Les pires prédictions climatiques se sont réalisées, le Grand Effondrement a eu lieu et presque toutes les espèces animales se sont éteintes. Les Derniers Humains se sont réfugiés dans les Dernières Terres : un archipel rocailleux surgi des glaces, où ils survivent dans des cités-royaumes éparses. Accaparés par la lutte pour les maigres ressources, ils ignorent que l’ultime cataclysme est sur le point de balayer ce qu’il reste de l’espèce Homo sapiens.
LA DERNIÈRE HISTOIRE D’AMOUR S’ÉCRIRA EN LETTRES DE FEU.
Née dans les bas-fonds de Viridienne, la cité-royaume pourrissante envahie d’algues, Astréa rêvait de se consacrer tout entière au culte de Terra. Mais sa foi vacille le jour où son frère est accusé de sacrilège et condamné à mort. Élevé derrière les remparts du castel, le prince Océrian était né pour régner. Mais un mystérieux accident lui arrache sa jambe et son honneur, l’écartant à jamais de la ligne de succession. Le destin va jeter ces assoiffés de justice l’un contre l’autre, embrasant leurs cœurs avant de consumer le monde.
LA FLAMME BRÛLE PLUS FORT JUSTE AVANT DE S’ÉTEINDRE.
📖 Two-time winner of the Grand Prix de l’Imaginaire, Victor Dixen stands at the forefront of French fantasy and science-fiction. His acclaimed series include Animale, Phobos, Cogito, Extincta, and Vampyria. A nomadic writer, he has lived in Paris, Dublin, Singapore, New York, and now Washington, DC, drawing inspiration from the promises of the future as much as the ghosts of the past. Victor Dixen’s books have been translated into 10 languages. > more on Victor Dixen website
📖 Victor Dixen, double lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire, est l'une des figures de proue de la littérature française de l'imaginaire (Animale, Cogito, Extincta, ainsi que les sagas Phobos et Vampyria). Écrivain nomade, il a vécu à Paris, à Dublin, à Singapour, à New York et à Washington, puisant son inspiration aussi bien dans les promesses du futur que dans les fantômes du passé. Les livres de Victor Dixen sont traduits dans 10 langues. > plus sur le site de Victor Dixen website
On embarque dans un univers de science-fiction ultrafuturiste où la Terre n'est plus fertile, le soleil ultra cancérigène, les espèces animales toutes éteintes et dans 255 heures, l'espèce humaine va elle aussi disparaître.
Le début a été un peu difficile pour moi parce que le monde est divisé en caste en plus que le vocabulaire et les références sont un peu différentes aux équivalents de notre monde.
Par contre, j'ai commencé à embarquer grâce au personnage d'Astréa. What a badass! Quel portrait incroyable d'une femme forte, indépendante, débrouillarde, intelligente et j'en passe! Vivre avec elle les coups durs et le désenchantement a été vraiment bouleversant. Astréa est une personne magnifique pour laquelle nous avons vu sa douceur et sa force. Malgré l'alternance de narrateur entre elle et Océrian, c'est clairement elle le coeur du livre.
D'ailleurs, parlons personnages. Un gros wow pour tous les personnages que j'ai rencontrés! 1 Astréa Puis en 2e position derrière Astréa viendrait possiblement Margane. Océrian lui est un tour de force. Il y a certains revirements de personnages qui nous touchent plus que d'autres, mais pour lui c'est comme une consécration. On découvre un homme cassé et brisé et il n'est jamais celui pour qui on prend le plus...mais au fur et à mesure il gagne notre coeur et il m'a complètement cassé en deux à la fin.
L'histoire. Suivre les destinées d'Astréa et Océrian n'est pas de tout repos. Ils sont tous les deux à la recherche de réponses et dans un moment assez important, on les découvre lorsque leur vie prend un tournant inattendu. Ils proviennent de deux castes complètement différentes et parallèles. Par un solide hasard, ils auront possiblement besoin l'un de l'autre. Le décompte du nombre de temps qu'il reste avant l'extinction est un "petit" détail, mais tellement stressant!
