Friville-Escarbotin
Friville-Escarbotin | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Abbeville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Vimeu (siège) |
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Maire Mandat |
Nicole Morel 2020-2026 |
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Code postal | 80130 | ||||
Code commune | 80368 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Frivillois | ||||
Population municipale |
4 486 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 506 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 05′ 29″ nord, 1° 33′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 55 m Max. 112 m |
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Superficie | 8,86 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Friville-Escarbotin (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Friville-Escarbotin (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Friville-Escarbotin (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.ville-friville-escarbotin.fr | ||||
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Friville-Escarbotin [fʁivil ɛskaʁbɔtɛ̃] est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Cette commune du Vimeu industriel a connu un développement économique régulier, favorisé par une activité manufacturière longtemps dominée par la petite métallurgie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Friville-Escarbotin est un bourg picard du Vimeu situé, à vol d'oiseau, à 5,4 km au nord-ouest de Feuquières-en-Vimeu[1], à 10 km d'Eu-Le Tréport[2], à 20,7 km à l'ouest d'Abbeville[3], à 38 km au nord-est de Dieppe[4], à 57,8 km au nord-ouest d'Amiens[5].
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes:
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cayeux-sur-Mer à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 761,1 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Friville-Escarbotin est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Friville-Escarbotin[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[13],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,7 %), zones urbanisées (27,1 %), prairies (11,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]L'habitat s'est principalement développé le long de la route départementale 2 (D 2), véritable épine dorsale de l'agglomération.
La commune s'est dotée d'un plan local d'urbanisme (PLU).
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 288, alors qu'il était de 2 273 en 2014 et de 2 096 en 2009[I 2].
Parmi ces logements, 88 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 10,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 84,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 15,5 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Friville-Escarbotin en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,8 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 56,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (55,2 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Friville-Escarbotin[I 2] | Somme[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 88 | 83,2 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,8 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10,2 | 8,5 | 8,2 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]L'axe routier le plus important est la route départementale 925 qui permet de rejoindre, à l'ouest, la côte picarde ou normande (Le Tréport à 16 km) ou, à l'est, le chef-lieu d'arrondissement : Abbeville (à 25 km)[17].
L'autoroute A28 est joignable à sa sortie dite « Vimeu », no 24, sur le territoire de la commune de Tours-en-Vimeu, à 14 km[17].
En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars no 2, no 5 (Cayeux - Friville-Escarbotin - Abbeville et Mers-les-Bains - Friville - Abbeville) et no 7 (Lanchères - Friville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[18].
La ligne Abbeville - Le Tréport passe à Feuquières-en-Vimeu où deux haltes permettent d'utiliser le transport par voie ferrée. Elle est fermée depuis le .
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Pour Friville, Frivilla est cité dès 1185 par Thibaut, évêque d'Amiens.
- La première mention d'Escarbotin est datée de 1557 par Ernest Prarond et confirmée en 1646 dans l'Histoire ecclésiastique d'Abbeville.
- Belloy est mentionné également dès 1646 par la même source : Histoire ecclésiastique d'Abbeville[19],[20].
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Une motte féodale a été identifiée sur le territoire communal.
Dès 1185, Hugues de Friville est aussi cité comme seigneur de Béthencourt[21],[22].
En 1214, le cartulaire de l'abbaye de Séry, mentionne Laurent, seigneur de Friville, chevalier, fils de Girold qui confirme la donation de cinq journaux de terre, faite par son oncle Willaume de Friville au profit de l'abbaye[21].
Les Coppequesne sont seigneurs de Friville de 1419 à 1789. La seigneurie passe aux Hardivilliers par le mariage, en 1791, de Marie-Henriette de Coppequesne avec son cousin germain, Éléonore Jean d'Hardivilliers[23].
Temps modernes
[modifier | modifier le code]L'abbaye de Séry possède le fief de Friville jusqu'en 1577. Elle le vend alors à Reignier ou René de Roussel, supposé le fils de François de Roussel, écuyer, sieur d'Escarbotin et Friville en partie[21].
Les Roussé possèdent la seigneurie d'Escarbotin durant plus d'un siècle[23].
Les Cornu sont seigneurs de Belloy-sur-Mer durant deux siècles[23].
