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Aigues-Vives (Aude)

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Aigues-Vives
Aigues-Vives (Aude)
La mairie.
Blason de Aigues-Vives
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Carcassonne Agglo
Maire
Mandat
Jean-Pierre Oms
2020-2026
Code postal 11800
Code commune 11001
Démographie
Gentilé Aigues-Vivois
Population
municipale
543 hab. (2021 en évolution de −4,4 % par rapport à 2015)
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 13′ 55″ nord, 2° 32′ 03″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 109 m
Superficie 10,21 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Carcassonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Minervois
Législatives Première circonscription
Localisation
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Aigues-Vives
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Aigues-Vives
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Aigues-Vives
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Aigues-Vives

Aigues-Vives Écouter est une commune française, située dans le nord du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Minervois, un pays de basses collines qui s'étend du Cabardès, à l'ouest, au Biterrois à l'est, et de la Montagne Noire, au nord, jusqu'au fleuve Aude au sud. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rascas, le ruisseau de Canet, le ruisseau Neuf et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Aigues-Vives est une commune rurale qui compte 543 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Aigues-Vivois et ses habitantes les Aigues-Vivoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Alexandre, inscrite en 1948.

Géographie

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Localisation

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Aigues-Vives est située dans le nord-est du département de l'Aude, dans le Minervois, à 14 km de Carcassonne. La commune possède un hexapoint avec Marseillette, Saint-Frichoux, Rieux-Minervois, Puichéric et Blomac, marqué par la borne 53 dans l'ancien étang de Marseillette.

Situation de la commune.

Communes limitrophes

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La commune possède au sud-est un hexapoint avec Marseillette, Blomac, Puichéric, Rieux-Minervois et Saint-Frichoux, marqué par la borne 53 dans l'ancien étang de Marseillette.

Géologie et relief

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L'altitude de la commune varie entre 55 et 109 mètres[2].

L’étang de Marseillette, asséché au XIXe siècle, jouxte le village d'Aigues-Vives. Cette dépression d'environ 2 000 hectares, est irriguée par l'Aude. Les terres sont couvertes de cultures : principalement des vignes et vergers de pommiers. La zone de l'étang asséché de Marseillette affleure les maisons d'Aigues-Vives.

Aigues-Vives se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[3].

Voies de communication et transports

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  • La route D 206 travers la commune du sud-ouest vers le nord-est, en provenance de Badens et en direction de Saint-Frichoux ;
  • La route D 57 traverse le milieu de la commune du nord vers le sud en provenance de Laure-Minervois et se termine au croisement avec la D 206.

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[4], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[5]. Elle est drainée par le Rascas, le ruisseau de Canet, le ruisseau Neuf, le ruisseau de Mijane, le ruisseau de Mirausse et le ruisseau du Puits, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[6],[Carte 1].

Le Rascas, d'une longueur totale de 12,9 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve-Minervois et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette à Puichéric, après avoir traversé 7 communes[7].

Le ruisseau de Canet, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune de Félines-Termenès et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Argent-Double à Azille, après avoir traversé 6 communes[8].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 555 mm, avec 7,2 jours de précipitations en janvier et 3,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Caunes-Minervois à 11 km à vol d'oiseau[11], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 768,1 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[15] : les « coteaux marneux de Lagardie » (43 ha), couvrant 2 communes du département[16] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[15] : l'« ancien étang de Marseillette » (2 070 ha), couvrant 6 communes du département[17].

Au , Aigues-Vives est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (89,8 %), terres arables (6,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Aigues-Vives est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Rascas. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2009 et 2018[24],[22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aigues-Vives.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 332 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 332 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Aquaviva en 893[26], Villa Aquaviva en 988 qui nous informe de l'existence d'une villa gallo-romaine qui deviendra un château, attesté sous la forme Castrum de Aquaviva en 1247.

Aïgue est la forme francisée du terme occitan aiga [ajgɵ] (aïgo) « eau », issu du latin aqua (comme le français eau, anciennement eve, ewe).

Aigues-Vives : « eaux vives »[27], rappelle qu'une source aux eaux jaillissantes se situait en ces lieux et devait être assez caractéristique pour donner ce nom à l'endroit.

Aigas Vivas en occitan.

Plusieurs communes portent ce même nom dans la région, la page d'homonymies citée en tête d'article en dresse la liste.

²Le premier texte attestant de l'existence d'Aigues-Vives, où il est alors transcrit par le latin Aquaviva, remonte en 994, selon certains en 993. Il s'agit d'un échange entre Udulgarius, abbé de Caunes (Minervois) et Roger Trencavel, vicomte de Carcassonne.

En 1902, grâce à Eugène Ressier, Maire, Aigues-Vives est un village électrifié. La S.T.M.F. (Société méridionale de transport de force) fondée en 1900 par Joachim Estrade), installe l'électricité dans le village.