Thématiques : c'est un gros wake-up call à propos de l'environnement, mais aussi à propos de l'Homme. Le système de castes est un système de répression fait pour que les plus forts gardent le pouvoir et manipulent les plus faibles. La connaissance est un luxe pour certains et il faut croire ce qu'ils nous disent. Jusqu'à la fin on voit que l'humain est néfaste pour lui, pour les autres espèces et pour la Terre. C'est un gros coup de poing.
Je vais finir ça avec l'écriture? ahah me semble que je fais toujours l'inverse, mais j'avais tant à dire. Je connaissais déjà la plume de Victor Dixen et j'ai été assez surprise. Je l'ai découvert avec Phobos où c'est une avalanche de punchs et de coups de poings. J'étais contente de lire un aspect plus lent avec le début d'Extincta, où l'auteur a pris son temps pour bien établir les bases de son univers et même si j'ai trouvé certains moments plus longs, je sais que ça servait l'histoire. La finale m'a rappelé l'arme dangereuse qu'est l'écriture renversante de l'auteur et j'ai CAPOTÉ! J'ai eu des frissons, j'étais sous le choc et j'ai pleuré! :O La FIN m'a tué!
Je l'ai lu lentement parce que le sujet est important. De plus, cette lecture est assez complexe mais au combien intéressante ! Ca me trottait dans la tête toute la journée et la fin OMG 😱😱😱
Je renifle encore, sérieux. Si ça n'avait pas été pour quelques passages un peu long à mes yeux, ce livre aurait été une de mes bombes de ce début d'année. Il est bourré de sens et de messages. Tantôt révoltant, tantôt reflétant l'imagination sans frontière de son auteur, il révèle le pire. Le pire des résultats que peut entraîner notre comportement actuel, mais aussi le pire de ce dont sont capables les êtres humains quand leurs vies sont menacées.
Je suis éblouie, j'ai le cœur brisé, mais les yeux grand ouverts. Lisez ce livre, écrit à une époque dans laquelle on a besoin de rappeler, inlassablement, que chacun de nos actes a ses conséquences. Et que ne pas agir est synonyme d'abandonner notre belle planète.
C'était profond sans être le moins du monde moralisateur. Il y a des choses cachées dans ce livre (notamment des mots en bas des pages, dont j'avais deviné la signification, mais que je refusais d'accepter avant d'en avoir la confirmation). Puis cette couverture, une fois que tu fermes le livre, elle ne te brise qu'un peu plus.
Ce roman est mon premier coup de cœur de l’année 2020. Cette histoire bien que fantastique nous met face à un phénomène actuel et bien réel et nous fait prendre conscience de l’ampleur des dégâts. C’est plus qu’ouvrir les yeux c’est comprendre que ce qui se passe aujourd’hui aura des répercussions sur ce qui arrivera demain. Nos deux héros représentent l’infime espoir que l’humanité a de résoudre ces problèmes et de renverser la balance mais en sommes nous vraiment capable...
J’ai été beaucoup surprise par ce roman. L’univers créé est incroyable et original, il est basé sur un phénomène très important qui est le réchauffement climatique. Je pense que le découvrir en Lecture Audio a beaucoup participé au fait de ne pas ressentir la lenteur du récit. Le narrateur est très bien choisi, il est vraiment très expressif et nous immerge vraiment bien dans l’univers 🙌🏼
"La planète qui avait été le berceau verdoyant de l'humanité, puis son triste dépotoir, devint son tombeau ardent."
Je dois avouer que j'avais peur de me lancer dans Extincta, surtout après ma très mauvaise expérience avec Phobos. J'avais l'impression que je ne relirais plus jamais de livres de Victor Dixen, puisque j'avais cru comprendre que les thèmes qui m'avaient dérangée dans Phobos se retrouvaient dans toutes ses œuvres. Mais puisqu'il ne faut jamais dire jamais, et que le confinement m'a rendu bien moins difficile dans le choix de mes lectures, me voilà.
