Fred Rose (homme politique)
Fred Rose | |
Fonctions | |
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Député à la Chambre des communes | |
– (3 ans, 5 mois et 21 jours) |
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Circonscription | Cartier |
Prédécesseur | Peter Bercovitch |
Successeur | Maurice Hartt |
Biographie | |
Nom de naissance | Fishel Rosenberg |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lublin (Empire russe) |
Date de décès | (à 75 ans) |
Lieu de décès | Varsovie (République populaire de Pologne) |
Nationalité | Polonaise Canadienne |
Parti politique | Parti ouvrier progressiste Parti communiste du Canada |
Profession | Journaliste Électricien |
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Fred Rose (de son vrai nom Rosenberg), né le à Lublin et mort le à Varsovie, syndicaliste, militant communiste et homme politique canadien (québécois) originaire de Lublin en Pologne. Il est le premier et seul membre du Parti communiste, alors appelé Parti ouvrier progressiste, élu à la Chambre des communes du Canada.
Biographie
[modifier | modifier le code]Rose est d'abord connu comme un activiste syndical. Très tôt, il se rapproche des milieux communistes et milite aux côtés d'Albert Saint-Martin, Tim Buck et Léa Roback. Durant les années 1930, il devient membre de la Ligue des jeunes communistes du Canada. Sous le gouvernement de Maurice Duplessis, il compte parmi les opposants aux lois anti-syndicales instaurées par l'Union nationale.
Lors d'une élection fédérale partielle tenue le , il obtient 5789 voix et est élu en tant que représentant du Parti ouvrier progressiste à la Chambre des communes dans la circonscription montréalaise de Cartier[1]. Rose est le premier, et le seul, à avoir été élu sous la bannière communiste au Canada. Il est réélu lors de l'élection générale de 1945 avec 10.413 votes, mais son mandat est interrompu l'année suivante, le , alors qu'il est arrêté et accusé d'espionnage pour le compte de l'Union soviétique à la suite des révélations d’Igor Gouzenko[1],[2]. Il sera libéré après six ans de prison. Il s'exile en Pologne, où il finira ses jours[3]. Le gouvernement canadien ne lui donnera jamais le droit de revenir au pays.
Le procès de Rose s’inscrit dans une période de répression contre les communistes où se forment de nombreux mouvements et journaux anticommunistes; cette poursuite jettera un discrédit sur le Parti communiste du Canada, qui sera victime d’une crise de confiance de la part de ses militants.
Il meurt à Varsovie en Pologne, en mars 1983, à l'âge de 75 ans.
Télévision
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Historique des circonscriptions depuis 1867 », sur lop.parl.ca (consulté le )
- « Emprisonnement de Fred Rose », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le )
- « Le Parti communiste du Canada raconté », sur numerique.banq.qc.ca, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Bref historique du Parti Communiste du Québec
- La chasse aux communistes, archives de Radio-Canada.
- Fred Rose, « Le masque tombe », 1943, Marxists Internet Archive 2005
- Léa Roback se souvient de Fred Rose, Archives de Radio Canada
- La menace rouge au Québec, site Les Droits de la personne au Canada, perspective historique
- « Fred Rose (1907-1983) Homme politique », Bilan du siècle, Université de Sherbrooke
- « 20 juin 1946 - Emprisonnement de Fred Rose », Bilan du siècle, Université de Sherbrooke