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Henri Rouart

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Henri Rouart
Henri Rouart par Degas
Fonction
Maire de La Queue-en-Brie
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Rouart (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Stanislas Henri Rouart
Nationalité
Formation
Activités
Père
Alexis-Stanislas Rouart (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Alexis Rouart (d)
Eugène Rouart
Ernest Rouart
Louis Rouart (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Jean-Marie Rouart (arrière-grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Artillerie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
Conflit
Mouvement
Maîtres
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 9557-9558, 2 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
La Terrasse au bord de la Seine à Melun (d), L'Église de San Michele, près de Venise (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Henri Rouart, de son nom complet Stanislas-Henri Rouart (Paris, - Paris, ), est un ingénieur, industriel, artiste-peintre et collectionneur français.

Élève du lycée Louis-le-Grand à Paris, où il se lie d’amitié en classe de troisième avec Edgar Degas, Henri Rouart entre à l’École polytechnique[2] — Degas le prend comme modèle de son tableau « Portrait d’un polytechnicien[3] » — et devient un ingénieur inventif. On lui doit, entre autres, les tubes du réseau de la poste pneumatique de Paris, système d'acheminement rapide du courrier à Paris dans des boîtes cylindriques propulsées par air comprimé dans un réseau souterrain de tuyauterie[4],[5].

Rouart est capitaine d’artillerie pendant la guerre de 1870. Au cours du siège de Paris, où il dirige une batterie d'artillerie, il y retrouve son ami Degas, et ne le quittera plus.

À la cinquantaine, Rouart se consacre entièrement à sa passion de peintre. Ancien élève de Corot et de Millet, son art est proche des impressionnistes. Il participe à ce titre à des expositions à partir de 1868 et il est très fidèle aux expositions du groupe impressionniste[6] en étant présent lors de sept expositions sur les huit dès la Première exposition des peintres impressionnistes de 1874 chez Nadar[7]. Et il devient un collectionneur et un mécène reconnu de Delacroix, Courbet, Daumier, Millet, Corot, Manet, Berthe Morisot, Toulouse-Lautrec, Renoir, Puvis de Chavannes, Pissarro et Degas, entre autres. Trois expositions des impressionnistes se tiennent grâce à son appui financier et il aide aussi ses amis en leur achetant de nombreuses œuvres[6].

Henri Rouart et son fils Alexis
Edgar Degas, vers 1895
Neue Pinakothek, Munich

Henri Rouart a été maire de la commune de La Queue-en-Brie dans le département du Val-de-Marne entre 1891 et 1912.

Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (67e division) à Paris[8].

Après sa mort, en , sa fille et ses quatre fils décident de vendre sa fabuleuse collection. La vente rapporte une somme astronomique et marque le début de l'envol des prix des toiles impressionnistes[6].

Descendance

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Il est le père du peintre Ernest Rouart[9], grand-père du peintre Augustin Rouart et l'arrière-grand-père de l'écrivain et académicien Jean-Marie Rouart.

  • Tante Louise dans le salon atelier de la Rue de Lisbonne, vers 1884, huile sur toile, 97 × 129 cm, Collection particulière[10]

Bibliographie

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ouvrages
articles
  • Christophe Rameix : Henri Rouart in "L'école de Crozant, Les peintres de la Creuse et de Gargilesse" éd. Lucien Souny , Limoges 1991 page 83/84 (ISBN 2-905262-53-2) et réédition 2002.
  • Christophe Rameix : Henri Rouart in "Impressionnisme et postimpressionnisme dans la vallée de la Creuse" éd. Christian Pirot / La Simarre Joué lès Tours 2012 (ISBN 978-2-36536-008-1)
  • Annette Gelinet, « Henri Rouart, industriel et peintre », La Revue, Paris, Musée des arts et métiers, no 38,‎ , p. 16–25 (résumé)
  • Arsène Alexandre, « La collection de M. Henri Rouart », Les Arts, Paris, Goupil et Cie – Manzi, Joyant et Cie, no 6,‎ , p. 17–22
  • Christian Marbach, « Rouart, X 1853, l’ingénieur peintre », Bulletin de la SABIX, École polytechnique, no 52,‎ , p. 77–87 (lire en ligne)Paul Valéry, « Pièce sur l'art. Degas Danse Dessin », dans Œuvres II, Gallimard, coll. « Pléiade »
    Sur Henri Rouart à partir de la page 1165
  • Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, vol. 2, t. II, Paris, Robert Laffont, , 1185 p. (ISBN 978-2-221-05413-0) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références

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  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom ROUART Henri (consulté le )
  2. « Fiche matricule de Rouart, Stanislas Henry (X 1853 ; 1833-1912) », sur Bibliothèque centrale de l'École polytechnique.
  3. « Portrait d’un polytechnicien », sur Edgar Degas (1834-1917) - Le catalogue critique numérique, vers 1860.
  4. Élisa Le Briand et Anne-Laure Cermak, Le réseau avant l'heure : la Poste pneumatique à Paris (1866-1984), Comité pour l’histoire de La Poste, , p. 37.
  5. Christian Marbach, « Rouart, X 1853, l’ingénieur peintre », Bulletin de la Sabix. Société des amis de la Bibliothèque et de l'Histoire de l'École polytechnique, no 52,‎ , p. 77–87 (lire en ligne, consulté le )
  6. a b et c David Haziot, Le roman des Rouart, Paris, Fayard, , 416 p. (ISBN 978-2-213-66858-1), Pages 86 et 87 et 297 à 305
  7. Monneret 1981, p. 234
  8. Voir sur le site des Amis et passionnés du Père-Lachaise.
  9. Époux de Julie Manet.
  10. Valérie Bougault, « Le Cercle enchanté de la famille Rouart », Connaissance des arts n° 613,‎ , p. 54

Articles connexes

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Liens externes

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