Il faut dire qu'Extincta a été une plutôt bonne surprise. Ce n'est pas un coup de cœur, loin de là, mais il faut avouer qu'il y a plus de bons côtés que de défauts dans ce livre à mon sens. Comme d'habitude, je vais commencer par le positif :
Victor Dixen écrit très bien, soyons honnête. Il s'exprime bien, ne se répète pas, varie les formes de phrases, ce qui est raffraichissant dans le genre YA. Après, est-ce que sa plume est vraiment adaptée à ce genre ? À mon sens, non, puisqu'on ressent bien que c'est un adulte qui, même s'il s'adresse à un public majoritairement adolescent, communique comme un adulte. Même moi j'ai eu des fois du mal à croire que des adolescents (même s'ils ont 18 ans dans le récit) parlent ainsi. Mais c'est un choix artistique plus qu'un défaut.
Le monde des Derniers Hommes est très bien construit. Est-il réaliste, avec son système de castes ? Peut-être pas, parce que je trouve les différences entre les différents groupes sociaux très exagérées, et ce dès leur naissance : les suants sont petits et fragiles, les saignants grands et forts, comment expliquer cela ? Surtout qu'il semble possible de passer d'une caste à une autre... C'est un point de worldbuilding que je n'ai pas compris, mais je suis prête à suspendre mes interrogations pour le récit. J'ai apprécié également comment chaque cité est unique et comment chaque personne est associée à une espèce d'animal éteint. C'était un détail que j'ai apprécié.
Mais, malheureusement, mon aventure dans ce monde n'était pas toute rose non plus : il y a quelques points qui m'ont assez dérangées pour ralentir ma lecture.
Premièrement, le style de Dixen, même s'il est très poétique, est assez compliqué à saisir. Je me suis souvent retrouvée en-dehors de l'intrigue, et j'avais du mal à m'y plonger et à y rester. Je me déconcentrais facilement et rapidement. Cela n'était pas aidé par le fait que Dixen apprécie fortement les réflexions philosophiques et les scènes d'exposition, encore plus que les scènes d'action, ce qui m'a dérangée dans le sens que j'ai besoin d'un minimum d'action pour rester dans l'histoire. Cela a eu pour effet de rendre bien trop plat le rythme, et très répétitif à certains moments.
Si le début du livre était très intéressant, parce qu'on nous introduit au monde des Derniers Hommes, et que la fin a son intérêt (je reviendrai là-dessus plus tard), j'ai trouvé le milieu long, voire inutile à certains moments. On suit les protagonistes dans un long voyage à travers le désert, où il ne se passe globalement rien, à part à quelques moments (). On pourrait croire que ces quelques trois cent pages auraient pu servir à développer les personnages, mais que nenni : ils n'ont pas changé d'un iota à la fin du récit (à part Océrian, mais c'est le seul).
Dans Extincta, nous suivons deux protagonistes : Astréa et Océrian. Astréa m'a soûlée, je vais être honnête. Elle est le cliché typique du personnage principal féminin qui est parfaite, dont les seuls défauts sont en fait des qualités, et que tout le monde aime. Je n'exagère pas : elle voyageait avec trois personnes, et toutes les trois étaient amoureuses d'elle. Pour l'amour de Dieu, stop. Ce n'est pas réaliste et cela rend le personnage insupportable. Astréa est d'ailleurs extrêmement égoïste, maintenant que j'y pense. Elle joue des sentiments de tout le monde, surtout Sépien, manipule Margane, et souffle continuellement le chaud et le froid avec Océrian. À la fin du récit, je ne ressentais rien pour elle à l'exception d'une irritation continuelle : qu'est-ce qu'une héroïne capable de tout faire, tout comprendre mieux que tout le monde, peut inspirer ?
Océrian relevait légèrement le niveau, et j'ai largement préféré ses chapitres à ceux d'Astréa. Il me paraissait plus consistant, plus humains, et j'ai apprécié comment il passe d'un statut d'apex intouchable à un jeune homme presque ordinaire, passionné par la littérature. Mais en y réfléchissant, je me rends compte qu'il ne change pas énormément non plus, il est juste plus attachant comparé à l'horreur qu'est Astréa.