Les Montmignon sont propriétaires de la terre et de la seigneurie d'Escarbotin vers 1670[23].
Les cahiers de doléances de la commune sont consultables sur le site des archives départementales, p. 186 à p. 187[24].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Dès le 21 mai 1940, Friville est pratiquement vidée de ses habitants. Malgré le canon qui tonne et les raids aériens, beaucoup d'entre eux rentrent cependant chez eux après le 25 mai[25].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie de 1793 à 1985 du canton d'Ault, année où elle devient le chef-lieu du canton de Friville-Escarbotin[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 9 à 24 communes.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune était le siège de la communauté de communes du Vimeu Industriel, qui succédait au « SIVOM du Vimeu » (SVMV), créé en 1964.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[27] le Vimeu industriel et la petite communauté de communes du Vimeu Vert, dont les compétences, la fiscalité et le bassin de vie sont proches, envisagent de fusionner[28],[29],[30],[31].
Cette fusion intervient le et la commune est depuis le siège de la communauté de communes du Vimeu.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Somme, la liste DVG - PS menée par le maire sortant David Lefèvre obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 771 voix (72,82 %, 24 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant très largement la liste DVG menée par Thierry Vansevenant (661 voix, 27,17 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire.
Lors de ce scrutin, 26,86 % des électeurs se sont abstenus[32].
Lors des élections municipales de 2020 dans la Somme, la liste DVG menée par la maire sortante Nicole Morel — qui a succédé en 2019 à David Lefèvre après sa démission — est la seule candidate. Elle est donc élue en totalité dès le premier tour, avec 972 voix, et 8 des élus sont également désignés conseillers communautaires.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 65,49 % des électeurs se sont abstenus et 18,60 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[33].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Très tôt, des activités liées à la serrurerie et à la robinetterie ont vu le jour dans la localité, attirant les travailleurs auparavant occupés dans l'agriculture.[réf. nécessaire]
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La ville compte un lycée polyvalent, regroupant enseignements général, technologique et professionnel, le lycée du Vimeu, labellisé lycée des métiers de l'industrie et du secteur tertiaire[45], et un collège : La Rose-des-Vents.
Ses trois écoles primaires (Guillaume-Apollinaire, Victorien-Girot et Marcel-Pagnol) et ses trois écoles maternelles (écoles Louis-Aragon, Jacques-Prévert et Charles-Perrault) complètent le dispositif éducatif local.
La baisse des effectifs fait fusionner les écoles Guillaume-Apollinaire et Marcel-Pagnol à la rentrée de septembre 2024[46].
La garderie et la cantine sont proposées au même titre que les activités périscolaires[47].
Santé
[modifier | modifier le code]Une maison médicale prend en charge la population locale, épaulée par des cabinets indépendants.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[49].
En 2021, la commune comptait 4 486 habitants[Note 14], en évolution de −4,94 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festives
[modifier | modifier le code]La commune dispose de quatre salles susceptibles d'être louées aux particuliers.
Depuis 2009, Friville organise les jeux InterFriville, au mois de juillet.
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Les clubs locaux permettent la pratique d'un large éventail d'activités sportives : football, judo, cyclisme, natation, tennis de table, billard français...
Football
[modifier | modifier le code]L'Union Sportive Friville-Escarbotin-Belloy (USFB) prend en charge les « jaunes et noirs » pour l'activité et dispose d'un stade normalisé. Son principal fait d'armes est d'avoir atteint les 1/32e de finale de la Coupe de France de football, en 1980-1981 et joué en Division 4 Nationale de 1981 à 1988 puis de 1990 à 1997, le championnat s'appellera entre-temps le National 3. Il joue désormais en Régionale 3 au stade municipal.
Natation
[modifier | modifier le code]Le centre aquatique Vimeo s'offre aux amateurs de toutes les disciplines sportives liées à l'exercice de la natation.
Médias
[modifier | modifier le code]Le quotidien le Courrier picard relate les informations régionales. L'hebdomadaire L'Éclaireur du Vimeu diffuse les actualités locales.
Par ailleurs, la revue municipale Friville-Escarbotin-Belloy est distribuée trimestriellement.
