifier le code]La réception de l'œuvre de Laurent Flieder a été des meilleures[passage promotionnel], notamment pour son second roman, qui lui a valu d'être comparé à Umberto Eco dans les colonnes du Figaro[21]. « Si Umberto Eco a longuement disserté sur le pendule de Foucault, Laurent Flieder fait ses gammes sur le mouvement perpétuel. Ne serait-ce pas une " Invention" de Bach? » ou a Patrick Suskind par Marc Riglet[22].
Son travail sur le dopage dans le cyclisme a été également apprécié des connaisseurs [23]. « Laurent Flieder ne juge pas. Ni hagiographie, ni réquisitoire, son roman déroule le fil d'une inévitable sortie de route avec la rigueur d'un rapport de gendarmerie, la froideur d'un rapport d'autopsie et la flamme d'un Daniel Mangeas de littérature. De cols en cols, de rails de coke en nuits blanches, on suit, parfois, on dépasse, souvent, les tristes héros du cyclisme d'aujourd'hui. Un Jan, un Jalabert, un Luc, un vieux Riis... Pas de Richard. Nicco lui préfère évidemment Charly Gaul. Et puis, il y a L.A., créature de quelque ingénieur allumé de la NASA. Comme si Nicco avait compris avant tous qu'un tel monstre froid ne pouvait être autre qu'un personnage de mauvaise science fiction. Qui mieux que lui, déjà à moitié mort, pour le comprendre ? »
Néanmoins c'est La folle histoire de l'urinoir qui a reçu l'accueil le plus enthousiaste: "Décors kitsch, héros déjantés, humour burlesque : ce roman-feuilleton est une réjouissante bouffée de folie. Un polar qui lorgnerait du côté de Maurice Leblanc, mais parsemé d’une multitude d’intrigues fantaisistes et de visages extravagants[24]." et qui a suscité de nombreux commentaires sur internet
ou: "Un dispositif romanesque où la bluette sentimentale côtoie le roman d’espionnage et la fresque sociale[25]. Sur le mode farfelu et débridé du feuilleton, une proposition iconoclaste pour revivre les enjeux éthiques et esthétiques de 1914[26],[27],[28],[29]
Dans le volume suivant, parfois jugé plus réussi que le précédent, "Laurent Flieder confirme son talent pour les intrigues échevelées. Crimes atroces, complots opaques et effluves du désir agitent un petit monde où Breton, Aragon et Soupault fréquentent Pablo Picasso dans un univers mâle où la grâce fulgurante d'une journaliste féministe aussi futée qu'affûtée est mieux qu'un antidote: une promesse d'insolence triomphante" ( P.J. Catinchi, Le Monde, 11 novembre 2016)[30],[31],[32],[33].
Romans
[modifier | modifier le code]- Alter ego, HB édition (2002), (ISBN 2914581009).
- Le Machiniste (Grasset, 2005). À propos du mouvement perpétuel et de la rivalité des deux grands savants du XVIIIe siècle, Leibniz et Isaac Newton, qui se sont affrontés à ce sujet.
- L'enfant qui grimpait jusqu'au ciel (Grasset 2008): le héros découvre à 13 ans son talent pour le cyclisme... le roman fournit au public une meilleure compréhension pour les sportifs de haut niveau coincés dans la spirale infernale du dopage.
- La folle histoire de l’urinoir qui déclencha la guerre, avec Dominique Lesbros (Lattès, 2014), (ISBN 978-2-7096-4592-8). Comment les pensionnaires d'une maison close, en collaboration avec les artistes de l'avant garde, ont mis au jour le complot international visant à compromettre la dernière grande tentative pacifiste avant l'éclatement de la Première guerre mondiale.
- La folle histoire du Picasso que personne n'a jamais vu, JC Lattès 2016 (ISBN 9782709656764). Comment les mêmes ont inspiré la création, puis assisté à la disparition de la plus mystérieuse et de la plus émouvante des œuvres de Picasso.
Études littéraires
[modifier | modifier le code]- Par l'émoi des mots: la poésie à la recherche d'un nouveau langage, 1910-1950, (thèse) 1986.
- Jean Tardieu ou la présence absente, Nizet éditeur, Paris, 1993 (ISBN 2 7078 1168 8).