(D'ailleurs, bien sûr qu'ils tombent amoureux, ce n'est pas possible sinon. Mais je ne comprends pas du tout ce qu'Océrian trouve à Astréa... Elle est jolie, OK, elle est forte et indépendante, OK, mais sinon ? Elle n'a aucun désir personnel, aucune passion, rien d'autre que retrouver son frère ne la motive, au contraire d'Océrian, qui est poussé dans ses péripéties par son désir d'être à la hauteur des exigences de son père, de retrouver son statut royal, puis par ).
Les autres personnages sont vides et n'évoluent pas. Sépien reste le jeune homme fougueux amoureux d'Astréa, Margane reste l'amie décidée et amère, les antagonistes sont clichés du début à la fin... Bref, voici un bel exemple d'un livre où le worldbuilding compense les personnages.
PS : est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi l'auteur insiste-t-il tellement sur des descriptions du corps d'Astréa ? On a le droit à tout l'attirail : "un corps souple et musclé", "des cuisses puissantes", une description de sa poitrine... On ramène toujours le physique d'Astréa sur le devant de la scène pour rappeler à quel point tout le monde la désire (je n'invente, c'est une phrase qui est littéralement dite au début du livre), alors qu'Océrian est laissé plus ou moins tranquille. On sait qu'il a des cheveux et des yeux mauves, un moignon et une prothèse... et c'est tout. Pourquoi n'avons-nous pas le droit à une description en détail de son torse ou autres ?
Ah oui, les auteurs masculins ne trouvent aucun plaisir à chanter des louanges sur le physique des hommes quand ils peuvent s'étendre en détail sur celui des femmes... J'avais oublié.
Le début ne m'avait pas spécialement emballée, mais une fois que l'action a été lancée, j'ai été de plus en plus prise dans cette histoire. Arrivée à la moitié du livre, j'avais du mal à le poser, et je n'avais qu'une envie : connaître la suite. Je me suis attachée à Astréa et Océrian, j'ai bien aimé voir les deux personnages changer au fil du récit. C'était assez intéressant de les voir découvrir le monde en dehors de leur cité, surtout pour Astréa.
De la même manière que la 1ere partie de Cogito m'avais un peu perturbé, j'ai eu du mal à comprendre où l'auteur voulait nous emmener avec ce début.
En revanche je suis tomber amoureuse d'Ocerian et d'Astrea presque aussi vite que cela avait était le cas pour Marcus et Leonor dans Phobos :)
L'histoire est belle, bien écrite, tout cela en plus d'être très intéressante. Elle fait bien évidemment froid dans le dos puisque le futur décrit ne relève en rien d'une dystopie peu probable.
La fin est tout simplement superbe et je dois avouer que j'ai bien eu du mal à m'en remettre.
[4-]Tout ce que je reprochais à Cogito a été largement rectifié par Extincta! Franchement chapeau à l'auteur pour son travail, à la fois d'écriture et de recherche. Vraiment des larmes pendant les deux derniers chapitres, le travail d'écriture est incroyable. L'univers est très riche même si au début j'étais un peu perdue et que le terme suant m'a largement dégoûtée.
Au début, un peu lent, mais le rythme s'accélère largement ensuite (et encore plus dans la 4e partie).
Bon j'ai largement préféré Astréa à Océrian mais j'ai beaucoup aimé l'évolution des personnages même si leur "relation" (je n'en dirait pas plus) me laisse perplexe.
Merci Lulu d'avoir choisit ce livre pour le 12 mois 12 livres de Marque Ta Page, sinon il serait sans doute encore resté dans ma PAL.
Attiré par la couverture de ce livre tel un étrange coquillage cerné par les algues sur la plage, je n'ai pas été déçu. Une épopée de la fin du monde, une imagination débordante et une prose entraînante, cela peut être une lecture un peu déprimante si comme moi vous vous souciez du réchauffement climatique, mais pour moi ce livre fait partie des œuvres auxquelles je mettrais six étoiles sur cinq si c'était possible. Mention spéciale aussi au dessinateur des cartes, qui sont tout simplement sublimes.
