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Glea Keane, est lun artiste américain né en 1954. Faisant partie de la nouvelle génération d'animateurs des Walt Disney Animation Studios depuis la fin des années 1970, il est considéré comme l'un des plus influents artistes de la société, au même titre que Andreas Deja et Mark Henn. Formé par les anciennes figures de l'âge d'or de Walt Disney, il est notable pour avoir donné naissance à des iconiques protagonistes pendant la période du second âge d'or : Ces protagonistes, sont notamment les héros titulaires de Grands Classiques d'Animation avec Ariel, La Petite Sirène, La Bête, Aladdin, Pocahontas, Tarzan et Raiponce.

Biographie[]

Années de jeunesse[]

Glen Keane est né le 13 avril 1954 à Abington un quartier de Philadelphie en Pennsylvanie.[1] Il est le fils de Bill Keane, un créateur de bande dessiné célèbre Family Circus, et Thelma Keane (19262008 †) ainsi que frère d'une fratrie de six enfants dont il faisait partie.[1] Il emménagea à Phoenix dans l'Arizona durant son enfance. Glen était admiratif devant le travail de son père, ce qui a fait croitre chez lui, sa passion pour le dessin, même qu'il développa un style qui lui est propre.[1] Bill enseigna à son fils, comment dessiner des modèles avec une anatomie réelle et comment communiquer une expression et un sentiment à travers une pose.[1] Il dessinait constamment dans le désert et a découvert qu'il avait développé une relation très personnelle et intime avec le dessin et la peinture.[1]

Premières activités et arrivée chez Mickey[]

Après le lycée, Glen se rend à The California Institue of the Arts, pour poursuivre une carrière dans la peinture et le dessin. Mais un imprévu allait changer le cours de la destinée pour Keane, le mettant après sur le chemin de l'art de l'animation. Le portfolio, qu'il s'était constitué, arriva par erreur au département des arts graphiques cinématographique, au lieu d'aller dans les arts de la peinture.[1] Le contenu du portfolio fut intéressant après sa consultation, que Glen fut admis dans l'école, pour apprendre les rudiments, théorie et pratiques, sur l'art de l'animation.[1]

En été 1973, Keane travailla à temps partiel chez Filmation, un studio peu inspirant et de mauvaise qualité, sur certaines de leurs séries télévisées mal réalisées.[1] Cependant, tout change lorsque des membres du programme de formation Disney viennent à l'école et présentent leurs tests. À cette époque, il postule pour un emploi chez Disney et montre son portfolio au grand Eric Larson, grande figure influente de l'équipe d'animation légendaire des Nine Old Men.[1] Au lieu de s'émerveiller de ce que Glen montre de ce qu'il a appris à Filmation, Eric feuillette simplement le portfolio très rapidement, s'arrête sur un dessin et dit que s'il pouvait en faire d'autres comme celui-ci, il aurait peut-être une chance. Il conseille également à Keane d'oublier tout ce qu'il a appris sur l'animation à Filmation, car ils veulent des gens qui savent dessiner et à qui ils peuvent enseigner comment animer.[1] Le jeune homme commence rapidement à passer trop de temps à dessiner et travaille dur pour améliorer ses compétences. En 1974, Glen Keane est embauché par les studios Disney.[1] L'année suivante, il épouse Linda Hesselroth, dont il tombe amoureux dès le premier regard et avec qui il est marié depuis.[1]

Les premiers films de l'ère obscure[]

Keane entame sa première mission d'animateur sur le film Les Aventures de Bernard et Bianca, pour assister John Pomeroy, sur le personnage de Penny.[1] C'est au cours de cette expérience, que Glen rencontre celui qui allait devenir son principal mentor, Ollie Johnston, un autre vétéran de l'équipe des Nine Old Men.[1] Johnston diffusa à Glen sa philosophie pour animer un personnage avec élégance : Keane devait animer les émotions, dessiner avec son cœur, utiliser ses propres sentiments pour faire parler son animation aux gens et à utiliser des subtilités pour montrer les véritables émotions des personnages.[1] Glen illustrait Penny comme le voyait son mentor : une fille qui se sent piégée et triste. L'audace et la passion montrées dans les yeux et les dessins nous donnent également un petit aperçu de ce qui est encore à venir.[1] Glen a par ailleurs animé une scène ou deux avec Bernard. Tout au long du tournage, Johnston lui donnait constamment des conseils et regardait son travail pour l'aider à exploiter pleinement son potentiel et à s'améliorer.[1]