- Le Roman Français Contemporain; Seuil Memo numéro 99 du 15/04/1998 (ISBN 2 02 030934 3) ; critique du magazine littéraire [lire en ligne (page consultée le 23 juin 2011)] (EAN 9782020309349).
- Poétiques de Robert Desnos, journée d'étude du . ENS Éditions. Association des amis de Robert Desnos (ISBN 2 902126 30 1).
- L'Affabulateur Fabuleux, parcours dans l'œuvre de Frédérick Tristan, Le Passeur éditeur, à paraître
Ouvrages collectifs :
- Jean Tardieu, Laurent Flieder, Denis Podalydès - Finissez vos phrases! Gallimard Jeunesse, 2000 - 2070541355
2-902126-30-1
- Collectif, Dirigé par Constantin Tacou et F. Dax-Boyer. Cahier no 59 (ISBN 2851970739) Cahier de L'Herne no 59 : Jean Tardieu
- Laurent Flieder, Bibliographie sélective, in Arlette Albert-Birot et Claude Debon, Jean Tardieu, un poète parmi nous, [lire en ligne (page consultée le 23 juin 2011)]
- Laurent Flieder, Chansons, poèmes, poésies : le "comme si" et le "pas tout à fait", in Myriam Boucharenc et Claude Leroy, Présence de Philippe Soupault, colloque de Cerisy 1999 [lire en ligne (page consultée le 23 juin 2011)].
Sources
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- L'artisan et la langue, entretien avec Jean Tardieu, par Laurent Flieder, paru dans la revue Europe N° Jean Tardieu, 1986 [lire en ligne (page consultée le 23 juin 2011)].
- Laurent Flieder, La Tentation Cratylienne, Colloque "Jean Tardieu" - septembre 1998 [lire en ligne (page consultée le 23 juin 2011)].
- Laurent Flieder, La tentation cratylienne in Bibliographie sélective, Arlette Albert-Birot et Claude Debon, Jean Tardieu, un poète parmi nous, [lire en ligne (page consultée le 23 juin 2011)].
- Laurent Flieder, Jean tardieu ou la présence absente, librairie A-G Nizet, 3 mai 2000, (ISBN 2707811688).
- Laurent Flieder, Annie Ernaux, Pierre Bergounioux, Le récit de vie ou l'impudeur d'écrire
- Laurent Flieder, Poétiques de Robert Desnos ; en hommage à Marie-Claire Dumas, ENS Éditions, 1996 réédition avril 2002 [lire en ligne] (ISBN 2902126301).
- Laurent Flieder, Le Roman Français Contemporain; Seuil Memo 15/04/1998 (EAN 9782020309349).
- Carrefour des écritures sur fabula.org [lire en ligne (page consultée le 23 juin 2011)].
- « Critique en ligne. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Jean-Claude Bologne..
- « Fréderic Tristan, le passeur fabuleux. », sur Le passeur.
- Laurent FLieder, Le machiniste, Grasset et Fasquelle, 2 février 2005 (ISBN 2246671213).
- Laurent Flieder, L'enfant qui grimpait jusqu'au ciel, Grasset & Fasquelle, 30 janvier 2008 (ISBN 2246729211).
- Mathilde Grandjacquet, Roman, le mal-aimé des bibliothèques ? [lire en ligne (page consultée le 23 juin 2011)] Genève, 1999
- Le Nouveau Recueil, revue trimestrielle de littérature et de critique no 64,"Au-delà du roman", sept-novembre 2002, p. 110 [lire en ligne (page consultée le 01/03/2014)].
- A voix nue, à propos de Frédérik Tristan, [lire en ligne (page consultée le 23 juin 2011)].
- « Laurent Flieder raconte, dans ce premier roman, l'histoire d'Alex, clone d'Axel Gentil qui part à la quête de ses origines et se trouve entraîné dans un complot biotechnologique. À travers l'enquête menée par deux journalistes et les différents éléments qu'ils ont réussi à rassembler avant de trouver la mort, les pièces de ce puzzle éthique et scientifique se mettent en place (...) Ce récit, construit comme un polar, se lit avec un réel plaisir » in Le Monde, du 26 juillet 2002.
- Laurent Flieder [lire en ligne (page consultée le 01/03/2014)].