2,5 ⭐️ Un roman beaucoup trop long auquel j’ai passé la plupart de mon temps à m’ennuyer. C’était très prometteur : un thème sur l’écologie et l’urgence de la situation. Un sujet qui me parle énormément mais la réalisation ne m’a pas plu du tout. Aucun attachement aux personnages et même la fin ne m’a pas ému comme ça aurait dû..! C’est dommage car on voit que l’auteur a passé du temps sur ce roman, ça se ressent. Mais ça reste une déception pour ma part 😕
J'ai mis du temps à lire ce livre. Franchement je n'ai pas lu le résumé et c'était la première erreur, car j'aurais compris que j'avais pas un huit clos apocalyptique. Globalement, l'univers est bien pensé et original, il y a un fort message sur l'écologie mais j'ai trouvé le roman assez long au final.
Même si le sujet est très intéressant je n’ai pas réussi à accrocher à 100%. Je tient à dire que ce roman vaut le détour et fait prendre conscience du danger constant que représente le réchauffement climatique!
D’abord et avant tout, il faut absolument que je vous parle de l’enjeu de ce livre qui est véritablement la chose la plus importante et le but total du récit. La prise de conscience écologique de ce livre est d’une puissance incroyable. Chaque élément dans l’histoire est plus ou moins visiblement raccroché à cette thématique : les prénoms inspirés d’espèces éteintes au moment du récit (et les dieux savent qu’il y en a beaucoup), les animaux qui sont devenus extrêmement rares au points qu’il est interdits de les consommer et qu’ils sont considérés comme des présages de la Terre. En plus de la disparition de la plupart des animaux, le climat de la terre est également touché. Celui-ci est complètement déréglé : les catastrophes climatiques sont devenues complètement communes, si bien que les habitants ne sont plu choqués de les voir et s’habituent, par la fondation des villes à des endroits stratégiques et la mise en place de systèmes pour la protection de la population. Enfin, le dernier élément qui secoue le lecteur (enfin c’était complètement mon cas) c’est l’annotation des noms d’espèces ayant disparu sur TOUTES les pages du livre depuis ces dernières années, et ça secoue, je vous assure.
Après cette brève introduction, il peut-être temps de vous parler de l’histoire en elle-même. Tout d’abord, il faut saluer le travail effectué par l’auteur au sujet de l’univers. Ce dernier est véritablement unique et incroyable. Les détails sont travaillés avec panache pour le rendre le plus réaliste possible : les cartes aident beaucoup à se figurer les lieux visités par les héros et elles apportent une véritable profondeur picturale qui change un peu de tout ce que l’on a pu connaitre. Du coté de l’histoire, j’ai été agréablement surprise : elle change drastiquement de ce que l’on aurait pu imaginer pour ce genre d’histoire, surtout de ce que l’on a pu déduire du résumé, et cette surprise est très agréable. Les personnages sont eux aussi, pour une fois, hors de ce que l’on se serait attendu, surtout par rapport à leur relation (loués soient les Dieux) qui change beaucoup des relations que l’on a déjà lu partout.
J'aurais voulu l'aimer davantage. On me l'avait tellement vanté (coucou Véronique Blanchette !) que je m'attendais à quelque chose de vraiment différent. Et plusieurs aspects de ce roman l'étaient. Par exemple, l'annotation terrifiante des espèces en voie de disparition en bas de chacune des pages. Ça fait beaucoup ! Aussi le dessin de la chandelle qui se consume de plus en plus à mesure que le roman avance, ce qui rend l'histoire angoissante, parce qu'on sait ce qui attend nos personnages à la fin.
Malheureusement, Victor Dixen n'a pas pu s'empêcher d'utiliser les mêmes codes qui règlent à peu près tous les romans post-apocalyptiques de ce monde. Bon, sauf ceux d'Annie Bacon, bien sûr...
- Un monde gouverné par des "méchants" qui s'approprient toutes les richesses. - Des personnages sans nuances : ils sont soit des GENTILS ou des MÉCHANTS. - Une héroïne ou un héros (gentil) avec une quête qui le fera renverser le pouvoir en place. - Une histoire d'amour entre deux castes.
Dixen a rajouté une couche à mon irritation en ne mettant en scène pratiquement que des personnages masculins. Où sont les femmes dans cette histoire ? À part Astréa et Margane, elles ne sont que des ombres, sans aucun rôle dans l'histoire.
