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Dominique Demerville

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Dominique Demerville
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 33 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité

Dominique Demerville, né le à Soues et guillotiné le à Paris, est un agent de renseignement et militant néojacobin français, proche du député Bertrand Barère. Il est impliqué dans la « conspiration des poignards », projet d'attentat contre le Premier consul en l'an IX (1800).

Le secrétaire de Barère

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Origines familiales

Né à Soues, commune voisine de Tarbes, le 21 avril 1767[1], fils naturel de Jeanne-Marie Donat et de père inconnu. Il est adopté par Dominique Juveniau-Demerville, « controlleur des actes au bureau de la ville de Tarbes », mort en 1779[2].

Employé du Comité de Salut public et agent de Barère

Compagnon charpentier, il se rend à Paris le 8 mars 1789. Recommandé à Bertrand Barère, membre de l'Assemblée constituante, il entre à son service en tant que secrétaire particulier et collabore à son journal Le Point du Jour. Il est employé vraisemblablement grâce à lui comme commis et secrétaire au Comité de Défense générale[3] puis au Comité de Salut public où il est chargé de la correspondance des représentants du peuple aux armées et aux départements[4],[5]. Le 30 vendémiaire an IV (22 octobre 1795), il est nommé directeur de l'hôpital du Gros-Caillou[6]. Barère arrêté et incarcéré à Saintes à la suite de l'émeute du 12 germinal, Demerville l'aide à s'évader et à se cacher à Bordeaux. Il défend l'ancien député dans la presse néojacobine[7] et diffuse son ouvrage La Liberté des Mers[8],[9].

Un agitateur républicain sous le Consulat

Dominique Demerville est inculpé dans la conspiration des poignards, projet d'assassinat du Premier consulat Napoléon Bonaparte à la sortie du Théâtre des Arts[10]. Il est guillotiné le 10 pluviôse an IX (30 janvier 1801) avec ses complices Arena, Ceracchi, et Topino-Lebrun.

Bibliographie

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Archives départementales des Hautes-Pyrénées, registre paroissial de Soues, baptêmes mariages et sépultures 1767, 2E1/506.
  2. Archives municipales de Tarbes, registre paroissial de Saint-Jean, mariages et sépultures 1770-1779, GG30.
  3. Alphonse Aulard, Recueil des actes du Comité de Salut public tome 2, Comité de Défense générale, séance du 9 mars 1793, p. 295.
  4. Alphonse Aulard, Recueil des actes du Comité de Salut public tome 3, Comité de Salut public, séance du 2 avril 1793, p. 33.
  5. Alphonse Aulard, Recueil des actes du Comité de Salut public tome 4, Comité de Salut public, séance du 12 mai 1793, p. 124.
  6. Maurice Bouvet, « Les origines de l'hôpital du Val-de-Grâce et ses premiers pharmaciens (de 1793 à 1815) », Revue d'Histoire de la Pharmacie, vol. 27, no 107,‎ , p. 125–146 (DOI 10.3406/pharm.1939.10808, lire en ligne, consulté le )
  7. L'Ami de la patrie n°581, 10 vendémiaire an VI (1er octobre 1797).
  8. Le Journal de Toulouse n°84 du 18 ventôse an VI (8 mars 1798).
  9. Le Journal des Hommes Libres de tous les pays n°311 du 8 germinal an VI (26 mars 1798).
  10. Aurélien Lignereux, « Le moment terroriste de la chouannerie : des atteintes à l’ordre public aux attentats contre le Premier Consul », La Révolution française. Cahiers de l’Institut d’histoire de la Révolution française, no 1,‎ (ISSN 2105-2557, DOI 10.4000/lrf.390, lire en ligne, consulté le )