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Jules Andrade

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Jules Andrade (né le aux Batignolles et mort le à Brighton-les-Pins) est un physicien, mathématicien et horloger français.

Ancien élève de l’École polytechnique, il est par la suite professeur à l'université de Rennes[1].

Il prend position en faveur de Dreyfus en 1898, s'adressant au général Mercier : « Mon cher camarade [NB : polytechnicien][…] si Dreyfus est innocent, ce qui, je ne crains pas de le dire, me paraît de plus en plus probable, je te plaindrai de tout mon cœur. »[2]

Muté à l'université de Montpellier, il fut par la suite professeur pendant 26 ans à l'Institut de Chronométrie de l'université de Besançon.

Prix et distinctions

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Il est lauréat du prix Francœur en 1895 et du prix Poncelet en 1917.

  • Chronométrie (1908)
  • Le mouvement: mesures de l'étendue et mesures du temps, Paris, Félix Alcan, coll. «Bibliothèque scientifique internationale» (1911)
  • Les organes réglants des chronomètres (1920)
  • Horlogerie et chronométrie (1924)
  • Mécanique Physique, Nabu Press, Reprint 2010, (ISBN 978-1148526980)
  • Leçons de Mécanique Physique, Nabu Press, réédition 2010, (ISBN 978-1142270735)
  • La géométrie naturelle en deux livres

Notes et références

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  1. Léon Lecornu: Notice nécrologique sur Jules Andrade. In: Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences (1933), T196(12), p. 56.
  2. Sur son engagement dans l'affaire Dreyfus, voir sa notice du Dictionnaire biographique et géographique de l'affaire Dreyfus {https://dicoaffairedreyfus.com/index.php/2020/02/05/jules-andrade/}.

Liens externes

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