Après l'animation d'un dragon vert du nom d'Elliott, un personnage qui ne lui avait pas tellement plu, Keane continue de travailler et aborde pour la première fois le rôle d'animateur et superviseur sur Rox et Rouky, d'après l'œuvre Daniel P. Mannix, Le Renard et le Chien Courant. Il était resté dans l'équipage de la Walt Disney Company, pendant que d'autres artistes, comme Don Bluth et compagnie, s'en allèrent pour fonder leurs propres sociétés.[1] Le premier personnage qu'il devait esquisser était une renarde, Vixy, destinée à être la compagne de Rox.[1] Les expressions et les attitudes du renard amoureux sont si intuitives que l’on s’identifie vraiment à ce qu’il ressent. Le deuxième personnage est un ours, adversaire que Rox affronte pour sauver Rouky et son maître.[1] Lors de la planification de la scène, Keane a étudié l'animation de Wolfgang Reitherman de la scène de combat dans La Belle et le Clochard pour s'en inspirer.[1] Le suspense, la mise en scène dramatique, l'excellent dessin et l'utilisation du poids dans la scène sont absolument étonnants.[1]

Glen avait œuvré pour l'adaptation de la série littéraire de Lyold Alexander, Les Chroniques de Prydain, sauf que les esquisses qu'il a réalisés furent refusées, au point que les réalisateurs Ted Berman et Richard Rich, l'encouragent à quitter la production de Taram et le Chaudron magique.[1] Keane s'embarque alors avec l'équipe pour l'adaptation de Un chant de Noël, de Charles Dickens, avec Mickey et ses amis. Il esquisse le géant Willie, jouant le rôle du fantôme des Noëls présents.[1] Pour trouver l'inspiration, il s'est tourné vers son fils Max, alors âgé de 18 mois.[1] En observant ses expressions et ses pitreries, il a eu l'idée d'animer ce personnage naïf et innocent, mais dans ce cas-là à l'intérieur d'un corps énorme.[1]

Retour chez Disney pour des projets un peu plus prometeurs[]

Keane avait quitté Disney en 1983 à l'issu de la sortie du Noël de Mickey, estimant que la période que le studio traversait, fait qu'il ne se sentait plus du tout à sa place.[1] L'animateur fut approché par deux artistes, qui cherchaient à adapter les œuvres d'Eve Titus Basil of Baker Street, en film d'animation. Les deux hommes, du nom de John Musker et Ron Clements, sollicitèrent Keane, à superviser l'équipe d'animateur sur le méchant du film, Ratigan, la Némésis de Basil, le détective privé.[1] Glen accepte la mission et travaille en freelance de chez lui sur ce personnage, un rat, qui initialement avait un corps mince, avant qu'on lui attribue une solide charpente immense pour le contraster à Basil.[1] L'artiste trouva l'inspiration à travers le personnage de Vincent Price, dans le film Champagne of Caeser.[1] Keane était vraiment fan de ce personnage, car le jeu d’acteur et les gestes qu’il utilise sont tellement cohérents avec le personnage.[1] Il avait étudié les travaux d'un autre artiste influent de l'ancien âge d'or, Vladimir Tytla, réputé pour avoir donné à ses personnages comme Stromboli ou Chernabog, des émotions fortes, que nul ne saurait reproduire en matière d'animation.[1]

