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Discussion:Doctorat en droit

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Internationalisation

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Docteur en droit est un titre utilisé ailleurs qu'au Canada et je ne pense pas que l'abbréviation LL.D. s'applique pour ces cas là. Il serait bien de faire la différence et de mentionner les autres usages dans les autres pays francophones. Stéphane 6 mars 2006 à 10:16 (CET)[répondre]

C'est valable au moins pour la Belgique, la France et la Suisse. Stéphane 6 mars 2006 à 10:22 (CET)[répondre]

Remarques

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La précédente remarque est valable, et elle concerne aussi d'autre appelation de type anglo-saxon. Pour l'article en général, il est à wikifier car il présente beaucoup d'informations déjà présentes dans Doctorat (France) et Doctorat, pour ce qui concerne la partie "française". La spécificité du doctorat en droit n'est pas vraiment avérée par cet article, qui contient encore beaucoup de remarques non-encyclopédiques (du style "c'est dans les cabinets d'avocats que se déroule les arcanes du droit" si j'ai bien lu). Flatteur pour les avocats - qui appliquent du droit - mais après tout ce sont les députés qui l'écrivent et les juges qui ont le dernier mot. Ceci dit, bon courage ! --Grimlock 7 août 2006 à 23:49 (CEST)[répondre]

Je suis d'accord avec le commentaire ci-dessus. Sur le paragraphe ajouté aujourd'hui, une bonne partie concerne le doctorat en France et le passage en général est à recycler. Dans le paragraphe qui suit (que j'ai copié-colle depuis l'article), j'ai mis en gras ce qui concerne uniquement le doctorat de droit et j'ai rayé le genre de phrase qui n'a pas a se trouver dans une encyclopédie (tout le reste se retrouve donc hors sujet). Je laisse à l'IP les soins de reprendre le paragraphe. Stéphane 8 août 2006 à 00:12 (CEST)[répondre]


Le doctorat en droit se déroule en plusieurs étapes. L'entrée en D.E.A. est la première, on y intègre une école doctorale. Cette dernière est souvent rattachée à des U.F.R (unités de formation et de recherche) et parfois reliées à des sections du C.N.R.S. (Centre national de la recherche scientifique) (p. ex. Institut de recherche européenne de droit économique -CNRS UMR-5081, Toulouse). Le D.E.A. est d'emblée scindé entre la recherche en droit public et droit privé. A la vérité, la première voie conduit surtout à l'enseignement et à la recherche fondamentale, ce qui n'est pas le cas de la seconde, plus prisée. Chaque université disposant d'une faculté de droit a une école doctorale, des cours y sont prodigués en première année, fondamentaux (magistraux) d'une part et pratiques, sanctionnés par des contrôles continus, des exposés et en fin d'année des exposés-discussions, un écrit sur le cours magistral et un mémoire sur un sujet choisi d'un commun accord avec le professeur ou maître de conférence choisi. Chaque école doctorale est en réalité libre d'organiser son enseignement dans les limites des textes. Celui décrit plus haut est celui organisé par l'école historique du droit en France, le doublon Université Paris-I Panthéon-Sorbonne et Paris-II Panthéon-Assas (face au Panthéon, à gauche de la mairie du Vème arrondissement, là ou Rastignac "montait" faire son droit dans les Illusions perdues de Balzac). Les doctorants de première année peuvent avoir le statut de "moniteurs" ou de chargés de travaux dirigés vacataires, rémunérés -inégalement-, ce qui est une excellente expérience pour les futurs enseignants. Passé le cap du D.E.A., c'est à dire celui de l'admissibilité puis de l'admission (possibilité de rattrapage en septembre) commence une longue course en solitaire, avec le choix d'un directeur de thèse, dont la disponibilité, l'intérêt pour le sujet, devraient prédominer sur sanotoriété -qui le rend moins disponible. En principe, une thèse "se soutient" en trois ans, mais sauf dérogations (p. ex., Stéphane Rials, La notion de standard en droit administratif, LGDJ, coll. dr. public), c'est désormais pratiquement impossible. Les "thésards" doivent idéalement se confronter à la pratique et, le cas échéant, à l'enseignement (Assistants temporaires d'enseignement et de recherche -A.T.E.R.-). La pratique est parfois dénigrée au motif qu'elle n'est qu'un "gagne-pain". En réalité, ce sont dans les cabinets d'avocats, d'huissiers, de notaires, que se jouent les arcanes du droit et que l'on apprend le mieux à le pratiquer. La thèse elle-même doit porter sur un sujet neuf, sujet à controverse ou de synthèse, apportant sa pierre à l'édifice qu'est la doctrine juridique. Sa finalité n'est pas forcément pour autant de combler une lacune dans la pensée juridique mais d'user de rhétorique initiative. Passée plusieurs années (douze, treize parfois...), l'impétrant se présente devant un jury qui, en moyenne, est composé de cinq suffrageants: le directeur de recherches, le président du jury, élu par les quatre autres, trois autres professeurs ou maîtres de conférences dont deux (cela vaut pour le président) doivent obligatoirement relever d'universités extérieures à celle du doctorant. Le jury délibère conformément aux dispositions du décrêt du 25 avril 2002, sur rapport de deux suffrageants autorisant la soutenance. Malgré quelques "reports" pour insuffisance du produit doctoral, les rejets sont rarissimes; la mention la plus élevée est "mention très honorable avec félicitations du jury". Elle peut être accompagnée d'une proposition de la thèse en vue de l'obtention d'un prix. L'on en distingue deux: les Prix de la Chancellerie qui distinguent les meilleures thèses selon le Conseil national des universités (C.N.U.) et les prix récompensant les meilleures thèses de l'Université l'année universitaire donnée. Les premières peuvent être accompagnées de contributions financières en vue de leur publication -les autres le sont à compte d'auteur, ou, de plus en plus souvent, gracieusement divulguées sur internet. Le doctorat en droit en France est un titre universitaire(plus exactement d'un grade, non une fonction ni une profession. Il s'agit d'un premier pas extrêment apprécié par les professionnels du droit intéressés par le sujet de la thèse, passés les examens des différentes corporations et professions.