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Famille d'Agoult

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Famille d'Agoult
Image illustrative de l’article Famille d'Agoult
Armes de la famille.

Blasonnement D'or au loup ravissant d'azur, armé, lampassé et vilené de gueules.
Devise Avidus committere pugnam
Branches
Période Xe – XXe siècles
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Fiefs tenus

La famille d'Agoult, parfois Agout, est une des plus anciennes familles aristocratiques provençales, apparue vers la fin du Xe siècle dans le comté d'Apt, dont sont issus plusieurs branches et rameaux, installés en Provence et en Dauphiné.

Elle occupe l'une des premières places de la noblesse de Provence jusqu'à l'extinction de la branche aînée (barons de Sault) dans les Artaud de Montauban, au début du XVIe siècle.

La famille Agoult ou Agoult-Simiane est mentionnée pour la première fois dans un acte daté de 992[1],[2]. Il s'agit, pour les historiens, d'une apparition tardive[1], « dans la documentation, par rapport à d'autres familles »[2] de la région.

L'acte du est une donation de Garac [de Castellane-Lacoste] à Imbert/Humbert [I] [d'Agoult], en réparation d'un forfait, à savoir le meurtre du père d'Imbert[1],[3]. Imbert reçoit, à la demande de l'évêque Thierry, plusieurs domaines allodiaux[3].

Le domaine des Agoult-Simiane semble être constitués d'alleux, c'est-à-dire des terres qui étaient exemptes de droits seigneuriaux, situées autour d'Apt[1] (actuel département du Vaucluse), à partir du Xe siècle[4]. Leurs possessions sont situées au nord du comté d'Apt, où ils contrôlent les castra des plateaux de Viens, avec Viens et Alpester, et de Caseneuve, ainsi que Castillon[4],[1], où se trouve un monastère (monasteriolum S. Martini)[5]. Au nord-est, ils contrôlent le plateau d'Albion, avec Sault, Simiane et Banon[4],[1]. Dans la partie ouest, « à la frontière des comtés d'Apt et de Cavaillon », ils possèdent les castra de Goult et de Gordes, ainsi que les villae de Beaumettes et de Sorguette[6],[1]. Le contrôle de ce territoire ne se fait pas sans heurts puisque les Agoult-Simiane sont opposés aux Castellane-Lacoste, alliés aux vicomtes de Cavaillon[7]. La première mention de cette opposission correspond à l'acte de 992[1].

L'historien Jean Barruol (1898-1984), à partir de son étude « L'influence de saint Mayeul et de sa famille dans la renaissance méridionale du XIe siècle, d'après une documentation nouvelle du Cartulaire d'Apt », attachait plusieurs personnalités de la région possédant des biens à Apt et ses environs à la famille du saint Mayeul de Cluny. Jean Méhu fait remonter l'origine à Fulcher l'Ancien, grand-père de Saint Mayeul à travers son frère puiné Eyric[8]. Imbert/Humbert [I] est ainsi considéré comme l'un des cinq fils d'Éric, frère de Maieul. Leurs terres proviendraient alors des immenses propriétés foncières du grand père de saint Mayeul, Fulcher (ou Foucher) l'Ancien. Ce grand propriétaire terrien d'origine gallo-romaine possédait au milieu du VIIIème siècle de très nombreuses villae en Provence, dans les pagus de Riez, Sisteron, Fréjus, Apt et Venasque[8].

La médiéviste Eliana Magnani (1999) apporte une critique à cette analyse et considère ces « rattachements douteux »[9]. Elle souligne que si les Agoult possèdent des biens à Apt, ceux-ci ont pu être obtenus non par héritage, mais plus probablement par accaparation[9].

Dans un article consacré aux « Noms propres, dévolution du nom et dévolution du pouvoir dans l'aristocratie provençale (milieu Xe-fin XIIe siècle) » (2003), Florian Mazel, reprenant notamment les travaux de Poly (1976)[10], relève que les premiers membres de cette famille sont associés à des surnoms toponymiques à partir XIIe siècle, ce qui est plutôt tardif par rapport à la période d'apparition des seigneuries castrales[11]. Il indique que la première attestation du cognomen [d'Agoult], qui va se transmettre aux générations suivantes, remonte à 1120[11]. Cependant, sa première attestation remonte à 1094[12],[11].

Au milieu XIe siècle, les premiers membres sont associés au cognomen toponymique « d’Apt »[12],[11]. Ce dernier est cependant rapidement abandonné au profit de « d’Agoult » (1094), puis « de Simiane », utilisée à partir de 1126[12],[11].

