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Hollywood Records

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Hollywood Records
Description de l'image Hollywood_Records_main_logo.svg.
Filiale Disney Music Group (The Walt Disney Company)
Fondation 1990
Fondateur Michael Eisner
Statut Actif
Distributeur Universal Music Group[1]
Genre Divers (principalement pop et notamment hip-hop, country)
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Siège Burbank, Californie
Site web hollywoodrecords.go.com

Hollywood Records est un label discographique américain, fondé en 1989 par la Walt Disney Company[2]. Les productions du label sont initialement distribués par Elektra Records (filiale de Warner Music Group) aux États-Unis et au Canada, puis en 1995 par PolyGram Records. Depuis 1999, Universal Music Group s'occupe de la distribution des productions du label. Le label publie aussi les bandes-originales des films de Marvel Studios, des séries de ABC Studios ainsi que celles des productions des autres filiales de la Walt Disney Company.

Création et débuts (1990–1997)

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Ancien logo.

En , Hollywood Records signe un contrat avec le groupe Queen pour les États-Unis, celui avec Capitol Records arrivant à son terme tandis qu'EMI conserve le sien pour le reste du monde[3]. Ce contrat provoque une petite révolution dans l'industrie du disque car le label Hollywood Records existait depuis le début de l'année et en dehors de son affiliation avec le groupe de loisirs Disney, il est loin d'être considéré comme une major. Hollywood Records profite alors de cet ajout à son catalogue pour rééditer l'album du groupe Greatest Hits[4].

En 1991, Hollywood Records réalise une compilation sur 2 CD des best-of de Dave Clark Five baptisée The History of The Dave Clark Five qui restent l'une des deux seules compilations légitimes du groupe. Elle crée aussi un label pour le hip-hop baptisé Hollywood Basic. En , la société britannique Hollywood Recording Ltd dont l'activité avait cessé depuis est mise en liquidation[5]. En 1995, Hollywood Basic est intégré à l'actif d'Hollywood Records. En 1997, Hollywood Records lance une division spécialisée dans la musique country : Lyric Street Records.

Succès (1998–2012)

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En 1998, elle est intégrée au Buena Vista Music Group.

Après quelques années de développement, Hollywood Records rencontre le succès en 2003, avec l'album Metamorphosis de Hilary Duff, avec plus de trois millions d'exemplaires vendus aux États-Unis. le lancement de la carrière de Duff représente un nouveau modèle d'affaires pour le label, usant les synergies qui entourent la société, comme Disney Channel ou Radio Disney. les albums de Duff publiés sous Hollywood rencontreront un succès similaire, avec Hilary Duff publié en 2004, et Most Wanted publié en 2005[6]. Un même modèle est utilisé pour promouvoir des stars comme Demi Lovato, Miley Cyrus, Vanessa Hudgens et Selena Gomez dont les productions seront certifiés disque d'or et de platine.

En 2010, Hollywood absorbe les opérations du label Lyric Street Records. En 2011, Queen quitte EMI pour Island Records, dirigé par Universal, avec Hollywood comme distributeur nord-américain[7].

Ken Bunt (depuis 2012)

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En , après 14 ans de succès, Bob Cavallo se retire de la présidence du groupe, et Ken Bunt est nommé président du groupe. Plusieurs changements sont effectués sous son mandat, notamment le départ à la retraite de cadres de longue date de l'ère Cavallo, comme Abbey Konowitch, Justin Fontaine et Jhon Linda, et la nomination de nouveaux A&R comme Mio Vukovic et Mike Daly[8]. En , Disney Music Group et Universal Music Group annoncent l'élargissement de leur relation avec un nouvel accord commercial et créatif qui permet aux artistes d'Hollywood Records de collaborer avec les producteurs et les auteurs-compositeurs d'Universal[9]. Depuis 2013, Hollywood Records utilise également la marque DMG Nashville[10],[11] pour se spécialiser dans la musique country. Le label de genre est fondé pour fournir des licences musicales à Bigger Picture Music Group[12]. Après la fermeture de Bigger Picture en 2014, DMG Nashville sort son premier album studio ; Road Between de Lucy Hale[13].

Dès 2020, Hollywood Records publie une série d'EP sous le nom de Music for the Movement, avec des chansons de justice sociale et de protestation[14],[15].

Hollywood Basic

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Logo de Hollywood Basic.