Cultes
[modifier | modifier le code]Le culte catholique relève de la maison paroissiale de Fressenneville.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Étienne, à Friville. Son chœur est classé Monument historique[51].
- Église Saint-Hubert, à Escarbotin.
- Chapelle de Belloy. La chapelle des Saints-Anges date de 1756, après l'acquisition de la seigneurie par Jean-Baptiste de Montmignon, seigneur d'Escarbotin à Madeleine Angélique Cornu, dame de Belloy, épouse de Joseph Victor de Héron. En 1927, Paul Laperche, propriétaire du château cède la chapelle à la commune[52].
- Château de Friville
- Le château de Friville a été acheté en 1935 par Annie Andrade et Lucienne Bellomet, à Fernand d'Hardivilliers et Marie de la Tousche d'Avrigny pour le prix de 250 000 francs.
- Annie Andrade et Lucienne Bellomet, deux infirmières qui revenaient du front de la Grande guerre, ont décidé de transférer dans le château, une maison d'enfants qu'elles avaient créée en 1924 à Brighton-Cayeux-sur-Mer. Leur but était de recueillir des enfants abandonnés et également accueillir « au prix coûtant » des enfants fragiles.
- La Maison des petits a fonctionné jusqu'au décès de Lucienne Bellomet en 1958, puis celui d'Annie Andrade en 1964. Elles sont enterrées au cimetière de Cayeux-sur-Mer.
- Lucienne Bellomet n'ayant pas de descendance, a donné sa demi-part à la société de construction immobilière du Vimeu , « à seules fins d'y installer une clinique chirurgicale pour les besoins de la région ». Annie Andrade a vendu la sienne à la même société.
- Une maison de retraite a été créée en ses murs, qui porte le nom de « Fondation Joseph Petit », ancien maire de Friville - Escarbotin (1939-1944). Ce qui peut prêter à confusion avec l'institution originale qui était La maison des petits[53],[54].
- Château de Belloy.
- Monument aux morts d'Albert Roze.
- Musée de la serrurerie, dans une dépendance du château de Friville.
- Le château de Montmignon, aménagé en Office du tourisme dans le passé.
- Statue de Jean-Jaurès, réalisée en 1984 par Françoise Sirot sélectionnée par concours[55].
-
Église Saint-Étienne de Friville.
-
Château de Friville, anciennement "La Maison des Petits" de 1935 à 1964, cédée à la Chambre Syndicale du Vimeu, transformée en maison de retraite.
-
Détail du monument aux morts.
-
La tour Montmignon, datée du XVIè siècle, menacée de destruction après un vote communal en 2024.
-
Hommage à Jean Jaurès.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jérémy Stravius (1988- ), nageur, médaillé olympique, a vécu à Friville-Escarbotin où il a fait ses débuts en natation.
- Ladislas Lozano (1952- ), ancien footballeur de Friville-Escarbotin (1986-1988), entraîneur.
- Robert Buchot (né en 1940), footballeur et entraîneur français, est né à Friville-Escarbotin. Il a entraîné l'USFEB de 1988 à 1992.
- Jean-Louis Delecroix (1947- ), joueur de football français est l'entraineur ayant fait monter USFEB en division 4, début 1980, avec une 32e de finale à Dieppe contre Fécamp.
- Robert Tyrakowski (1944-2008), footballeur français qui jouait au poste de défenseur du début des années 1960 jusqu'au milieu des années 1970, a été entraîneur de l'équipe de foot de la ville en 1986 et 1987.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur au chevron d'or accompagné de trois cœurs du même[56]. |
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Détails | La commune de Friville-Escarbotin choisit en 1958 de relever les armoiries de la famille de Montmignon seigneur d'Escarbotin au XVIIIe siècle. Les trois cœurs pouvant symboliser les trois villages : Friville, Escarbotin et Belloy réunis après la Révolution française pour ne former qu'une seule et même commune[56]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Friville-Escarbotin (80368) », Recensement général de la population de 2019, INSEE, (consulté le ).