Dans la branche principale, certains membres portent le cognomen « de Simiane » paralèllement au cognomen « d'Agoult »[12]. Une branche secondaire, plutôt méconnue, prend le cognomen « de Viens »[12]. Cette branche s'éteint au XIIIe siècle[12].

Mazel observe que la « généralisation de ces surnoms ne met pas fin à la reprise du nom propre du père […] qui se maintient au XIIe siècle, avant de se fixer en nom double au XIIIe siècle »[12]. Ainsi « à partir de 1120, le fils cadet de Raimbaud I se nomme Bertran Raimbaud ; à partir de 1173, le fils ainé de Guiran I de Simiane se nomme Raimbaud Guiran (Raimbaudus Guiranni). »[11]

Le leitname (de), ou nom de lignée, des premiers degrés, Imbert, disparait, à l'exception pour la branche secondaire[11]. De nouveaux noms apparaissent, Raimbaud, Guiran, Bertran, Rostaing, Raimon, « attribués aux fils de la famille à partir du début du XIIe siècle. »[11] Mazel constate enfin que le cognomen « d'Agoult » n'est associé qu'aux noms Rostaing, Raimon et Raimbaud, et que celui « de Simiane » ne l'est qu'à Guiran, observant pourtant que « les droits seigneuriaux sur les castra de Goult et de Simiane demeurent possédés en indivision par les différents frères et cousins »[11].

Essor de la famille

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L'essor de la famille débute vers le début du XIe siècle avec son implantation à Apt[2]. La famille semble soutenir la réforme de l'Église[13]. Mazel (2000 a) souligne qu'il s'agit cependant d'une stratégie dans sa lutte de pouvoir avec les autres familles aristocratiques[13]. Tant leurs biens que leur alliance avec le seigneur Raimbaud de Nice, dit de Reillanne, appartenant au lignage vicomtal des Nice-Orange, leur permet de se placer comme les protecteur de l'Église d'Apt[13]. On trouve ainsi ses premiers membres se trouvent dans l'entourage du comte et contrôlent de l'espiscopatus (« épiscopat ») d'Apt[2].

Guillem/Guillaume Ier († v. ) qui épouse Azalaïs/Adélaïde[14], probablement [de Reillanne][15]. Leur fils[15], Alfant, monte au début de l'année 1048 sur le siège épiscopal d'Apt[16], sous les auspices de Raimbaud de Nice[13]. La participation des différents parents à la reconstruction de la cathédrale permet d'en faire une « véritable fondation religieuse »[16],[5].

En 1056, les deux frères de l'évêque Alfant/Aufant, Rostaing/Rostang et Guillaume, coseigneurs d'Apt, donnent le monastère de Saint-Pierre à la cathédrale[5].

Rostaing/Rostang (1031 - fin XIe siècle) épouse en secondes noces Gisla/Gisle, fille du seigneur Raimbaud de Nice, dont est issu Laugier, qui monte à la suite de son oncle sur le siège d'Apt[15],[17],[14].

XIIe – XIIIe siècle : naissance des branches

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La famille d'Agoult-Simiane est à l'origine de plusieurs branches.

Raimbaud, fils de Rostaing/Rostang[15], épouse Sancia/Sancie, dite dame de Simiane[18],[14]. Raimbaud épouse Sancia/Sancie[15], dite dame de Simiane[18]. Leur fils, Guiran/Guirand[15], qui prend le nom de Simiane est à l'origine de la famille de Simiane[18]. Leur second fils, Bertrand, pourrait être le père de Raimon/Raymond, chevalier, seigneur d'Agoult et de la vallée de Sault, à partir duquel la filiation est prouvée[18].

Raimon/Raymond, pour qui la filiation est connue, épouse Isoarde, fills du comte de Die, Isoard [II][19],[18]. Raimon/Raymond [I] est présent, en juillet 1178, à Arles, lors du couronnement de l'empereur Frédéric Barberousse comme roi de Bourgogne[19]. À la suite de cet événement, il obtient de l'empereur « une bulle solennelle qui lui assurait toute juridiction féodale sur la vallée de Sault et lui reconnaissait les droits de péage, tant par eau que par terre, qu'il exerçait ou auxquels il pouvait légitimement prétendre dans l'étendue du comté de Die. »[19] Le couple a notamment trois fils : Raimon/Raymond [II] [d'Agoult], Bertrand [I] [de Mison] et Isnard [I] [d'Entrevennes][19],[18]. Isnard est à l'origine de la branche aînée qui s'installe en Provence et Raimon/Raymond [II] est l'auteur de la seconde, dite des seigneurs de Beaurières, qui s'installe en Dauphiné[18].