Glen retourna travailler au studio pour l'adaptation du roman de Charles Dickens Oliver Twist, avec un casting constitué de chiens et d'un chat comme protagoniste. Dans Oliver et Compagnie, Keane supervisait un nouveau méchant aussi colossal et costaud que Ratigan, Monsieur Sykes.[1] Pour cette imposante entité, il a pris une direction différente en le rendant très réservé et retenu dans ses actions et ses mouvements.[1] Il est toujours très contenu et évite de trop montrer ses émotions, ce qui le fait bien contraster avec Fagin, plus vivant.[1] L'autre personnage, Fagin, que Keane esquissa et supervisa, l'opposé à Sykes, n'a pas été très satisfaisant pour l'animateur.[1] Il y a dans la distribution, un caniche de concours, gâté et vaniteux, que Keane crayonna, la perfection incarnée : Georgette.[1] L'artiste lui donna vie dans la chanson La Perfection, C'est Moi, au cours de laquelle, il a utilisé les marches et la posture pour communiquer qu’il s’agit d’un personnage sexy, gâté et superficiel. Les poses utilisées sur le personnage sont excellentes aussi.[1] Le vrai secret de la scène est cependant la façon dont Keane a utilisé les yeux pour montrer les sentiments et les pensées de Georgette tout au long de la scène. Ce type de communication est toujours extrêmement efficace.[1]

Les grands héros de la Renaissance « Disneyienne »[]

La sirène résurrectrice[]

Quand Walt Disney Animation Studios lance le projet qui allait faire renaître la magie de la société aux grandes oreilles, Glen Keane, avec ses réalisations sur les derniers méchants conçus, fut désigné par Ron Clements et John Musker, pour superviser l'animation de la méchante sorcière des mers, Ursula, antagoniste principale de La Petite Sirène.[1] Cependant, Keane voulait s'orienter vers un autre genre de personnage et c'est en écoutant la performance de Jodi Benson, l'actrice choisie pour faire la voix d'Ariel, l'héroïne, sur un enregistrement de la chanson Partir Là-Bas, qu'il eut une illumination.[1] L'accomplissement de Jodi l'a tellement captivé, que Glen transmet sa requête à Musker et Clements, son souhait ardent, de superviser le personnage principal. Keane affirmait, devant eux, qu'il saurait esquisser une « jolie fille » tel qu'il le ressent dans son cœur.[1] Depuis lors, Keane mena l'équipe d'animation sur le personnage d'Ariel, et il est épaulé de son collègue Mark Henn, qui, à l'issu de cette mission, sera amené à concevoir d'autres princesses héroïnes avec Belle, Jasmine, Pocahontas, Mulan et Tiana.

Keane représentait Ariel avec un comportement proche à celui d'une adulte : une femme beaucoup plus mature, avec plus de profondeur et surtout des émotions beaucoup plus fortes et plus profondes, ainsi qu'un caractère audacieux et puissant.[1] Pour la concevoir, il a utilisé une photo de sa femme Linda pour modeler le visage d'Ariel et pour se connecter avec elle émotionnellement.[1] Les scènes les plus importantes qu'il a animé lui-même comprennent, l'arrivée d'Ariel sur la terre avec des « jambes humaines » et quand elle interprète sa chanson thématique, le leitmotiv principal du film, Partir Là-Bas.[1] C'est d'ailleurs Keane qui a manifesté sa demande qu'on maintienne la séquence dans la version finale du film, alors qu'elle était sur le point d'être supprimée.[1] Le film devient un énorme succès et cela est dû en grande partie à l'animation inspirante, puissante, mais subtile que Keane a réalisée sur le personnage.[1]

L'envol de l'aigle[]

Le triomphe de la Petite Sirène engendre une nouvelle ère que le studio connait, avec de nouveaux films, tous extraordinaires et spectaculaires, une période de renaissance qu'on appelle « le second âge d'or ». Après le personnage d'Ariel, Glen Keane, retrouve les personnages de Bernard et Bianca, qu'il avait animé avec son mentor Ollie Johnston, dans une toute nouvelle aventure, se déroulant cette fois en Australie. Il est chargé de superviser l'animation d'un immense aigle royal doré, du nom de Marahute.[1] Pour le concevoir, il a passé du temps avec des gens qui travaillaient avec des oiseaux de proie et a utilisé le soin et la passion qu'il voyait chez ces gens comme une ressource pour rendre l'émotion de son animation plus puissante. Les scènes de vol avec Cody, font partie de ses travaux.[1]