Et c'est quoi cet amour instantané qui sort de nulle part ? Ok pour Océrian qui a pu être charmé par Astréa, par sa force et son endurance. Il a eu le temps de l'observer et de l'écouter, mais elle ? Il n'ouvre pas la bouche pendant une bonne partie de leur périple et elle est ensuite prête à sacrifier sa vie pour lui ??? À part le fait qu'il soit beau, elle ne sait absolument rien de lui.
Imaginez un futur si lointain que le moindre animal est un miracle. Où les castes séparent les Hommes, où chacun survit. Où ils ignorent que dans 255h l’ultime cataclysme va balayer ce qu’il reste des Homo Sapiens. La dernière histoire d’amour s’écrira en lettres de feu.
PUREEEEE MAIS CETTE HISTOIRE ! C’est une dystopie dans un futur si éloigné de notre monde actuel que c’est à deux doigts d’une fantasy. Ce feeling était extraordinaire ! Une histoire aux enjeux on ne peut plus actuels, qui nous parle d’écologie, de philosophie, d’humanité, de communauté et d’humanisme.
On suit Astréa, fille des bas-fonds accusée de sacrilège et condamnée à mort, et Océrian, prince écarté de la ligne de succession qui refuse d’accepter son sort. Une histoire d’amour entre deux personnages de castes aussi différentes, c’est oui.
Mais au delà de la romance, Extincta est une grande aventure avec une found family et cette narration où le lecteur est témoin de l’extinction imminente de sa propre espèce, dont les personnages n’ont pas du tout conscience et ça c’est magistral. Quant à la fin… je ne savais pas où on allait et ça m’a complètement soufflé.
Extincta était un coup de coeur, un récit grandiose, il est devenu mon Dixen préféré. Si vous hésitiez encore à lui laisser sa chance : foncez.
Disons que l’idée est intéressante et nous montre ce que pourrait devenir la terre si on continue à la massacrer quotidiennement. Je n’ai pas trop compris le parti pris du livre, est ce que c’est une critique écologique ? Est ce que c’est moins que ça ? C’est un peu confus finalement.
Je l’ai trouvé très long à se mettre en place, beaucoup de chapitres où il se passe pas grand chose. Et puis toujours un peu les mêmes codes avec Dixen : la fille surpuissante, le mec qui tombe amoureux et ainsi de suite. C’est dommage car je trouve que l’ensemble était original tant dans la conception que les personnages mais j’ai pas accroché plus que ça.
La fin m’a énervé aussi sauf à ce qu’il y est une suite …
Un livre à lire absolument, et que je relirai sans le moindre doute. Victor Dixen m'avait convaincu avec Phobos et Cogito mais avec Extincta, je n'ai même plus les mots. Un livre qui dénonce et fait prendre conscience de l'importance de la chose que l'on prend trop souvent pour acquis : notre planète. Une écriture maniée avec brio comme toujours, mais qui m'a particulièrement marquée, sans doute par ce mélange de prise de conscience et de travail fabuleux sur l'écriture des personnages. On ne s'ennuie à aucun moment, l'histoire et ses péripéties nous embarquent pour nous quitter complètement retournés de ce beau voyage.
Je n’attendait rien de ce livre mais finalement je l’ai beaucoup !!! Il aborde la thématique très importante du réchauffement climatique et ce qui ce passera plus tard si on ne change rien. Ce thème me tiens beaucoup à cœur et je trouve le fait que cette thématique se retrouve dans un livre young adult donc à la portée des plus jeunes est très important pour l’instruction. Sinon au delà de ça on se retrouve dans une sorte d’aventure avec un petit « enemies to lovers » qui est pas vraiment présent ou du moins plus vers les dernières pages mais c’est quand même un + ! 😁🥰
Un message plein de vérité. L'espoir est encore là je n'ai qu'une chose a dire il faut agir et ensemble. Ce livre m'a beaucoup fait réfléchir je pense qu'il faut le faire circuler. Il est beau et plein d'humanité mais aussi plein de messages d'horreur. L'homme est doté de la réflexion et d'outils puissants a nous de savoir les utilises a bon escient pour changer l'avenir de notre planète que nous sommes en train de condamner. Merci à Victor Dixen pour ce roman magnifique ��😭
C'est plus qu'un coup de cœur pour moi, c'est instantanément devenu mon livre préféré, il est si beau, si bien écrit si émouvant je le conseille tellement vraiment. Update : un an a passé depuis ma lecture et je ne peux pas m'enlever ce livre de la tête il est tellement incroyable, je pensais pas être aussi fan d'un livre un jours dans ma vie
Je ne mets pas 5 parce que je l'ai trouver trop bâcler mais ce libre fait vraiment réfléchir de toute je n'en attendais pas moins de Victor Dixen des les premières pages nous sommes dans le bain et c'est génial la fin m'as déchirer le cœur même si on s'y attendait je conseille fortement <3
4.5 ⭐ Je suis en train de brailler solide en ce moment. L'histoire était intéressante pis lhistoire d'amour à la fin etait décrite avec des mots touchants. Maintenant je dois aller me moucher.