- « Friville-Escarbotin »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Friville-Escarbotin » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Friville-Escarbotin comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Hubert Acoulon ; Élu conseiller en 1877, adjoint au maire (1881-1884)[réf. nécessaire]
- Gontran Fresson, élu conseiller municipal en 1892[réf. nécessaire]
- Gontrand Acoulon, élu conseiller municipal en 1888[réf. nécessaire]
- Hubert Acoulon : démissionnaire en juin 1911, réélu en juillet[réf. nécessaire]
- Diogène Buteux : élu conseiller municipal en 1911[réf. nécessaire]
- Natalis Acoulon ; 2e adjoint au maire (1919-1921)[réf. nécessaire]
- Émile Imbert ; élu conseiller municipal en 1892, adjoint au maire[réf. nécessaire] (1892-1893)
- Alfred Vérité : élu conseiller municipal en 1921, 3e adjoint au maire (1925-1929)[réf. nécessaire]
- Claude Guérandelle : élu en 1977, adjoint au maire (1983-2003)[réf. nécessaire]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Friville-Escarbotin » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Friville-Escarbotin ».
- « Chiffres clés - Logement en 2019 à Friville-Escarbotin » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Friville-Escarbotin - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Friville-Escarbotin - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la Somme » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « Orthodromie entre Friville-Escarbotin et Feuquières-en-Vimeu », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Orthodromie entre Friville-Escarbotin et Eu-Le Tréport », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Orthodromie entre Friville-Escarbotin et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Orthodromie entre Friville-Escarbotin et Dieppe », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Orthodromie entre Friville-Escarbotin et Amiens », sur fr.distance.to (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Friville-Escarbotin et Cayeux-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cayeux-sur-mer » (commune de Cayeux-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cayeux-sur-mer » (commune de Cayeux-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Friville-Escarbotin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ViaMichelin.
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, tome 1, Archives départementales de la Somme, Amiens, pp. 104.
- Lire en ligne sur le site des Archives départementales.
- Histoire du Vimeu.
- Lire en ligne "Histoire de Friville".
- Jean-Louis Gaillard, Fressenneville, el poéyi d'chés metteux d'fu, collection Souvenance, édit. Vague verte, Woignarue-80460, mai 1995.
- Consulter les cahiers sur le site des Archives départementales.
- Étienne Chantrel, « Souvenirs de 1940 », Bresle et Vimeu, 15 juin 1947.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- Vincent Héry, « Vimeu industriel - intercommunalité: « Nous sommes en position d'attente » : Les prochaines semaines décideront de l'avenir de la communauté de communes du Vimeu industriel. Les élus souhaitent la voir grandir, mais avec qui s'allier ? », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- Vincent Héry, « Les élus favorables à une fusion Vimeu vert-Vimeu industriel : Les deux conseils communautaires se sont prononcés en faveur de ce mariage, qui n'a pas été envisagé dans le schéma présenté par la préfète », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- Julien Levasseur, « Les élus favorables à un mariage avec le Vimeu Vert : Fiscalité proche, bassin de vie et d'emploi homogène, compétences proches et complémentaires. A l'unanimité, les élus du Vimeu Industriel se sont déclarés favorables à une fusion avec leurs voisins du Vimeu Vert. », L'Informateur - L'Éclaireur, (lire en ligne).
- G. L., « Vimeu vert - Pour une gestion égalitaire : La Communauté de communes de Vimeu Vert vit sa dernière année. Elle mènera un ultime chantier, la voirie, et se prépare à la fusion », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- Résultats officiels pour la commune Friville-Escarbotin
- « Elections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
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- Coralie Destroye, « Nicole Morel est élue maire de Friville-Escarbotin : Samedi 6 juillet 2019, le conseil municipal de Friville-Escarbotin (Somme) a élu un nouveau maire, à la suite de la démission de David Lefèvre. Il est remplacé par Nicole Morel », L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne) « Après dépouillement des 27 enveloppes, le verdict tombe. Nicole Morel est élue maire de Friville-Escarbotin avec 18 voix (8 voix pour Marylise Robart et 1 vote blanc). Présente depuis 2008, elle a d'abord été adjointe à l'événementiel lors du premier mandat de David Lefèvre, puis, première adjointe jusqu'à aujourd'hui ».
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- Notice no PA00116164, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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