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Furyfest

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Furyfest
Hardcore Furyfest
Genre Musiques extrêmes :
Heavy metal, hard rock, punk rock, punk hardcore
Lieu Val-de-Moine, Loire-Atlantique (2002)

Rezé, Loire-Atlantique (2003)
Le Mans, Sarthe (2005)

Période juin
Capacité de 400 à 30 000 festivaliers
Date de création 2002
Fondateurs Ben Barbaud
Organisateurs C.L.S Crew puis Fury Events

Furyfest est un festival de musique extrême (punk hardcore, metalcore, grindcore, metal extrême, etc.) créé en 2002 sous le nom de Hardcore Furyfest.

La deuxième édition a lieu à Rezé en 2003, puis le festival s'installe au Parc des expositions du Mans[1] sous le nom de Furyfest. Le festival n'a plus lieu, car l'entreprise qui gérait ce festival a rencontré des problèmes financiers et matériels, et dépose le bilan fin 2005. Le successeur du Furyfest est le Hellfest qui se déroule désormais à Clisson (Loire-Atlantique).

Lancements et débuts

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Une première association est créée en 2000 à Clisson sous le nom de « CLS CREW » dans le but d'organiser des concerts de metalcore et de punk hardcore dans la région de Nantes, ce qui permet de programmer des groupes comme Arkangel ou Poison the Well. Le succès rencontré par ces concerts permet de lancer un premier festival en . Celui-ci prend le nom de Furyfest et réunit 400 personnes devant Agnostic Front, à Clisson, dans une salle du complexe sportif du Val-de-Moine[2],[3].

Le festival est relancé les années suivantes. Celui-ci attire 7 000 personnes pour Sick of It All et Youth of Today en 2003[4]. Le format passe à deux jours et, faute de disponibilité de salle à Clisson, la Halle de la Trocardière (Rezé) héberge cette seconde édition. Le fonctionnement du festival est lui aussi revu : l'association « MAN.IN.FEST » est créée pour se charger de l'organisation de celui-ci[2], l'édition 2003 ayant dégagé 30 000 euros de bénéfices, Benjamin Barbaud, un des fondateurs, devient salarié de la structure[5]. En 2004[2], le festival déménage au Mans et se tient au Parc des expositions faisant face au circuit Bugatti[6],[7] où il attire 21 000 spectateurs pour Slipknot et Soulfly.

Après un déficit en 2004, l'édition 2005 héritant du passif, l'équipe organisatrice se décide à léguer les droits du festival à d'autres promoteurs et à se limiter à l'organisation. Cette fois-ci 30 000 entrées sont enregistrées au Mans, en trois jours, pour assister sur trois scènes aux concerts de Slayer, Motörhead, ou Anthrax, mais les problèmes financiers s'aggravent[2], avec la disparition des promoteurs partis avec 600 000 euros de recette[5], ce qui signe la fin de ce festival[2],[8],[9].

En 2006, avec de nouveaux producteurs, le festival reprend forme et devient le Hellfest[4],[8].

Programmation

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  • Agnostic Front
  • Burn Hollywood Burn
  • Inside Conflict
  • Right For Life
  • Skarhead
  • Strife
  • Value Driven
  • Revive

Notes et références

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  1. Festival : Fury Fest - Parc des Expositions - VisualMusic.org, 27 juin 2004
  2. a b c d et e « Hellfest », sur hellfest.fr (consulté le ).
  3. Arte Tracks 2020, 5e minute
  4. a et b « Highway to Hellfest : rencontre avec le créateur du festival | Les Inrocks », sur lesinrocks.com (consulté le ).
  5. a et b Stéphane Vandangeon, « Musique. Le pape du metal », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  6. « Rezé ne veut plus de Furyfest, grand festival de musique hardcore », Presse Océan,‎
  7. Vanessa Ferrere, « Cinq choses à savoir sur le festival Hellfest », L'Express, .
  8. a et b « A Clisson, décibels du heavy metal et public paisible pour la "fête de l'enfer" », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « 30 000 fans au Furyfest mais une belle ardoise », Presse Océan,‎

Articles connexes

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Bibliographie

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