Sonate K. 445
Sonate K. 445 fa majeur — , Allegro, o presto, 54 mes.
⋅ K.444 ← K.445 → K.446
⋅ L.384 ← L.385 → L.386
⋅ P.467 ← P.468 → P.469
⋅ F.390 ← F.391 → F.392
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⋅ X 27 ← Venise X 28 → X 29
⋅ XII 23 ← Parme XII 24 → XII 25
⋅ II 40 ← Münster II 41 → II 42
⋅ 2 ← Fitzwilliam 3 → 4
⋅ 59 ← Lisbonne 60 → —
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La sonate K. 445 (F.391/L.385) en fa majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.
Présentation
[modifier | modifier le code]La sonate K. 445, en fa majeur, notée Allegro, o presto, forme une paire avec la sonate suivante. Particulièrement rapide et difficile, cette toccata — apparentée à la sonate K. 348 avec ses mêmes doubles croches, dont le modèle est la sonate K. 4 — introduit une pastorale à
. Le dramatisme est renforcé par des silences qui viennent interrompre le mouvement perpétuel des doubles croches[1].
Wanda Landowska rapproche le dessin de l'ouverture avec le Prélude no 8 en ré dièse mineur, du second livre du Clavier bien tempéré (1742)[2] et Pestelli note la similitude typique avec les ouvertures de toccatas d'Alessandro[3].
Les autres toccatas similaires sont les sonates K. 382, 533, 545 et également K. 416 en raison de leur ouverture et de leur humeur de toccata selon l'expression de Pestelli[2].
Manuscrits
[modifier | modifier le code]Le manuscrit principal est le numéro 28 du volume X (Ms. 9781) de Venise (1755), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XII 24 (Ms. A. G. 31417), Münster II 41 (Sant Hs 3965)[4]. Une copie figure à Cambridge, manuscrit Fitzwilliam 32 F 12, no 3 et une autre à Lisbonne, ms. FCR/194.1 (no 60 et dernière du recueil)[5].
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Parme XII 24.
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Parme XII 24 (fin de la première section).
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Venise X 28.
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Venise X 28 (fin de la première section).
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Venise X 28 (début de la seconde section).
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Venise X 28 (fin de la sonate).
Arrangement
[modifier | modifier le code]La sonate K. 445 fait partie de la sélection d'œuvres orchestrées pour le ballet Le donne de buon umore de Vincenzo Tommasini en avril 1917 à Rome, et présenté par les Ballets russes de Serge de Diaghilev.
Interprètes
[modifier | modifier le code]La sonate K. 445 est défendue au piano, notamment par Sergei Babayan (1995, Piano Classics), Nikolaï Demidenko (2003, AGPL), Sean Kennard (2015, Naxos, vol. 17) et Carlo Grante (2016, Music & Arts, vol. 5) ; au clavecin par Luciano Sgrizzi (1964, Accord), Scott Ross (1985, Erato)[6], Richard Lester (2003, Nimbus, vol. 4) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 10).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Chambure 1985, p. 223 (149).
- Grante 2017, p. 13.
- Pestelli 1967, p. 72.
- Kirkpatrick 1982, p. 471.
- Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).
Sources
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Ralph Kirkpatrick (trad. de l'anglais par Dennis Collins), Domenico Scarlatti, Paris, Lattès, coll. « Musique et Musiciens », (1re éd. 1953 (en)), 493 p. (ISBN 978-2-7096-0118-4, OCLC 954954205, BNF 34689181).
- (it) Giorgio Pestelli, Le sonate di Domenico Scarlatti : proposta di un ordinamento chronologica, Turin, Giappichelli, coll. « Archeologia e storia dell'arte » (no 2), , iv-294 (OCLC 313316263, BNF 43197837)
- Alain de Chambure, « Domenico Scarlatti, Intégrale des sonates — Scott Ross », Erato/Éditions Costallat (2564-62092-2 (livret : 2292-45309-2)), 1985 (OCLC 891183737) .
- (en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 5) », Music & Arts (CD-1294), 2017 (OCLC 1079366528) .
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la musique :