Chacha Enriquez
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Chacha Enriquez est enseignante de sociologie à l'Université du Québec à Montréal et activiste queer d’origine française œuvrant au Québec.
Biographie
[modifier | modifier le code]Chacha Enriquez enseigne la sociologie et la sociologie queer au niveau collégial et universitaire depuis 2015. En 2008, elle quitte la France pour s’établir au Québec[1].
En 2013, elle obtient une maîtrise en sociologie et en études féministes sur la militance trans au Québec.
Elle est reconnue pour son activiste des enjeux queer depuis une vingtaine d’années et est impliqué‧e pour le groupe militant queer montréalais le P!nk Bloc depuis 2014[2]. Ses recherches portent sur les dynamiques d’émergence de l’activisme trans au Québec. Elle est reconnue comme une figure importante du militantisme queer francophone au Québec.
Actions militantes
[modifier | modifier le code]- P!nk Bloc pour un Village Gai plus sécuritaire dans une approche communautaire et préventive à long terme plutôt que des solutions répressives à court terme[3].
- Coordination d'un projet de recherche-intervention visant l’amélioration de l’accès des personnes trans de plus de 50 ans aux soins de santé et de services sociaux au Québec.
- Collectif Nous ne serons pas sages[4] formé pour faire contrepoids et remettre en cause la légitimité du Comité des sages de la CAQ (2023-2024)[5]
Prix et récompenses
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- Ressource relative à la recherche :
Publications
[modifier | modifier le code]- Sexualités et dissidences queers, Montréal, Remue-Ménage, 2024, 458 p.[7]
- «Le mouvement trans au Québec. Dynamique d'une militance émergente», Cahier de l'IREF, Collection Tremplin, No. 5, 2014, 132 p.
- «Les aîné-es trans : une population émergente ayant des besoins spécifiques en soins de santé, en services sociaux et en soins liés au vieillissement», Billy Hébert, Line Chamberland et Mickael Chacha Enriquez, Revue Frontières, Volume 25, numéro 1, automne 2012, p. 57–81
- « La contestation des politiques de changement d’identité de genre par les militantes et militants trans québécois », Lien social et Politiques, n° 69, 2013, p. 181-196.
Références
[modifier | modifier le code]- Christian Saint-Pierre, « «Sexualités et dissidences queers», voix unies pour la liberté sexuelle », sur Le Devoir, (consulté le )
- daphneehacker, « Des solutions pour contrer la violence dans le Village ne font pas l’unanimité », sur Journal Métro, (consulté le )
- Mélanie Loisel, « La prévention plutôt que de la répression comme remède à la violence », sur Le Devoir, (consulté le )
- Léa Beaulieu-Kratchanov, « « Nous ne serons pas sages » : une centaine d’organisations se lèvent contre le Comité des sages », sur Pivot, (consulté le )
- Marie-Michèle Sioui, « Un comité de sages sur l’identité de genre sans personne trans ou non binaire », sur Le Devoir, (consulté le )
- Bousquet Richard, « Mickael Chacha Enriquez reçoit le prix du meilleur mémoire de maîtrise avec concentration en études féministes », sur SPPEUQAM, (consulté le )
- « les éditions du remue-ménageSexualités et dissidences queers - les éditions du remue-ménage », (ISBN 978-2-89091-888-7, consulté le )