La Bête avec une âme et un cœur[]

Animer un aigle était chose facile pour Keane, contrairement au film suivant, La Belle et la Bête auquel, le personnage titulaire qu'il va esquisser, sera incroyablement complexe, aussi bien dans la personnalité que dans le physique.[1] Le personnage en question est un prince, victime d'un enchantement, et se retrouva en conséquence dans la peau d'une bête monstrueuse. Keane devait transmettre à la Bête une âme et un cœur, de façon à ce que la Bête puisse apprendre à aimer et à être aimé en retour, afin de rompre le charme.[1] Il a volontiers relevé le défi de rendre la transformation émotionnelle de ce personnage suffisamment puissante pour être efficace tout en la rendant crédible.[1] Le premier problème que Keane a dû résoudre était la conception de la Bête.[1] La plupart des travaux réalisés jusqu'à présent avaient un personnage humain avec une tête d'animal, ressemblant généralement à un mandrill.[1] Cependant, il était convaincu que la Bête devait ressembler à un animal, car elle lui servirait de rappel constant de ce qui lui était arrivé et des défauts de son caractère.[1] Pour s’inspirer de ce que la bête ressentirait et ressemblerait, il a constamment fait des dessins en direct dans des zoos et a étudié de près l’anatomie et la structure corporelle des animaux.[1] Il a ensuite dû assembler toutes ces différentes parties pour créer un design cohérent qui correspondrait le mieux au personnage.[1]

Une fois le design terminé, l'animateur a dû relever le défi de décider de la caractérisation de la Bête.[1] S'il était trop gentil, l'histoire ne fonctionnerait pas et le changement de sa personnalité, essentiel au film, ne serait pas assez fort.[1] S'il était complètement méchant dès le début et ne montrait aucune émotion, cela ne fonctionnerait pas non plus.[1] Il a fallu beaucoup de temps à Glen pour terminer le personnage, mais tout s'est mis en place dans une scène (quand la Bête ordonne à Belle de venir dîner avec lui).[1] Au lieu d’animer lui-même toutes les scènes principales et de distribuer les scènes secondaires à tout le monde, Keane a donné les scènes principales aux animateurs ainsi qu’à lui-même afin que tous les animateurs de l’équipe puissent vraiment se mettre à l’intérieur du personnage et apprendre à le comprendre.[1] Toutes les animations de la Bête sont excellentes et en particulier Anthony DeRosa, Aaron Blaise et Broose Johnson ont fait beaucoup de superbes scènes avec lui.[1] Quant aux scènes qu’il a faites lui-même, Glen a fait entre autres la présentation de la Bête à Belle, où il est très sévère et en colère, et la Résurrection de la Bête, qui a un art incroyable et est incroyablement puissant.[1] La scène la plus difficile à animer pour lui a cependant été celle où il laisse Belle rentrer chez elle parce qu’il l’aime.[1]

Le « diamant d'innocence » de Keane[]

Keane retourne sur l'animation d'un nouveau protagoniste qui est cette fois-ci un humain. Dans les bas-fonds de la cité d'Agrabah, se trouve un jeune garçon, qui lutte pour sa survie, et désire vouloir connaître une vie meilleure. Tout cela allait changer quand le destin, représenté par une lampe magique avec un génie pour habitant, croise la route du mendiant. Glen supervisa l'équipe de donner vie au courageux et intrépide Aladdin.[1] Contrairement aux autres protagonistes précédents, Aladdin devait évoluer émotionnellement tout au long du film et apprendre qu'avoir des sentiments et se soucier des autres est beaucoup plus épanouissant et important que d'avoir des choses superficielles comme l'argent, même s'il est important de se défendre et d'avoir du courage.[1]