En 1182, Raimbaud d'Agoult remet au comte de Forcalquier, Guillaume IV, les châteaux de Montfort, d'Arnoux et de Piouzin ainsi que toutes ses possessions au diocèse de Sisteron, contre une garantie de 5 000 sous au comte[20].

Mabille d'Agoult, dite d'Entrevennes, épouse Bergundio/Burgundion/Burgundius, issu de la famille vicomtale de Marseille, seigneur de Trets et d'Ollières, et portant le titre vicomte de Marseille (1213)[21],[22]. Leur fils, Isnard, prend le nom et les armes de sa mère, donnant naissance à la famille d'Agoult d'Ollières[21],[22].

Au début du XIIIe siècle, un deuxième ensemble s'installa dans la région de Sisteron (Mison) et est à l'origine des nombreuses branches des d'Agoult du Dauphiné, qui au début du XVIIe siècle se fixent par mariage dans la région de Grenoble (Hector d'Agoult, baron de Montmaur, conseiller au Parlement de Dauphiné, épouse la petite-fille de Soffrey de Calignon, chancelier du roi de Navarre) et se divisent en trois branches principales : d'Agoult-Montmaur, éteinte avec le comte d'Agoult, époux de Marie de Flavigny, la branche de Voreppe (avec ses deux rameaux de La Varenne et de Beauplan), qui se prolonge jusqu'à Hector d'Agoult, député du Sénégal, dernier du nom, mort au champ d'honneur en 1915, et la branche de Beauvesin, éteinte dès 1837.[réf. nécessaire]

Au début du XXe siècle, les enfants issus du mariage entre le Baron Antoine Séguier, descendant du chancelier Séguier, et Clémentine d'Agoult, fille du comte Hector d'Agoult, ont relevé le nom Séguier d'Agoult.

Famille d'Agoult (Agout)

Les armes de la famille d'Agoult se blasonnent ainsi :

D'or au loup rampant d'azur. (Armorial de la noblesse de Languedoc, 1860)

D'or au loup ravissant d'azur, armé, lampassé et vilené de gueules. (Rivoire de La Bâtie, 1867[23] ; Chaix d'Est-Ange, 1922[24])..

L'écu enveloppé d'un manteau de pair de FranceCouronne : de Prince, sur l'écu et de Marquis (alias de Vicomte) sur le manteau[24].

Devise : AVIDUS COMMITTERE PUGNAM = "impatients d'engager la bataille"[24].

Cri de guerre : Sault au seigneur[24].

Un acte forgé au XIIe siècle prétend que le premier auteur de la Maison, un certain Loup (Wolf), fils d'une princesse, aurait été recueilli par une louve. Il aurait alors reçu ces armes de l'empereur germanique Henri II ainsi que les terres de la vallée de Sault.

Sobriquet donné par le roi René d'Anjou (roi de Naples, duc d'Anjou et de Lorraine, comte de Provence) : « Hospitalité d'Agoult »[24]. Le roi René donna des sobriquets à diverses (27) familles aristocratiques de la Provence : « libéralité de Villeneuve », « gravité d'Arcussia », « grandeur des Porcellets », « Fidélité de Bouliers » , etc.

Branches
  • Agoult de Voreppe (d') (Dauphiné) : D'or, au loup ravissant d'azur, armé, lampassé et vilené de gueules ; au chef du même, chargé d'une croix d'argent[25].

Filiation des Agoult-Simiane

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Présentation de la filiation des premiers Agoult-Simiane, selon les travaux du médiéviste Florian Mazel (2000, 2002)[15],[26]. Les dates correspondent aux premières et aux dernières mentions dans la documentation.