Hollywood Basic est l'éphémère filiale hip-hop d'Hollywood Records, dirigée par Dave Funkenklein, qui a existé de 1990 à 1995[16], et qui n'a pas survécu à la transition de la distribution de sa maison mère vers PolyGram Records, et tous ses enregistrements ont été supprimés, à l'exception de ceux d'Organized Konfusion, qui ont été repoussés dans le cadre du nouvel accord. C'est le premier label à enregistrer DJ Shadow, en publiant son titre Lesson 4 (une référence à Double Dee et Steinski) en face B d'un single de 1991 du Lifers Group, un groupe de hip-hop composé de prisonniers de la prison d'État de l'East Jersey]à Rahway, dans le New Jersey. Il a également publié Shadow's Legitimate Mix en face B d'un single du groupe Zimbabwe Legit en 1992[17]. La sortie la plus médiatisée devait être BASIC Queen Bootlegs, une compilation de 10 titres de remixes et de réinterprétations hip-hop de morceaux du groupe de rock Queen, avec des noms de la liste et des invités tels que Ice Cube. Bien que le BASIC Beats Sampler ait confirmé sa date de sortie pour , l'album n'est pas commercialisé, bien qu'il ait depuis fuité en ligne. D'autres sorties notables sont à mettre à l'actif d'Organized Konfusion : son deuxième album, Stress : The Extinction Agenda (1994), est largement acclamé[18].

Le label a également accueilli Charizma et Peanut Butter Wolf, bien qu'à la suite de la mort par balle de Charizma en 1993, la musique enregistrée par le duo pour le label n'ait pas été publiée. Cette situation incitera plus tard Peanut Butter Wolf à fonder Stones Throw Records afin de rendre cette musique disponible[19]. Parmi les artistes inscrits sur la liste d'Hollywood BASIC, on trouve Charizma et Peanut Butter Wolf, Lifers' Group, Organized Konfusion, Raw Fusion, Hi-C, et Zimbabwe Legit.

Distribution

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Le label Hollywood Records ne distribue pas lui-même ses productions, tout comme sa maison-mère le Disney Music Group. Il a signé plusieurs accords de représentation à l'international avec Universal Music Group[20], en Russie avec Warner Music Group[21], et au Japon avec Avex Music Creative.

Artistes actuels

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Anciens artistes

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Bandes-originales

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Quelques exemples de films et séries dont les bandes-originales ont été publiées par Hollywood Records :

Notes et références

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  1. (en) Marc Graser, « Ken Bunt Promoted to President of Disney Music Group », Variety, (consulté le ).
  2. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 267
  3. (en) Queen - History
  4. (en) Greatest Hits, Vols. 1 & 2 - Editorial Reviews, music.barnesandnoble.com.
  5. (en) Walt Disney Holdings, « Walt Disney Holdings - Full group accounts made up to 30 September 1994 » [PDF], sur Companies House, (consulté le ).
  6. (en) Ben Sisario, « A Musical For Tweens Captures Its Audience », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  7. (en) Mike Collett-White, « Queen Signs To Universal, Preps Remastered Albums », Billboard Magazine, (consulté le ).
  8. (en) Nikki Finke, « Ken Bunt Will (LA Version) Run Disney Music Group In 2012 When Bob Cavallo Retires », sur Deadline Hollywood, (consulté le )
  9. (en) « Universal Music Group (UMG) & Disney Music Group (DMG) expand agreement globally »,
  10. (en) « Hollywood Records, inc. », Arkansas Secretary of State (consulté le ).
  11. (en) « See Lucy Hale Live in LA! », Hollywood Records (consulté le ) : « ...you agree to the terms of this promotion and to receive future email updates from DMG Nashville and Lucy Hale (...) hold harmless and defend Lucy Hale, Hollywood Records, Inc., Clear Channel Broadcasting, Inc., and all of their parents, subsidiaries, affiliates and agents... ».
  12. (en) Jessica Nicholson, « Bigger Picture Group Teams With DMG For Music Licensing », Music Row, (consulté le ).
  13. Joseph Hudak, « Nashville Record Label Closes Up Shop », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) « I Can't Breathe », sur Andscape (consulté le )
  15. (en) « Second volume of Music for the Movement », sur cbs.com (consulté le ).
  16. (en) « Disney's Rap Label Shows Conviction », sur Chicago Tribune, Los Angeles Daily News, (consulté le )
  17. (en) Peter Shapiro, Rough Guide to Hip-Hop, Londres, Rough Guides/Penguin Books, , p. 102.
  18. (en) Peter Shapiro, Rough Guide to Hip-Hop, Londres, Rough Guides/Penguin Books, , p. 291.
  19. (en) Peter Shapiro, Rough Guide to Hip-Hop, Londres, Rough Guides/Penguin Books, , p. 351.
  20. (en) Marc Graser, « Ken Bunt Promoted to President of Disney Music Group », Variety,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. (en) Vladimir Kozlov, « Disney, Warner Music Strike Russia Distribution Deal », The Hollywood Reporter,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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