L'atmosphère du film était proche d'un registre plus comique que dramatique, et afin de rendre Aladdin plus vivant et pertinent, Keane le présenta comme suit : Aladdin a un grand charisme, du charme, de la vivacité et de la profondeur pour lui permettre de se connecter avec le public et de s'intégrer à la comédie tout en ayant un cœur et une âme sincères et en étant capable de mener l'histoire.[1] Il veut se faire respecter, être traité équitablement et conquérir la fille de ses rêves (la Princesse Jasmine).[1] Aladdin fait des erreurs, mais il en tire des leçons et devient un personnage très proactif et adorable.[1] Pour communiquer cela, Keane lui a donné une démarche très douce et décontractée avec un peu de maladresse et des mouvements détendus qui montrent du charisme.[1]

La princesse amérindienne du Nouveau Monde[]

Pocahontas est la deuxième princesse du second âge d'or que Glen Keane esquisse après Ariel.[1] Contrairement à Aladdin et à la Bête, le caractère de la princesse amérindienne, devait être compatible à l'atmosphère globale du film : Pocahontas devait être traitée de manière très directe et tout devait être pris très au sérieux.[1] Les lignes indiquaient même ce que les personnages pensaient, donc tout devait être très subtil.[1] Pour Pocahontas, Glen a travaillé très dur sur les subtilités et a été très particulier dans la façon dont elle était dessinée.[1] Bien que Pocahontas puisse être un peu trop sérieuse et directe, Keane a vraiment fait une animation phénoménale sur le film.[1] Le point culminant est sans aucun doute la séquence puissante et époustouflante de L'Air du vent.[1] Glen a fait une animation incroyablement subtile sur cette scène ainsi que des dessins au fusain absolument magnifiques.[1]

L'enfant de l'homme, de deux mondes et d'une seule famille[]

En 1995, Glen Keane venait d'arriver à Paris en France, que Disney le sollicite pour superviser l'animation du héros des œuvres littéraires de l'écrivain anglais Edgar Rice Burroughs, Tarzan.[1] Il accepte la mission, et le dessine depuis les anciens locaux de Walt Disney Animation France, basés autrefois à Montreuil.[1] Glen était fasciné par l’histoire de cet homme-singe qui était un humain, mais qui avait été élevé avec des gorilles.[1] Pour montrer cela au public, il a fait en sorte que Tarzan ait des mouvements et des comportements semblables à ceux d’un singe, mais il l’a également fait marcher debout à certains moments pour montrer qu’il était vraiment un humain.[1] Cela rend la confusion d’identité si claire et crédible pour le public.[1] Ce qui est si fort dans l'animation de Tarzan par Keane, c'est la force de la prise de conscience qu'il fait de qui il est et la façon dont son amour inconditionnel et profond pour Jane l'inspire à changer, mais son amour pour sa famille de singes le fait vivre des troubles intérieurs quant à ce qui est juste.[1] En fin de compte, il apprend à prendre ses responsabilités et finit par faire coexister ses deux amours de manière épanouissante.[1]

La princesse aux cheveux d'or du Renouveau[]

Durant la phase expérimentale que traversait le studio Disney, Keane retourne à Burbank pour participer à l'animation dans une version spatiale et galactique de l'île au Trésor de Robert Stevenson.[1] Dans La Planète au trésor : Un nouvel univers, l'artiste supervise l'animation d'une version cyborg et hybride de Long John Silver Bien que Silver soit plus complexe en termes de conception et ait plus de choses à dire que la plupart des personnages de La Planète au Trésor, l'histoire et le personnage n'étaient pas assez forts pour le faire agir dans ce qu'il fait normalement.[1] Le travail de Keane sur le film n'est tout simplement pas aussi profond et inspiré que ses autres travaux, bien qu'il ait essayé.[1] Il a même sérieusement envisagé de quitter le studio après le film parce qu'il ne se sentait pas mis au défi.[1]

