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- Le style sulpicien, style saint-sulpicien ou art dit « de Saint-Sulpice » désigne un courant esthétique et artistique d’images et d’objets religieux chrétiens, en particulier catholiques, et communément associé à la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle. L’expression « art de saint-sulpice », inventée en 1897 par Léon Bloy, est originellement péjorative, sans aucune rigueur scientifique et ne trouve son origine que dans le nom du lieu parisien où les oeuvres concernées se vendaient le plus, la place Saint Sulpice. Aujourd’hui encore, le concept reste assez vague et peut s’appliquer à des statues, des vitraux, des images pieuses, etc. Les œuvres de ce style ont pour but de susciter la dévotion et baignent dans une atmosphère de paix et de recueillement. Elles sont caractérisées par un certain sentimentalisme. Le langage plastique typiquement éclectique prend souvent des formes plus ou moins néo-gothiques, néo-romanes, néo-classiques, baroques, etc. Devenu incontournable dans la seconde moitié du XIXe siècle, apprécié par le peuple chrétien et les ecclésiastiques, l’art dit "de Saint-Sulpice" commence à être critiqué par les intellectuels catholiques à partir de la fin du XIXe siècle. La réprobation devient générale après les années 1920. Le style saint sulpicien est alors accusé d'être "fade" ou "mièvre", d’uniformiser l’art et de nuire aux artistes chrétiens. En effet, les œuvres souvent produites dans des manufactures, achetées sur catalogue, recourent fréquemment à la fabrication en série (assistée parfois de moyens industriels) et inondent les marchands. Face à ces critiques, la production décline et l'arrêt total de cette dernière se produit vers le milieu du XXe siècle. Dès lors vivement décriées et surtout incomprises, les œuvres relevant de ce style sont détruites massivement, notamment dans le sillage de la réforme liturgique qui a suivi le deuxième concile du Vatican. Au début du XXIe siècle, cette forme d’art suscite un nouvel intérêt, comme en témoignent les études scientifiques, les restaurations d’intérieurs d’église et les classements divers des artefacts restants. Néanmoins, encore aujourd'hui, l'adjectif sulpicien peut s'appliquer à un objet « qui est caractérisé par un aspect mièvre, conventionnel et d'un goût souvent douteux ». (fr)
- Le style sulpicien, style saint-sulpicien ou art dit « de Saint-Sulpice » désigne un courant esthétique et artistique d’images et d’objets religieux chrétiens, en particulier catholiques, et communément associé à la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle. L’expression « art de saint-sulpice », inventée en 1897 par Léon Bloy, est originellement péjorative, sans aucune rigueur scientifique et ne trouve son origine que dans le nom du lieu parisien où les oeuvres concernées se vendaient le plus, la place Saint Sulpice. Aujourd’hui encore, le concept reste assez vague et peut s’appliquer à des statues, des vitraux, des images pieuses, etc. Les œuvres de ce style ont pour but de susciter la dévotion et baignent dans une atmosphère de paix et de recueillement. Elles sont caractérisées par un certain sentimentalisme. Le langage plastique typiquement éclectique prend souvent des formes plus ou moins néo-gothiques, néo-romanes, néo-classiques, baroques, etc. Devenu incontournable dans la seconde moitié du XIXe siècle, apprécié par le peuple chrétien et les ecclésiastiques, l’art dit "de Saint-Sulpice" commence à être critiqué par les intellectuels catholiques à partir de la fin du XIXe siècle. La réprobation devient générale après les années 1920. Le style saint sulpicien est alors accusé d'être "fade" ou "mièvre", d’uniformiser l’art et de nuire aux artistes chrétiens. En effet, les œuvres souvent produites dans des manufactures, achetées sur catalogue, recourent fréquemment à la fabrication en série (assistée parfois de moyens industriels) et inondent les marchands. Face à ces critiques, la production décline et l'arrêt total de cette dernière se produit vers le milieu du XXe siècle. Dès lors vivement décriées et surtout incomprises, les œuvres relevant de ce style sont détruites massivement, notamment dans le sillage de la réforme liturgique qui a suivi le deuxième concile du Vatican. Au début du XXIe siècle, cette forme d’art suscite un nouvel intérêt, comme en témoignent les études scientifiques, les restaurations d’intérieurs d’église et les classements divers des artefacts restants. Néanmoins, encore aujourd'hui, l'adjectif sulpicien peut s'appliquer à un objet « qui est caractérisé par un aspect mièvre, conventionnel et d'un goût souvent douteux ». (fr)
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- Le style sulpicien, style saint-sulpicien ou art dit « de Saint-Sulpice » désigne un courant esthétique et artistique d’images et d’objets religieux chrétiens, en particulier catholiques, et communément associé à la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle. L’expression « art de saint-sulpice », inventée en 1897 par Léon Bloy, est originellement péjorative, sans aucune rigueur scientifique et ne trouve son origine que dans le nom du lieu parisien où les oeuvres concernées se vendaient le plus, la place Saint Sulpice. Aujourd’hui encore, le concept reste assez vague et peut s’appliquer à des statues, des vitraux, des images pieuses, etc. (fr)
- Le style sulpicien, style saint-sulpicien ou art dit « de Saint-Sulpice » désigne un courant esthétique et artistique d’images et d’objets religieux chrétiens, en particulier catholiques, et communément associé à la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle. L’expression « art de saint-sulpice », inventée en 1897 par Léon Bloy, est originellement péjorative, sans aucune rigueur scientifique et ne trouve son origine que dans le nom du lieu parisien où les oeuvres concernées se vendaient le plus, la place Saint Sulpice. Aujourd’hui encore, le concept reste assez vague et peut s’appliquer à des statues, des vitraux, des images pieuses, etc. (fr)
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