  • Imbert/Humbert [I] (992-1009), ∞ Inaurs (1009-1031).
    • Guillem/Guillaume Ier (1009-† v. ), ∞ Azalaïs/Adélaïde [de Reillanne] (1019 - 1045).
      • Rostaing/Rostang Ier (1031 - fin XIe siècle), ∞ (1) Constancia/Constance (1010 - v. 1032), puis ∞ (2) Gisla/Gisle [de Nice-Orange] (v. 1032-v. 1060).
        • Imbert/Humbert [III] d'Agoult (v. 1050/65-1096), dont la branche de Viens, ∞ Lamarsanna [de Châteaurenard].
        • Raimbaud Ier (v. 1050/80-† av. ), ∞ Sancia/Sancie [de Forcalquier].
          • Guiran [I] (1120-1177) de Simiane, ∞ Aselmoïs.
            • Raimbaud Guiran (1173-† av. ), ∞ Tiburgis [d'Orange]
            • Imbert/Humbert [V], chanoine d'Apt.
          • Bertran Raimbaud (1120-† v. /95), ∞ Sacristana Porcelet
            • Raimon [II].
          • Rostaing [III] (v. 1120-1178/79), ∞ N.N. [de Mison-Entrevennes].
            • Raimbaud [II] (1172-† v. /98), ∞ Chauza/Sancia.
            • Beatrix, ∞ Raimon Laugier [de Mévouillon].
          • Guillem/Guillaume [IV] (1155/77-1202?), ∞ N.N. [de Rians].
          • Sancia.
          • filiu et filiae.
        • Raimon [I] (v. 1050/80-fin XIe siècle).
        • Laugier/Léger (v. 1050/65-† apr. ), évêque d'Apt (1103-1143).
        • Guillem/Guillaume [III] (v. 1050/80), troubadour.
        • Rostaing/Rostang [II] (v. 1050/80).
        • filiee
        • Bertran, moine de Lérins.
      • Guillem/Guillaume [II] (1031-v. 1056/60).
      • Inaurs, alias Pietas (1031-1045), ∞ (1045) Uc/Hugues Ier des Baux.
      • Constancia/Constance (1031-apr.1032).
      • Alfant/Aufant (v. 1030/32-1076), évêque d'Apt (1048-1076).
    • Imbert/Humbert [II] (1019).

Filiation des Agoult

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Selon la notice de Gustave Chaix d'Est-Ange (1922), « Le chevalier de Courcelles en a donné une généalogie complète dans la tome VII de son Histoire généalogique des pairs de France »[27]. Il produit ensuite un extrait du mémoire que Chérin « chargé de vérifier les preuves de noblesse qu'elle fit sous Louis XVI pour jouir des honneurs de la Cour »[27]. Ce dernier donne une filiation prouvée à partir de Raymond. Chérin avance qu'il serait vraisemblablement le fils de Bertrand.

  • Raimbaud, ∞ Sancia/Sancie, dite dame de Simiane.
    • Guiran/Guirand d'Agoult, qui prend le nom de Simiane.
    • Bertrand, Sgr. d'Agoult, Cosgr d'Apt, de Gordes, etc.
      • Raimon/Raymond, chevalier, Sgr d'Agoult et de la vallée de Sault, ∞ (1160) Isoarde, fille d'Isoard II, comte de Die, dont :
        • Isnard [I], dit [d'Entrevennes], baron de Sault, Cosgr d'Agoult, d'Apt, etc., auteur de la branche provençale, ∞ (v. 1210) Doulce/Doulceline de Pontevès.
          • Fouquet/Foulques [I], Sgr de Pontevès du chef de sa mère.
          • Isnard [II] d'Agoult, baron de Sault, ∞ (v. 1242) Béatrix de Rians.
            • Isnard [II] d'Agoult, dit le Grand.
              • Raymond [II] d'Agoult, baron de Sault, gouverneur de Marseille, Sénéchal des comtés de Provence et de Forcalquier (1348).
                • « s'éteignit avec Raymond V d'Agoult, baron de Sault, qui n'eut pas d'enfants de son mariage avec Blanche de Tournon et qui, par son testament du 12 avril 1503, légua la baronnie de Sault à sa sœur Louise. »
                  • Louise, ∞ Claude de Montauban, baron de Saint-André (Dauphiné).
                    • Louis de Montauban, baron de Sault, ∞ (1527) Blanche de Lévis-Ventadour, prend le nom d'Agoult.
                      • ?
                        • François-Louis d'Agoult de Montauban ( ), comte de Sault, chevalier des Ordres du Roi (1885).
                          • dont descendance
          • Raymond, Sgr de Trets, ∞ Gulbarge de Sabran, dame de Forcalqueir
            • « auteur d'un rameau dont le dernier représentant, Raymond d'Agoult, Sgr de Trets et de Forcalqueiret, fit son testament en 1378 et n'eut que des filles. »
          • Mabille, dite d'Entrevennes, ∞ Bergundio/Burgundion/Burgundius, vicomte de Marseille, Sgr de Trets et d'Ollières.
            • Isnard d'Olières, « substitua à son nom celui de sa mère et fut l'auteur de la famille d'Agoult d'Olières, éteinte au XVIIe siècle… »
        • Raimon/Raymond [II] [d'Agoult], auteur de la branche dauphinoise.
        • Bertrand [I] [de Mison].
          • ?
            • Amelin/Amiel, Sgr de Curban, Monestier et Claret, Sénéchal des comtés de Provence et de Forcalquier (1272).
              • « dont la descendance s'éteignit en la personne d'Albanette d'Agoult, dame de Curban, mariée en 1449 à son cousin, Guillaume d'Agoult, Sgr de Barret, issu de la branche aînée. »

