Beloiannisz
Beloiannisz (el) Мпελογιάννης | |||
L'église orthodoxe grecque | |||
Administration | |||
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Pays | Hongrie | ||
Comitat (megye) |
Fejér (Transdanubie centrale) |
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District (járás) |
Dunaújváros | ||
Rang | Commune | ||
Bourgmestre (polgármester) Mandat |
Papalexisz Kosztasz (indépendant) (2014-2019) |
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Code postal | 2455 | ||
Indicatif téléphonique | (+36) 25 | ||
Démographie | |||
Population | 979 hab. () | ||
Densité | 216 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 47° 11′ 01″ nord, 18° 49′ 27″ est | ||
Superficie | 454 ha = 4,54 km2 | ||
Divers | |||
Collectivités des minorités | Grecs (1er janv. 2011) | ||
Identités ethniques (nemzetiségi kötődés) |
Hongrois 81,4 %, Grecs 23,4 %, Roumains 0,3 % (2001) | ||
Religions | catholiques 24,6 %, grecs-catholiques 0,8 %, réformés 5,7 %, évangéliques 0,3 %, autres confessions 14,9 %, sans religion 2,4 % (2001) | ||
Liens | |||
Site web | beloiannisz.hu | ||
Sources | |||
Office central de statistiques (KSH) | |||
Élections municipales 2014 | |||
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Beloiannisz (grec moderne : Μπελογιάννης) est un village et une commune du comitat de Fejér en Hongrie, fondé en 1950 par des Grecs fuyant la guerre civile dans leur pays.
Histoire
[modifier | modifier le code]Beloiannisz a été créé par des réfugiés communistes grecs après la fin de la guerre civile dans leur pays[1]. Vaincus, certains ont trouvé refuge en Hongrie et ont construit ce village à 50 km au sud de Budapest. À sa création en 1950 sous le nom de Görögfalva (« le village grec » en hongrois), il accueille un millier de réfugiés grecs[1]. En 1952, il reçoit le nom du résistant communiste Níkos Beloyánnis et compte 1850 habitants[1].
Après la chute de la dictature des colonels puis du Mur de Berlin, une partie des Grecs et leurs enfants sont petit à petit retournés dans leur pays d'origine. En 2001, sur les 1 185 habitants, encore 23 % étaient d'origine grecque.
Le film grec Bon Retour au pays, camarades, parfois appelé Beloiannisz raconte l'histoire de ce village.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Fokasz Orestész, « Quand la Hongrie était une terre d'accueil », Courrier International, no 1593, , traduit d'un article publié le 19 novembre 2020 dans Heti Világgazdaság à Budapest.