En 1904, Eugène Ressier, Maire, l'eau arrive dans le village . Depuis le puit de la Route de Badens (en 2024 le bâtiment est toujours visible à droite en sortant du village), 14 fontaines et 10 bouches d'eau sont installées à travers les rues et places d'Aigues-Vives.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune d'Aigues-Vives est membre de l'intercommunalité Carcassonne Agglo[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Carcassonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[28].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Haut-Minervois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[29].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1981 1989 Gabriel Chevalier PS  
1989 2001 Jean Andure FN  
mars 2001 2020 Jean-Louis Cassignol DVD  
2020 En cours Jean-Pierre Oms    

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

En 2021, la commune comptait 543 habitants[Note 4], en évolution de −4,4 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
143191181330337314304254318
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
334344383367411452447468482
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
523522533540576667579515504
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
512518514480464481485484519
2015 2020 2021 - - - - - -
568550543------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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Chaque année le deuxième samedi d'octobre, ont lieu les « Cavinades » où les vignerons font déguster leurs vins blanc, rosé ou rouge, vin de pays des Coteaux de Peyriac, ou Minervois.

Chaque année le deuxième dimanche d'octobre se déroule la Fête de la pomme, du vin et du riz.

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 251 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 562 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 770 [I 2] (19 240  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 9,1 % 12,6 % 11,2 %
Département[I 5] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 345 personnes, parmi lesquelles on compte 76,4 % d'actifs (65,2 % ayant un emploi et 11,2 % de chômeurs) et 23,6 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 147 emplois en 2018, contre 135 en 2013 et 137 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 228, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,4 %[I 8].

Sur ces 228 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 92 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 90,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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46 établissements[Note 7] sont implantés à Aigues-Vives au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 46
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
5 10,9 % (8,8 %)
Construction 14 30,4 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
13 28,3 % (32,3 %)
Activités immobilières 5 10,9 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
5 10,9 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
2 4,3 % (13,2 %)
Autres activités de services 2 4,3 % (8,8 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,4 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 46 entreprises implantées à Aigues-Vives), contre 14 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[33] :

  • Vignobles De La Ferrandiere, culture de la vigne (2 328 k€) ;
  • EURL Des Quatre Vents, activités de soutien aux cultures (257 k€) ;
  • Val De Salis, location de terrains et d'autres biens immobiliers (100 k€) ;
  • SARL Vidotto-Tichit, réparation de machines et équipements mécaniques (96 k€) ;
  • SAS Le Petit Coutaou, culture de fruits à pépins et à noyau (94 k€).

Agriculture

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La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[34]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[35].

1988 2000 2010
Exploitations 66 67 49
Superficie agricole utilisée (ha) 1 138 1230 903

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 66 lors du recensement agricole[Note 10] de 1988 à 67 en 2000 puis à 49 en 2010[35], soit une baisse de 26 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[37]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 138 ha en 1988 à 903 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 18 ha[35].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason Blasonnement :
Barré d'or et de sinople de quatre pièces.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Aigues-Vives » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. Plan séisme
  4. « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  5. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  6. « Fiche communale d'Aigues-Vives », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  7. Sandre, « le Rascas »
  8. Sandre, « le ruisseau de Canet »
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Aigues-Vives et Caunes-Minervois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Caunes-Minervois » (commune de Caunes-Minervois) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Caunes-Minervois » (commune de Caunes-Minervois) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Aigues-Vives », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF les « coteaux marneux de Lagardie » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF l'« ancien étang de Marseillette » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Carcassonne », sur insee.fr (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Aigues-Vives », sur Géorisques (consulté le ).
  23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  24. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur aude.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  25. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  26. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 292.
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  28. « Carcassonne Agglo - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
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  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. « Entreprises à Aigues-Vives », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  34. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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  36. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  37. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aude » (consulté le ).
  38. « Tour carrée, l'église, ancien château et leurs abords (Aigues Vives) ».
  39. « Eglise Saint-Alexandre », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).

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Bibliographie

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  • Devic & Dom Vaissete, Histoire Générale du Languedoc, Toulouse (Privat) 1872-1885.
  • Alphonse Mahul, Cartulaire et archives de l'ancien diocèse et de l'arrondissement de Carcassonne, V. Didron libraire/Dumoulin libraire, Paris, 1863, tome 4, p. 3-6 (lire en ligne).
  • Sabarthes, Dictionnaire topographique de l'Aude, Paris (Imprimerie Nationale) 1912.
  • Baichère, Notes historiques et observations sur les églises, les chapelles rurales et les anciens décimaires, Académie des arts et des sciences de Carcassonne, 1909.
  • Auzias & Rancoule, Notes diverses, archéologie gallo-romaine, Aigues-Vives, Société d'études scientifiques de l'Aude à Carcassonne, 1978.
  • Marie-Elise Gardel, Frédéric Loppe et Corinne Sanchez, Aigues-Vives (Aude), un village en Minervois: Étude historique et archéologique, Amicale laïque de Carcassonne Association Histoire d'Aigues-Vives (Aude), 2008 (ISBN 978-2-9502965-1-1)
  • Abbé Utheza, Monographie d'Aigues-Vives (Aude).
  • Christophe Monié, Une histoire de l'assèchement de l'étang de Marseillette, la période Camman 1900-1942, Aigues-Vives,

Articles connexes

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Liens externes

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