Personnalités

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  • Sénéchaux des comtés de Provence et de Forcalquier :
    • 1263 : Pierre Deviens (de Viens), de la maison de Simiane ;
    • 1272 : Amelin d'Agoult, seigneur de Curbans et de Claret
    • 1348 : Raymond d'Agoult, démis de sa fonction par la reine Jeanne ;
    • 1352 : Raymond d'Agoult, son fils ;
    • 1353, 1354, 1355 : Fouque d'Agoult, seigneur de Sault, de Reillanne et du Luc ;
    • 1358, 1359 : Raymond d'agoult ;
    • 1363-1365 ; 1377-1384, 1385 : Fouque d'Agoult, marquis de Corfou, seigneur de Sault, de Reillanne et du Luc ;
    • 1369 : Raymond d'Agoult-Sault.
  • Fouquet/Foulques d'Agoult, chambellan et conseiller du roi René d'Anjou (Provence), XVe siècle.

Renaissance

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XVIIIe siècle

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Comtesse Charles d'Agoult, née Marie de Flavigny (et alias Daniel Stern), et sa fille Claire d'Agoult (1849), par Jean-Auguste-Dominique Ingres.

XIXe siècle

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Blason des Agoult, comtes de Sault, au château de Lourmarin.

La famille d'Agoult est à l'origine des branches suivantes :

