Carl Humann
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Burggymnasium Essen (d) (jusqu'en ) Académie d'architecture de Berlin (- |
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Franz Humann (d) |
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Musées d'État de Berlin ( - Louis Merton (d) (- |
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Richard Bohn (en) |
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Carl Humann est un architecte et archéologue prussien né le à Steele près de Essen et mort le à Smyrne. On lui doit la redécouverte du Grand Autel de Pergame.
Biographie
[modifier | modifier le code]De santé fragile, à la fin de ses études, il suivit les conseils de ses médecins et partit dans le sud. Il arriva au Levant en 1861.
Il voyagea à travers l'Empire ottoman pendant six ans. Il collectionna les antiquités, envoya des informations géographiques à Heinrich Kiepert à Berlin. Il accepta aussi quelques commissions, comme la construction d'une résidence pour un ambassadeur britannique.
En 1862, son frère Franz devint agent diplomatique à Samos. Franz se fit accorder par le Sultan en 1867 la construction de cinq routes ou voies ferrées en Asie mineure, dont une reliant Constantinople à Smyrne. Carl le rejoignit et se vit confier la responsabilité d'une équipe de 2 000 ouvriers et 500 animaux (bœufs, chameaux, mules).
Carl Humann avait commencé à faire des fouilles sur Samos, puis à Smyrne. En 1864, il fit une première visite à Pergame qui le fascina immédiatement. Il fut aussi marqué par un sentiment d'urgence : les ruines de la ville servaient à nourrir les fours à chaux des environs.
Le , il reçut la visite d'Ernst Curtius, l'archéologue allemand découvreur d'Olympie. Celui-ci admira les sculptures qu'il avait trouvées et qui semblaient constituer une série. Curtius convainquit Humann d'envoyer ses trouvailles à Berlin.
En 1877, les sculptures furent identifiées par le nouveau directeur du Musée de Berlin : il s'agissait de la Gigantomachie du Grand Autel de Pergame. Il écrivit à Humann, qui briguait alors le poste de directeur d'une mine de sel, pour lui proposer de devenir représentant du Musée en Turquie. Il lui envoya 2 700 Marks après avoir reçu son accord. L'État allemand obtint un firman l'autorisant à fouiller à Pergame et les travaux commencèrent le . Deux nouvelles saisons de fouilles eurent lieu en 1880-1881 et 1883-1886.
En juin et , il fouilla le site de Hiérapolis. À la suite de ces travaux, un ouvrage posthume, achevé par des collaborateurs[1], Altertümer von Hierapolis fut publié en 1898.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Carl Humann, Conrad Cichorius, Walther Judeich & Franz Winter, Altertümer von Hierapolis, Berlin, Reimer, 1898.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Friedrich Karl Dörner (de), Eleonore Dörner: Von Pergamon zum Nemrud Dag. Die archäologischen Entdeckungen Carl Humanns (= Kulturgeschichte der antiken Welt (de). 40). Ph. v. Zabern, Mainz 1989 (2. Aufl. 1991), (ISBN 3-8053-0998-8).
- (de) Ernst Fabricius (de), « Humann, Carl », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 55, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 801-807
- (de) Dietrich Nummert, Pergamon wurde seine Passion. Der Ingenieur Carl Humann : Berlinische Monatsschrift (Association d'éducation de Luisenstadt), (ISSN 0944-5560, luise-berlin.de), p. 48–53
- Wolfgang Radt (de): Pergamon. Geschichte und Bauten, Funde und Erforschung einer antiken Metropole. DuMont, Köln 1988, (ISBN 3-7701-1656-9) (zu Humann S. 333–339).
- Walter-Herwig Schuchhardt (de): Carl Humann, der Entdecker von Pergamon. In: Gymnasium (de) 82, 1975, S. 293–308.
- (de) Eduard Schulte, « Humann, Carl », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 10, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 32–33 (original numérisé).
- Reinhard Stupperich (de): Carl Humann. In: Westfälische Lebensbilder. Band 13. Münster 1985, S. 130–155.
- Ioannis Andreas Panteleon: Eine Archäologie der Direktoren. Die Erforschung Milets im Namen der Berliner Museen 1899–1914 (= Mittelmeerstudien, 5). Paderborn 2015, (ISBN 978-3-7705-5676-2).
- Richard Stoneman, Land of Lost Gods. The Search for Classical Greece., Hutchinson, Londres, 1987, (ISBN 0-09-167140-X)), p. 287-289.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :