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Marc Verdier

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Marc Verdier
Naissance
8e arrondissement de Paris
Décès (à 28 ans)
Insterburg (Prusse Orientale), URSS
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Arme Armée de l'air
Grade Lieutenant
Années de service 1936 – 1944
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1939-1945
Médaille des blessés de guerre
Ordre de la Guerre patriotique

Le lieutenant Marc Verdier, issu d'une famille[1] protestante d'industriels du textile, de Nanteuil-les-Meaux (Seine-et-Marne), né le à Paris et mort dans un accident d'avion survenu le à Insterburg (Prusse Orientale)[2], est un aviateur français qui se battit durant la Seconde Guerre mondiale.

Il s'engage dans l'Armée de l'Air le 22 octobre 1936 et reste jusqu'au 1 octobre 1938. Il passe par les Elèves Officiers de Réserve et se réengage le 21 mars 1939 pour être finalement mis en congés d'armistice le 1 septembre 1940, ayant été nommé Lieutenant le 15 mai 1940.

C'est en apprenant la mort de son cousin Bernard Louchet, que Marc Verdier s'engage dans le Régiment de Chasse Normandie-Niémen[3]. Ce garçon, mort le 27 juin 1942, abattu en combat aérien au dessus du village de Fuka en Egypte, cousin germain de Marc, et ingénieur de formation, s'engagea très tôt dans les Forces aériennes françaises libres au Moyen Orient rejointes après une héroïque traversée du Sahara à dos de chameau à partir de l'Afrique noire.

Le 10 juin 1943, Marc Verdier quitte Paris pour rejoindre Lourdes. Le 22 juin, il quitte Lourdes et franchit la frontière Espagnole. Pris par les carabiniers, il est interné durant 2 mois et emprisonné au camp de Miranda. Le 19 août 1943, il embarque sur un navire français, le "Gouverneur General Laperrine" et débarque à Casablanca le 22 août 1943. Il rejoint Alger, puis retourne en Ecole de Pilotage à Marrakech.

Il se porte volontaire pour le front de l'Est et arrive à Moscou le 30 décembre 1943 pour rejoindre ses camarades du Régiment "Normandie-Niemen" à Toula le 7 janvier 1944. Il est affecté à la 2eme Escadrille "Le Havre". Le 22 septembre 1944, à 7 heures 05, il décolle pour une patrouille avec Robert Delin. Après avoir reconnu des terrains, Verdier veut attaquer une locomotive sur la voie ferrée. Delin vire pour se placer dans l'axe de la voie. Il redresse son piqué au ras des arbres, fait une chandelle de 2000 mètres et ne voit plus Verdier. Celui-ci a disparu, ayant certainement percuté le sol.

Le Lieutenant Marc Verdier avait deux victoires probables à son actif.

Distinctions

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Notes et références

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