  • Agoult-Sault
  • Agoult-Château-Arnoux
  • Agoult de Luc-en-Diois
  • Agoult des Beaumettes
  • Agoult-Mison
  • Agoult-Upaix
  • Agoult-Curbans
  • Agoult-Montauban
  • Agoult-Bonneval
  • Agoult-Chanousse
  • Agoult-Montmaur
  • Agoult-Voreppe
  • Agoult-Beauvesin
  • Agoult-Beauplan
  • Agoult-Saint Auban
  • Agoult-Angles
  • Félix d'Agoult
  • Flotte d'Agoult
  • Séguier d'Agoult
  • Agoult d'Ollières (d'), issue de l'union entre Mabille d'Agoult et Bergundio/Burgundion/Burgundius, issu de la famille vicomtale de Marseille[21],[22].
  • Vincens d'Agoult (de), famille dont Fouquet Vincent a substitué le nom et les armes de son parrain, Fouquet d'Agoult[22].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g et h Mazel 2000, p. 48.
  2. a b c et d Verdon 2013, p. 109-124.
  3. a et b Florian Mazel, « Cartulaires cathédraux, réforme de l’Église et aristocratie : l’exemple des cartulaires d’Arles (v. 1093-1095) et d’Apt (v. 1122-1124) », dans Daniel Le Blévec (sous la dir.), Les Cartulaires méridionaux, Paris, Publications de l’École nationale des chartes, coll. « Études et rencontres », , 270 p. (ISBN 978-2-900791-80-6, lire en ligne), chap. 19, p. 61-90.
  4. a b et c Poly 1976, p. 95-96.
  5. a b et c Michel Fixot, « La construction de châteaux dans la campagne d'Apt et de Pélissanne du XIe au XIIIe siècle », Archéologie médiévale, nos 3-4,‎ , p. 245-296 (lire en ligne).
  6. Poly 1976, p. 342.
  7. Mazel 2000, p. 48-49.
  8. a et b Méhu, 2021, p. 30-70, « Chapitre 16 - Le premier Moyen Age - La propriété foncière, source et enjeu du pouvoir ».
  9. a et b Magnani, 1999, p. 54-56, « 2. 2. La famille de saint Maieul : de l'hagiographie au mythe historiographique ».
  10. Poly 1976, p. 208.
  11. a b c d e f g h et i Florian Mazel, « Noms propres, dévolution du nom et dévolution du pouvoir dans l'aristocratie provençale (milieu Xe-fin XIIe siècle) », Provence historique, vol. 53, no 212,‎ , p. 131-174 (lire en ligne).
  12. a b c d e f et g Mazel 2002, p. 309.
  13. a b c et d Mazel 2000, p. 51.
  14. a b et c MedLands, p. « Raimbaud d'Agoult (-before 1113) » (lire en ligne).
  15. a b c d e f et g Mazel 2000, p. 64.
  16. a et b Magnani, 1999, p. 364.
  17. Mazel 2002, p. 231.
  18. a b c d e f et g Chaix d'Est-Ange, 1922, p. 382-383.
  19. a b c et d Jules Chevalier, Mémoires pour servir à l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois. Tome Ier, vol. 1 : Les anciens comtes de Die et de Valence, les comtes de Valentinois de la maison de Poitiers, Paris, Picard, , 477 p. (lire en ligne), p. 40-42.
  20. Mariacristina Varano (thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I), Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe – XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, , 1007 + 132 (lire en ligne [PDF]), p. 887.
  21. a b et c E. de Juigné de Lassigny, Généalogie des vicomtes de Marseille, Castanet, , 113 p. (lire en ligne [PDF]).
  22. a b c et d Chaix d'Est-Ange, 1922, p. 386.
  23. Rivoire de La Bâtie, 1867, p. 4.
  24. a b c d et e Chaix d'Est-Ange, 1922, p. 381.
  25. GAF, p. 124.
  26. Mazel 2002, p. 616.
  27. a et b Chaix d'Est-Ange, 1922, p. 381-384.
  28. Claudine Allag, Chrétienne d'Aguerre, comtesse de Sault, Paris, l'Harmattan (1995), 236 pages.
  29. Anne Hogenhuis, Juliette Adam, 1836-1936 : l'instigatrice, , 305 p. (ISBN 978-2-7475-2123-9, lire en ligne), p. 23.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • [s.n.], [Généalogie de la maison d'Agout], [s.n.] (lire en ligne), p. 70-80
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. t. XVIII Fel-For., Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), p. 381-386.
  • Henri Jougla de Morenas et Raoul de Warren, Grand armorial de France. t.1 A-Bataillon (sept volumes), Société du Grand armorial de France, 1934-1952 (lire en ligne [PDF]), p. 124.
  • Eliana Magnani, Monastères et aristocratie en Provence - milieu Xe - début XIIe siècle, vol. 10, Lit Verlag, coll. « Vita Regularis. Ordnungen und Deutungen religiosen Leben im Mittelalter », , 610 p. (ISBN 3-8258-3663-0, lire en ligne).
  • Florian Mazel, La noblesse et l'Église en Provence, fin Xe – début XIVe siècle. L’exemple des familles d’Agoult-Simiane, de Baux et de Marseille, Paris, éditions du CTHS, (ISBN 2-7355-0503-0, lire en ligne).
    • Florian Mazel, La noblesse et l'Église en Provence, XeXIVe siècle : l’exemple des familles d’Agoult-Simiane, de Baux et de Marseille, vol. 4 (thèse de doctorat), Université d'Aix-Marseille, 2000 a (lire en ligne).
  • Florian Mazel, « Réforme de l'Église et domination urbaine : aux origines de l'hégémonie des Agoult-Simiane en pays d'Apt (XIe – XIIe siècles av. J.-C.) », Religion et société urbaine au Moyen-Age, Publications de la Sorbonne,‎ 2000 b, p. 43-68 (ISBN 2859443924, lire en ligne).
  • Jean Méhu, Histoire du Lubéron, Chapitre 16 - Le premier Moyen Age, , 162 p. (lire en ligne [PDF]).
  • Jean-Louis Morand, Gordes, notes d'histoire, mairie de Gordes, , 383 p. (lire en ligne).
  • Gustave de Rivoire de La Bâtie, Armorial de Dauphiné : contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles et notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, Imprimerie Louis Perrin (réimpr. 1969 (Allier, Grenoble)) (1re éd. 1867), 821 p. (lire en ligne), p. 3-4.
  • Jean-Pierre Poly, La Provence et la société féodale : 879-1166, contribution à l'étude des structures dites féodales dans le Midi, Paris, Bordas, , 431 p. (lire en ligne).
  • Laure Verdon, « Le couple, stratégie d’identité et de perpétuation des lignages (Provence, Xe – XIIe siècles av. J.-C.). Réflexions à partir de l'exemple des Agoult », Médiévales, vol. automne, no 65,‎ , p. 109-124 (lire en ligne). DOI.

Articles connexes

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