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- Rousskoe obozrenie (en russe : Русское обозрение) signifiant Revue russe est un magazine, édité dans l'Empire russe à la fin du XIXe siècle. Comme publication périodique, l'édition Rousskoe obozrenie a paru à Moscou en langue russe, chaque mois des années 1890 à 1898. En 1898, la publication est interrompue au mois de mai, la publication de mai ne paraît qu'en novembre 1898. En 1901, un seul numéro est paru et, en 1903, trois autres numéros. Les trois premières années, l'édition était placée sous la direction de N. Boborykine, conseiller de rédaction puis du prince (ru), et enfin, en 1892, du rédacteur-éditeur Anatoli Alexandrov. En 1901, l'édition est reprise sous la direction de A. Filippov et, en 1903, paraissent encore trois numéros. Dès le début de sa parution, le magazine Rousskoe Obozrenie était proche du conservatisme, mais avec des nuances qui lui permettaient de placer des articles de la plume de Vladimir Soloviev. Progressivement, le journal est devenu l'organe central du camp réactionnaire et ses principaux collaborateurs sont (ru) (Spectator), (ru), (ru), Constantin Pobiedonostsev, (ru), le prêtre (ru), (ru), (ru), Apollon Korinfski. Vassili Rozanov, jusqu'à sa rupture avec l'obscurantisme, a été le zélé collaborateur de Rousskoe obozrenie, dans lequel a été publié un article sur la tragédie de Khodynka. L'éditeur réel de la revue était le fabricant D. I. Morozov, qui a dépensé plus de 200 000 roubles pour le soutenir. Le magazine était également soutenu financièrement par l'empereur Alexandre III. Sur le plan purement littéraire, le magazine disposait pour les spécialistes d'un département particulier : Matériaux pour l'histoire de la nouvelle littérature russe, qui éditait de nombreuses lettres d'écrivains russes. L'intérêt des lecteurs venait aussi des publications de plusieurs Mémoires dont ceux d'Afanassi Fet, des lettres nombreuses d'Ivan Tourgueniev, de Léon Tolstoï, de Vassili Botkine, de Constantin Léontiev, Fiodor Dostoïevski, des articles de Dmitri Merejkovski, (ru), Vassili Rozanov, Vladimir Soloviev, (ru), des traductions de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, de Rudyard Kipling, Paul Bourget, Ernest Renan, Pierre Loti, Guy de Maupassant, Henryk Sienkiewicz, Mark Twain. Le magazine Rousskoe obozrenie a également publié des poèmes de Constantin Balmont, (ru), K. R. (pseudonyme de Constantin Constantinovitch de Russie), Apollon Maïkov, Dmitri Merejkovski, Iakov Polonski, Vladimir Soloviev, Fiodor Sologoub, Afanassi Fet. La prose y est représentée par (ru), Nikolaï Leskov, (ru), (ru), Vladimir Soloviev, (ru). (fr)
- Rousskoe obozrenie (en russe : Русское обозрение) signifiant Revue russe est un magazine, édité dans l'Empire russe à la fin du XIXe siècle. Comme publication périodique, l'édition Rousskoe obozrenie a paru à Moscou en langue russe, chaque mois des années 1890 à 1898. En 1898, la publication est interrompue au mois de mai, la publication de mai ne paraît qu'en novembre 1898. En 1901, un seul numéro est paru et, en 1903, trois autres numéros. Les trois premières années, l'édition était placée sous la direction de N. Boborykine, conseiller de rédaction puis du prince (ru), et enfin, en 1892, du rédacteur-éditeur Anatoli Alexandrov. En 1901, l'édition est reprise sous la direction de A. Filippov et, en 1903, paraissent encore trois numéros. Dès le début de sa parution, le magazine Rousskoe Obozrenie était proche du conservatisme, mais avec des nuances qui lui permettaient de placer des articles de la plume de Vladimir Soloviev. Progressivement, le journal est devenu l'organe central du camp réactionnaire et ses principaux collaborateurs sont (ru) (Spectator), (ru), (ru), Constantin Pobiedonostsev, (ru), le prêtre (ru), (ru), (ru), Apollon Korinfski. Vassili Rozanov, jusqu'à sa rupture avec l'obscurantisme, a été le zélé collaborateur de Rousskoe obozrenie, dans lequel a été publié un article sur la tragédie de Khodynka. L'éditeur réel de la revue était le fabricant D. I. Morozov, qui a dépensé plus de 200 000 roubles pour le soutenir. Le magazine était également soutenu financièrement par l'empereur Alexandre III. Sur le plan purement littéraire, le magazine disposait pour les spécialistes d'un département particulier : Matériaux pour l'histoire de la nouvelle littérature russe, qui éditait de nombreuses lettres d'écrivains russes. L'intérêt des lecteurs venait aussi des publications de plusieurs Mémoires dont ceux d'Afanassi Fet, des lettres nombreuses d'Ivan Tourgueniev, de Léon Tolstoï, de Vassili Botkine, de Constantin Léontiev, Fiodor Dostoïevski, des articles de Dmitri Merejkovski, (ru), Vassili Rozanov, Vladimir Soloviev, (ru), des traductions de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, de Rudyard Kipling, Paul Bourget, Ernest Renan, Pierre Loti, Guy de Maupassant, Henryk Sienkiewicz, Mark Twain. Le magazine Rousskoe obozrenie a également publié des poèmes de Constantin Balmont, (ru), K. R. (pseudonyme de Constantin Constantinovitch de Russie), Apollon Maïkov, Dmitri Merejkovski, Iakov Polonski, Vladimir Soloviev, Fiodor Sologoub, Afanassi Fet. La prose y est représentée par (ru), Nikolaï Leskov, (ru), (ru), Vladimir Soloviev, (ru). (fr)
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- Rousskoe obozrenie (en russe : Русское обозрение) signifiant Revue russe est un magazine, édité dans l'Empire russe à la fin du XIXe siècle. Comme publication périodique, l'édition Rousskoe obozrenie a paru à Moscou en langue russe, chaque mois des années 1890 à 1898. En 1898, la publication est interrompue au mois de mai, la publication de mai ne paraît qu'en novembre 1898. En 1901, un seul numéro est paru et, en 1903, trois autres numéros. La prose y est représentée par (ru), Nikolaï Leskov, (ru), (ru), Vladimir Soloviev, (ru). (fr)
- Rousskoe obozrenie (en russe : Русское обозрение) signifiant Revue russe est un magazine, édité dans l'Empire russe à la fin du XIXe siècle. Comme publication périodique, l'édition Rousskoe obozrenie a paru à Moscou en langue russe, chaque mois des années 1890 à 1898. En 1898, la publication est interrompue au mois de mai, la publication de mai ne paraît qu'en novembre 1898. En 1901, un seul numéro est paru et, en 1903, trois autres numéros. La prose y est représentée par (ru), Nikolaï Leskov, (ru), (ru), Vladimir Soloviev, (ru). (fr)
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