L'ère du passage de la 2D à la 3D chez Disney, donna l'occasion à Glen de se retirer de l'activité Disneyienne pour se concentrer sur un nouveau projet personnel.[1] Depuis très longtemps, personne n'avait réussi à transposer le conte des frères Grimm, Raiponce à l'écran, même pas Walt Disney lui-même.[1] Keane est celui qui a permis à Raiponce de voir le jour en créant une histoire autour d'elle.[1] Étant la première princesse à être animé par ordinateur, Glen la conçoit en se penchant sur les développements visuels de sa fille Claire.[1] À l'origine, Raiponce devait être un film plutôt sombre, sérieux, mais personnel.[1] La sensibilité de Keane ne s'est pas étendue à l'humour contemporain et à l'animation cartoonesque : ce dont il avait besoin, c'était de choses passionnées et audacieuses qui parlent vraiment aux gens.[1]

En 2008, plusieurs événements ont remis en question l'avenir de la carrière de Glen au studio.[1] L'un d'eux était le fait que le projet Raiponce ne prenait pas complètement de l'ampleur et que la réalisation ne convenait pas réellement à ses compétences.[1] Un autre facteur était le fait que Keane a fait un infarctus et a dû prendre six mois de congé pour se rétablir.[1] Pendant ce temps, il a démissionné de la réalisation du film et a laissé Nathan Greno et Byron Howard prendre sa place.[1] Le film a également été rebaptisé Raiponce (Tangled en version originale) et a reçu une touche plus contemporaine et humoristique.[1] Cependant, au moment de l'animation, Glen est devenu superviseur de l'animation ainsi que concepteur des personnages.[1] Tout au long du film, il a extrêmement poussé les animateurs de l'animation 3D à porter leur travail à un niveau supérieur et à ne pas accepter ce que la plate-forme leur donnait.[1]

Glen avait enfin fait quelque chose qu'aucun autre animateur n'avait fait auparavant : il a voulu faire un film qui correspondait à sa vision artistique et qui était réalisé dans son style.[1] Cependant, après le succès de Raiponce, des rumeurs ont circulé selon lesquelles le maître de l'animation n'était pas très heureux au studio Disney.[1]

Fin de carrière[]

En mars 2011, il y avait même des rumeurs selon lesquelles Keane était sur le point de quitter Disney et d'accepter une offre de Jeffrey Katzenberg pour travailler pour DreamWorks.[1] À peu près à la même époque, ses collègues animateurs ont commencé à croire que l'animateur allait prendre sa retraite pour poursuivre son rêve de toujours : travailler dans les beaux-arts.[1] Glen Keane quitte définitivement le studio le 23 mars 2012, après 37 ans d'activités, pour se consacrer à des projets d'animation personnel.

Filmographie[]

Année Film Poste(s) Personnage(s)
1977 Les Aventures de Bernard et Bianca Animation de personnages Bernard / Miss Bianca / Penny
1977 Peter et Elliott le dragon Animation de personnages Elliott
1981 Rox et Rouky Supervision de l'animation Vixy et l'Ours
1983 Le Noël de Mickey Animation Willie le Géant, Balthazar Picsou, Dingo
1985 Taram et le Chaudron magique Animation Éloïse / Gurgi / Tirelire
1986 Basil, Détective Privé Supervision de l'animation Ratigan / Fidget / Bartholomée
1988 Oliver et Compagnie Supervision de l'animation Sykes / Georgette / Fagin / Jenny Foxworth
1989 La Petite Sirène Supervision de l'animation Ariel
1990 Bernard et Bianca au pays des kangourous Supervision de l'animation Marahute / Cody / Bernard / Miss Bianca
1991 La Belle et la Bête Supervision de l'animation La Bête
1992 Aladdin Supervision de l'animation Aladdin
1995 Pocahontas Supervision de l'animation Pocahontas
1999 Tarzan Supervision de l'animation Tarzan
2002 La Planète au trésor : un nouvel univers Supervision de l'animation John Silver / Capitaine Amélia / Scroop
2010 Raiponce Animateur en chef / Producteur exécutif / Superviseur d'animation / Conception de personnages Raiponce
2012 Les Mondes de Ralph Développement visuel supplémentaire

Galerie[]

Références[]

Liens externes[]


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