« Tu m’as sauvé, répéta-t-il doucement, et je serai toujours avec toi. »
Mais quelle claque! Décidément, Victor Dixen n’a pas son pareil pour la SF et les histoires d’amour tragiques. Si au début, ce roman nous laisse dans l’expectative, l’angoisse, dans une atmosphère froide et angoissante, avec ces derniers humains qui vivent sous le poids des erreurs passées. La seconde moitié est un concentré d’action, de révélations et prend une tournure très poétique. La dernière partie est un véritable tourbillon d’émotions, le fait d’égrener les heures à chaque chapitre laisse une tension permanente et durant les derniers instants de cette histoire, on ne perd pas un mot de chaque page, on est en harmonie avec les personnages, on ressent leurs émotions au plus profond de nous même et bien sûr, on referme le livre les larmes au yeux. Autant l’auteur m’avait déçue avec Cogito, mais là j’ai retrouvé la plume particulière qui m’avait tant bouleversée dans Phobos, notamment dans le tome 3. Hormis la romance, qui finalement n’a de place que dans la toute fin, ce qui est le plus dur est de faire face aux conséquences de la démesure humaine, de voir une vision au combien réaliste de ce que pourrait devenir la Terre d’ici quelques siècles si on continue à polluer, détruire les forêts et chasser les espèces animales, les menant à l’extinction. Les Derniers Humains sont désormais reclus dans les Dernières Terres, émergées suites à la fonte des glaces, avec pour toutes ressources des algues et une terre stérile et comme seuls vestiges du passé, des arbustes rabougris, de rares insectes, oiseaux et reptiles. Dès la première page, on est confronté à cette vision d’horreur, ce monde et ces humains qui ne sont plus que l’ombres d’eux-mêmes, tableau angoissant et oppressant. Et cela nous obsède, nous pousse à réfléchir et prendre conscience que ce n’est pas trop tard, on peut encore empêcher une telle catastrophe de se produire. Ensuite, j’ai apprécié le concept de l’histoire, pour une fois, nous ne sommes pas dans un monde post apocalyptique mais nous assistons à la fin du monde. C’est original et écrit de manière hyper réaliste, et la plume de l’auteur rend le tout très addictif, c’est rythmé, il y’a de l’action, de l’émotion, des personnages au top, c’est génial! Et bien sûr, l’objet-livre et la présentation sont parfaits! La découpe du roman en parties, l’alternance des PDV et le compte à rebours jusqu’à l’extinction avec la bougie donnent un rythme haletant à l’histoire. Le fait de mettre un nom d’espèce éteinte de nos jours à chaque page est super intéressant, sur un roman de 600 pages ça fait déjà beaucoup et ça marque un peu plus la dénonciation de l’auteur. Bref, Extincta est un roman qui m’a surprise et émue jusqu’aux larmes, intéressant par son pamphlet contre l’humanité et sa démesure, et bouleversant, car la romance qui se construit doucement tout au long de l’histoire ne peut résister à la fatalité qui frappe Terra. Une véritable tragédie conduite d’une main de maître que tout le monde se doit de lire!
