La mobilisation des agriculteurs, qui débute lundi, pourra durer « jusque mi-décembre », avec des manifestations ponctuelles dans les départements, annonce la FNSEA.
Simplification administrative, trésoreries, Mercosur… Autant de sujets brûlants qui poussent le monde agricole à se mobiliser à partir de la semaine prochaine. Un baptême du feu pour la ministre Annie Genevard.
Thierry Cotillard, le patron des Mousquetaires/Intermarché, ne veut pas entamer les négociations commerciales avec les fournisseurs tant qu’ils n’ont pas trouvé un accord sur le prix du lait avec les producteurs.
Le plan Écophyto 2030, destiné à réduire l’usage des pesticides en France, est dénoncé par des associations de défense de l’environnement, qui ont déposé un recours devant le Conseil d’État.
Les 32 producteurs réunis au sein de l’association « Fraise de Plougastel » ont tenu leur assemblée générale, mardi. Après la marque et le logo, ils attendent toujours l’obtention d’une indication géographique protégée (IGP).
Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a lancé un appel à une mobilisation nationale des agriculteurs « à partir de lundi » 18 novembre.
Rejeté par les agriculteurs français pour cause de concurrence déloyale, l’accord avec le Mercosur ne serait pas sans conséquences pour les consommateurs, selon l’universitaire Olivier Mével.
Depuis la crise de l’hiver dernier, les agriculteurs français ont obtenu des aides d’urgence et de premières mesures de simplification, mais ils sont prêts à ressortir dans la rue, exigeant notamment la disparition d’un projet d’accord de libre-échange et la garantie d’un revenu décent.
Pour absorber le surplus d’activité, l’entreprise Grand Saloir Saint-Nicolas, connue sous le nom Loste Tradi-France, recrute pour son usine de production de Breteil (35) et sa plateforme logistique de Bédée (35)
Le projet de traité controversé UE-Mercosur fait toujours face à une vive opposition en France. Les agriculteurs, prêts à se remobiliser, y voient une menace pour leur activité.
Le groupe Savel, à Lannilis, accueille Unexo et Unigrains dans son capital. Cette opération vise à accélérer la croissance du spécialiste de la volaille.
Plus doux et onctueux, le lait ribot fait un carton dans les rayons, notamment chez les musulmans, pendant le ramadan. Paysan breton a ainsi vu sa production multipliée par trois en l’espace de quinze ans.
Trésoreries tendues, négociations commerciales sur les prix et traité de libre-échange en vue. En Bretagne, les agriculteurs sont sur le qui-vive, entendent faire pression. Mais avec quel degré de mobilisation ?
Au fin fond d’une épaisse forêt du Piémont italien, la chasse à la truffe blanche d’Alba bat son plein. Mais ce trésor culinaire se fait toujours plus rare, mis à mal par le changement climatique.
De l’UCPT, en 1974, aux Maraîchers d’Armor, tels qu’ils existent aujourd’hui, retour en cinq dates sur 50 années de développement de la production coopérative légumière dans le Trégor-Goëlo.
Ancien président de l’UCPT puis du Cerafel, Joseph Rousseau a été de tous les combats dès les années 80 pour fédérer les légumiers locaux et agir pour le développement de la production bretonne. Alors que les Maraîchers d’Armor fêtent leurs 50 ans d’existence, retour sur des années qui ont transformé le métier.
« Tout nous tombe dessus » : quelques mois après une large mobilisation du monde agricole, la grogne regagne la campagne où les éleveurs se sentent pris en étau entre les maladies qui touchent leurs bêtes et la crainte du traité de libre-échange entre l’UE et le Mercosur.
Président des Maraîchers d’Armor depuis quinze ans, Gilbert Brouder est un témoin privilégié de l’évolution du métier de paysan en Trégor-Goëlo. À l’heure où la coopérative agricole fête ses 50 ans, il livre son sentiment. Sans langue de bois, avec souci mais sans inquiétude.
Plusieurs mois après une mobilisation qui a laissé des traces, les agriculteurs pourraient bien retourner dans la rue prochainement. Voici à quoi s’attendre en Ille-et-Vilaine.
Si les semis occupent actuellement les agriculteurs costarmoricains, la colère monte, dans les exploitations, face aux promesses non tenues de l’hiver dernier et aux nouvelles craintes soulevées par l’accord Mercosur. Une première mobilisation, « pour prendre le pouls des agriculteurs », est notamment prévue le jeudi 14 novembre à Callac.
Le traité de libre-échange entre l’Union européenne et cinq pays de l’Amérique du Sud ne sera pas signé lors de la prochaine réunion du G20n des 18 et 19 novembre, d’après la ministre de l’Agriculture.
Malgré les difficultés de l’agriculture bio, les distributeurs spécialisés en produits biologiques Biocoop et Naturalia ont affiché, cette semaine, leur optimisme au vu de ventes plutôt bien orientées, en marge du salon destiné au grand public Marjolaine qui se tient jusqu’à lundi au Parc Floral à Paris.
300 kg. C’est le fruit de la toute première récolte de vanille, en Bretagne. Une innovation signée Les Maraîchers d’Armor, près de Paimpol. Et une prouesse réalisée en quatre ans seulement.
Après d’importantes manifestations début 2024, les agriculteurs lorientais pourraient reprendre le chemin de la rue mi-novembre. Les syndicats majoritaires, jugeant les actions gouvernementales « insuffisantes », se réunissent le 13 novembre pour décider des détails de la mobilisation à venir.
La production viticole 2024 en France est attendue en recul de 23 % sur un an, à un volume proche de ses niveaux historiquement bas. La cause ? Les intempéries.
L’association CLCV a porté plainte contre X pour « tromperie » et « pratique commerciale trompeuse » à la mi-octobre. Elle dénonce les traitements interdits utilisés par Nestlé et Alma sur les eaux minérales.
De la fatigue, des aides (souvent limitées) perçues par la majorité mais pas tous et des mois après la tempête les agriculteurs, notamment en bio, ont souffert après le passage de Ciaran.
Le dispositif Agri Transmission, lancé par la Région Bretagne, consiste à réaliser un diagnostic des exploitations pour anticiper au mieux leur transmission.
Le niveau de risque lié à la grippe aviaire sur le territoire métropolitain français sera relevé, ce samedi, de « modéré » à « élevé », le plus haut échelon, selon un arrêté, paru ce vendredi, au Journal officiel.
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