Bruno Andreotti

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Bruno Andreotti

Biographie

Naissance	29 septembre 1972 (52 ans) Chenôve
Nationalité	française
Formation	École normale supérieure – PSL
Activité	Physicien

Autres informations

Membre de	Institut universitaire de France (2007-2017)
Directeur de thèse	Yves Couder
Distinction	Prix Holweck (2022)

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Bruno Andreotti est un physicien français né le 29 septembre 1972 à Chenôve, en Côte d'Or^[1]. Normalien et docteur en physique, il est professeur à l'université Paris-Cité et chercheur au département de physique de l'École normale supérieure. Il fait preuve d'un engagement significatif dans la vie universitaire française.

Bruno Andreotti entre à l'École normale supérieure en 1992 et est agrégé de sciences physiques en 1995^[2]. Il effectue sa thèse au sein du laboratoire de physique statistique de l'École normale supérieure sous la direction d'Yves Couder, et obtient un doctorat de l'université Paris-Diderot en 1999^[3]. En 2004, il rejoint le laboratoire de physique et mécanique des milieux hétérogènes (PMMH) de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris. Il obtient une habilitation à diriger les recherches en 2006 et devient professeur de l'université Paris-Diderot^[1]. Il quitte l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris dans le courant des années 2010 pour devenir chercheur au laboratoire de physique de l'École normale supérieure (LPENS)^[4].

Il a été membre junior de l'Institut universitaire de France de 2007 à 2017^[5].

Spécialiste de mécanique des milieux continus, de physique non linéaire et de physique statistique, ses études sur les barkhanes^[6], le chant des dunes^[7],[8], les nervures de feuilles, la dynamique des grains dans les tas de sable, la dynamique des dunes^[9],[10], les dunes extra-terrestres^[11],[12] et la dynamique du mouillage des surfaces rigides et déformables^[13] ont donné lieu à des articles dans la presse et à des conférences pour le grand public^[14]. En 2022, ses travaux sur la physique des dunes lui valent, en compagnie de Philippe Claudin, le prix franco-britannique Holweck^[15].

Il a publié plusieurs ouvrages et plus de cent articles scientifiques sur la capillarité, les milieux granulaires, la physique des dunes, l'hydrodynamique ou la physique de surface des polymères réticulés. Il enseigne la méthode scientifique et les modalités de véridiction savantes à partir de projets de physique expérimentale^[16].

Il est co-organisateur du séminaire Politique des Sciences^[17] à l'EHESS, séminaire réflexif sur le métier d'universitaire retransmis en ligne^[18].

Très actif dans la vie universitaire, il s'engage en faveur de la création d’une unique université pluridisciplinaire à Paris^[19], avec des formations exigeantes et une recherche reconnue mondialement. Il s'engage également pour un rapprochement des Grandes Écoles et de l'Université, de sorte à former les ingénieurs à la démarche scientifique plutôt qu'à l’entrepreneuriat et à la gestion^[20]. Il milite pour une Université fondée sur l'exigence et sur les libertés académiques ^[21]. Il prend part à la candidature collective de janvier 2020 de plus de 5000 universitaires^[22] et chercheurs à la présidence du HCERES ^{[23][Pas dans la source]} pour réaffirmer ces fondements de la recherche scientifique : l'autonomie et la responsabilité du monde savant. Il défend la création d'établissements universitaires à taille humaine, structurés en petites entités autonomes selon un principe confédéral^[24],[25].

Entre 2014 et 2020, il contribue aux travaux du « Groupe Jean-Pierre Vernant »^[26], un lobby^[27] qui rassemblait des universitaires des établissements franciliens opposés aux projets de regroupements prévus en Ile-de-France soutenus par la ministre Geneviève Fioraso^[28],[29]. Il était alors décrit comme « engagé à gauche »^[30]. Le « Groupe Jean-Pierre Vernant » avait été créé en réaction à un autre groupe proche de la gauche, le « groupe Marc Bloch »^[31]. Les « Vernant » reprochaient aux « Marc Bloch » « d’accaparer les postes clés et d’orchestrer les réformes »^[28],[29].

À la tête de la liste « Nous sommes l'université », Bruno Andreotti est élu en mars 2015^[32] administrateur de la ComUE Université Sorbonne Paris Cité au suffrage indirect, comme représentant des enseignants-chercheurs et des chercheurs. Il est candidat à la présidence de cette ComUE face à Jean-Yves Mérindol, auparavant conseiller à la présidence de la République, administrateur nommé par les représentants des établissements de la ComUE, qui fut élu^[33].

Dans une démarche de sciences citoyennes, il prend part à une critique constructive des méthodes de comptage de manifestants par la presse ^[34].

Il s'engage aussi contre les figures médiatiques d'un « pseudo-rationalisme » dans un éditorial intitulé : Contre l’imposture et le pseudo-rationalisme. Renouer avec l’éthique de la disputatio et le savoir comme horizon commun^[35],[36].

• Andreotti B. et al., Dix problèmes corrigés de Physique, Ed. Vuibert, 1994.
• Les milieux granulaires : entre fluide et solide, O. Pouliquen, Y. Forterre, B. Andreotti (Savoirs Actuels, 2011) (ISBN 9782759800971) [trad. angl. Granular Material : between Fluid and Solid, Cambridge Texts in Applied Mathematics, 2013]

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