Discussion:Pierre Deval (consul)
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Bonjour plusieurs éléments me semblent erronés dans cet article.
D'après Henri Delmas de Grammont(Histoire d'Alger sous la domination turque 1887) et Alfred Nettement(Histoire de la conquête d'Alger 1867) le Dey demanda au consul de Bonaparte M.Dubois Thainville de quitter Alger faute de n'avoir pu lui livrer les sujets algériens créanciers de la France à propos de la dette(mai-juin 1814). Les cents jours arrivent alors et l'abdication de l'empereur entraine le remplacement de Dubois Thainville par M.Pierre Deval qui n'était en aucun cas chargé de régler ce problème de dette que le gouvernement avait reconnu par le traité de 1801. Lors de la rencontre du 30 avril 1827, Deval rend visite au Dey pour lui rendre ses hommages ,comme c'était l'usage à la veille des fêtes musulmanes. Il en profite également pour demander la restitution d'un navire des Etats du saint siège qui, bien que couvert par le pavillon français venait d'être capturé par les corsaires barbaresques. Le dey, furieux en profita pour se plaindre des travaux faits à La Calle et du soutient que prêtait l'Europe à la Gréce révoltée contre la Porte. Il reprocha également à Deval de favoriser les intrigues des négociants créanciers de la dette qui n'avaient toujours pas versé un sous au Dey. Menaçant le consul de le mettre en prison, le dialogue devint très animé et à la suite d'une riposte un peu vive du consul, il le poussa avec l'extrémité de son chasse mouche.
Vous dites également que Deval est nommé consul général à Alger, où il est chargé de régler des dettes de blé contractées par Jacob Bacri, et ensuite qu'il n'a pas de pouvoir décisionnel a ce sujet. Cela est assez confus. Pourriez vous éclaircir ces différents points? Merci de votre attention
--AlTifashi (discuter) 9 février 2021 à 10:05 (CET)
INCOHERENCES REDACTIONNELLES
[modifier le code]L'article dit : "Le 30 avril 1827, le dey Hussein apprend que l'établissement français La Calle est fortifié sans son consentement, et convoque Pierre Deval1. Hussein exige le remboursement de la dette au consul de France, qui n'ayant pas de pouvoir décisionnel ne retransmet que le message du roi de France Charles X. Fou de rage, le dey lui assène trois coups de chasse-mouche3 avec son éventail. " L'incident a eu lieu le 29 avril et non le 30 (rapport du consul). Le dey connaissait depuis déjà un bon moment l'existence des fortifications françaises de La Calle (dans sa lettre du 19 décembre 1827 au grand vizir ottoman, il explique n'avoir pas réagi tout de suite car il était occupé par l'assistance qu'il devait apporter à l'empire ottoman dans sa lutte contre les Grecs soulevés).
S'agissant de la dette Bacri, on ne comprend rien à la rédaction, surtout que l'affaire est terriblement embrouillée. L'Etat français avait remboursé 7 millions à ses créanciers Bacri et Busnach (convention de 1819, validée par loi de 1820), mais le dey n'a rien perçu et il semble qu'il n'avait rien à percevoir de l'Etat français. Par contre il avait des créances sur Bacri et comptait se faire payer par la France ce que Bacri lui devait. Bref, c'est à reprendre. De plus la syntaxe est fautive: "Hussein exige le remboursement de la dette au consul de France" : on doit donc rembourser quelque chose au consul, c'est lui le créancier ? --2A01:CB08:A7:BC00:81E0:F79C:1FC8:2B21 (discuter) 29 avril 2024 à 16:48 (CEST)