- Le premier livre de 2020 à m'avoir donné des frissons - Extincta est le genre de livre plein de promesses et qui par sa grande notoriété donne envie d'être lu. J'avais peur avant d'entamer mon premier Victor Dixen, cet auteur dont tout le monde parle. Cette review a mis du temps à venir tant je ne savais que dire.
Dans ce récit, nous entrons dans un monde apocalyptique, où presque toutes les espèces animales et végétales ont disparu. La seule présence de vie en dehors des derniers hommes sont les algues qui sont une source de production pour tout et n'importe quoi (nourriture, vêtement,...). Nos derniers hommes sont répartis en différentes classes sociales qui hiérarchisent chaque ville: en bas de l'échelle, on retrouve les suants qui labourent les champs d'algue, vient ensuite les crachants, chargés de veiller au travail des suants, les saignants - sorte de police de la ville, les pleurants qui représentent la caste religieuse et qui vouent un culte à Terra, et enfin, les apex - la cours, monarchie,... Chacun paie le prix des erreurs du passé par la sueur, la salive, le sang et les larmes. L'histoire nous est raconté du point de vue de deux personnages, Astréa, jeune suante et Océrian, prince déchu, vilain petit canard de sa caste. Il ne reste aux hommes que 255 heures avant que notre chère Terre ne s’éteigne, et nos deux personnages vont se rencontrer d’une manière plutôt inattendue ! Ces deux individus seront les messagers des paroles de Victor Dixen, qui à travers ce livre, nous sensibilise à la situation actuelle et peut-être future, si nous n'agissons pas mieux dans le présent.
Après une dizaine d'années d'écriture de cet ouvrage, Victor Dixen nous raconte une histoire poignante et crédible, remplie de références, en un seul bouquin. J'ai dévoré ce livre, il m'a valu une panne de lecture, je ne faisais que de penser à Extincta.
- Les personnages étaient attachants, nous pouvions nous identifier à eux facilement. Leur construction physique et psychologique était merveilleuse. - La conception de l'univers est unique en son genre, ainsi que la hiérarchie qui la dirige - Le fait que beaucoup "d'insinuations" nous sont faites à travers les recherches de Victor Dixen crédibilise le tout, et nous touche encore plus - L'évolution des personnages est magnifique et poignante - Victor Dixen nous sensibilise à l'écologie de façon responsable et juste, sans pour autant porter un discours moralisateur - L'action est omniprésente et ce jusqu'à la fin, il est impossible de savoir comment l'histoire va se terminer, même dans les toutes dernières pages du livre. La fin nous émeut, la bêtise de l'homme le mènera à sa perte et le suivra jusqu'à sa tombe. Cette envie irrépressible de vouloir être au dessus de tout, même des lois de la nature, à n'importe quel prix nous met une claque en pleine face et nous fait nous remettre en question exactement de la manière qu'il faut. - La beauté de l'objet livre est indiscutable (couverture, carte, chapitres,..) - La construction du livre est également très agréable, il n'y a pas de chapitre trop long,...
Je ne trouve pas de points négatifs à ce livre, et c'est une chose très rare. Je n'aurai qu'une chose à dire pour conclure: Merci Victor Dixen
Que dire de ce roman. Il y a du bon et du moins bon pour moi. J’ai beaucoup beaucoup aimé l’univers. Les Derniers Hommes. Ce à quoi pourrait ressemble notre chère Terre un jour. Remettre l’animal au centre de tout. Les différentes villes, les différentes castes. J’ai trouvé que l’auteur avait fait un travail de recherche assez incroyable, c’est très détaillé, ça tient la route et ça marche pour moi. En plus il y a clairement une volonté de critiquer notre société actuelle et son incapacité à prendre des décisions en matière d’écologie et de réchauffement climatique. La ou ça a péché personnellement ce sont les personnages. Je n’ai pas réussi à m’y attacher. Tout va trop vite, ils sont assez stéréotypés, trop « jeunesse » peut être? L’histoire d’amour sort de nul part, les deux protagonistes échangent trois quatre mots, une pseudo conversation profonde et piouf sont amoureux. Bon après ça faisait longtemps que je n’avais pas lu de roman YA c’est peut être ça. Bref globalement j’ai bien aimé ce roman malgré le manque de profondeur de certains personnages et leur interaction.