- « Avec toutes ces browneries, on avait fini par se demander si la science pouvait encore servir de prétexte romanesque sans que la littérature en sorte réduite à néant ou peu s'en faut. Le Machiniste met fin à nos doutes méthodiques. Ici, point de code fumeux ou d'armes de destruction massive ante ou post christique. Juste le récit d'une aventure humaine incroyable qui a pour cadre l'Allemagne de 1714(...) Ce n'est pas une machine de guerre mais c'est une bombe: son fonctionnement apporte la preuve de l'existence du mouvement perpétuel. Une notion vertigineuse pour l'Europe des savants, à commencer par Newton, désormais préféré à Leibniz par le roi d' Angleterre(...) Le style n'étouffe jamais la narration riche en rebondissements de ce conte cruel qu'on hésite à qualifier de pessimiste: toute transmission d'un savoir n'est-elle pas heureuse ? » de Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine, 16 avril 2005
- « Si l'on est devenu allergique à cette littérature romanesque qui oscille entre la psychologie et la sociologie des autres, manquant à coup sûr d'être Proust ou Balzac, alors il faut tout attendre de l'imagination. Sous ce rapport, Le Machiniste, deuxième roman de Laurent Flieder, nous comble. (...) C'est le jeune valet de Leibniz qui nous raconte cette histoire et la langue de son manuscrit " retrouvé" fleure bon son XVIII°. On ne vous dira pas pourquoi, à la fin, Voltaire, tenant à son bras une belle aventurière, ricane. Mais ceux qui ont aimé Le Parfum de Patrick Süskind ou La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier, ceux qu'enchantent l'imaginaire et le brio de l'écriture, ceux-là savoureront Le Machiniste de Laurent Flieder. » Marc Riglet, dans Lire, juin 2005.
- « L'auteur va jusqu'à prendre la peau, la vie, l'âme du héros, un certain Nicco, "turbulent et curieux petit italien qui rêve de devenir footballeur et d'oublier ses oreilles décollées qui le font souffrir". Mais Nicco ressemble plus à Pantani qu'à Babar et c'est heureux car si cela nous vaut de belles ascensions, cela nous vaut aussi de pathétiques descentes aux enfers du doute, du vice, de la drogue. Les champions, surtout les plus aériens, les grimpeurs, ceux qui sont appelés à tutoyer les anges, sont forcément les plus épris d'absolu, les plus captivants et donc Laurent Flieder en est devenu un. Il a pris la défroque de Pantani pour donner le change. Et l'illusion est parfaite. Flieder est Pantani. On porte le maillot rose avec lui, on le défend, on plonge dans la descente et en effet avec lui. Un jeu étonnant, vertigineux, déroutant. On ne prend pas la roue de Pantani, non, on est dans ses tripes,dans ses cellules grises, dans son sang, dans ses poches de sang et ailleurs aussi. » in Vient de paraitre, bulletin des nouveautés, mai-juin 2008
- Le machiniste de Laurent Fliender, Evelyne Lever, dans Madame Figaro, le 4 juin 2005.
- Marc Riglet, « "On ne vous dira pas pourquoi, à la fin, Voltaire, tenant à son bras une belle aventurière, ricane. Mais ceux qui ont aimé Le Parfum de Patrick Süskind ou La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier, ceux qu'enchantent l'imaginaire et le brio de l'écriture, ceux-là savoureront Le Machiniste de Laurent Flieder." », Lire,
- Article de Cyclisme dopage.com [lire en ligne (page consultée le 01/03/2014)].
- Marie Rogatien, « Article », Le Figaro Magazine,
- P.-J. Catinchi, « article », Le Monde,
- « Au boudoir écarlate ».
- « Encre nous ».
- « Micmag ».
- « Wordpress ».
- Lily, « la folle histoire du picasso que personne n'a jamais vu ch'est oune deliche ! », sur lilylit.wordpress.com, (consulté le ).
- Caroline Doudet, « La folle histoire du picasso de laurent flieder », sur leschroniquesculturelles.com, (consulté le ).
- Marie Torres, « La folle histoire du Picasso. », sur micmag.net (consulté le ).
- « La folle histoire du Picasso que personne n’a jamais vu de Laurent Flieder », sur songedunenuitdete.com, (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Journal LittéRéticulaire de Berlol [lire en ligne].
- Laurent Flieder, sur Gallica : [lire en ligne]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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