Présentés dans une traduction remise à jour, les quatre récits qui composent ce recueil sont moins des nouvelles au sens courant du terme que de vertigineuses plongées dans le monde terrifiant de Howard P. Lovecraft. L'humanité y est aux prises avec des êtres surnaturels qui ont été les maîtres de la Terre bien avant l'apparition de l'homme et qui tentent de recouvrer leur suprématie.
Faisant appel aux images, aux mythes, aux récits de toutes les traditions perdues, Lovecraft compose des philtres puissants qui laissent dans les esprits une empreinte indélébile.
Contient : • Dans l'abîme du temps (The Shadow out of Time - 1935) • La Maison de la sorcière (The Dreams in the Witch-House - 1932) • L'Appel de Cthulhu (The Call of Cthulhu - 1926) • Les Montagnes hallucinées (At the Mountains of Madness - 1932)
Howard Phillips Lovecraft, of Providence, Rhode Island, was an American author of horror, fantasy and science fiction.
Lovecraft's major inspiration and invention was cosmic horror: life is incomprehensible to human minds and the universe is fundamentally alien. Those who genuinely reason, like his protagonists, gamble with sanity. Lovecraft has developed a cult following for his Cthulhu Mythos, a series of loosely interconnected fictions featuring a pantheon of human-nullifying entities, as well as the Necronomicon, a fictional grimoire of magical rites and forbidden lore. His works were deeply pessimistic and cynical, challenging the values of the Enlightenment, Romanticism and Christianity. Lovecraft's protagonists usually achieve the mirror-opposite of traditional gnosis and mysticism by momentarily glimpsing the horror of ultimate reality.
Although Lovecraft's readership was limited during his life, his reputation has grown over the decades. He is now commonly regarded as one of the most influential horror writers of the 20th Century, exerting widespread and indirect influence, and frequently compared to Edgar Allan Poe. See also Howard Phillips Lovecraft.
Ce sont d'excellents textes, mais les traductions de Jacques Papy sont particulièrement pesantes et sa version des Montagnes hallucinées est vraiment barbante, et celle de l'Abîme du temps n'est pas franchement fluide non plus.
Je recommande plutôt les nouvelles traductions chez Bragelonne.
En quatre nouvelles, ce recueil nous offre la quintessence du mythe des Grands Anciens de H.P. Lovecraft. “Dans l’abîme du temps” (The shadow out of time, 66 pages, publié en juin 1936 dans Astounding Stories) est un récit fort intéressant. Avec “La maison de la sorcière” (The dreams of the witch-house, 36 pages, publié en juin 1933 dans Weird Tales) Lovecraft crée un lien intéressant entre les cultes sataniques et sa propre mythologie. “L’appel de Cthulhu” (The call of Cthulhu, 32 pages, publié en février 1928 dans Weird Tales) est récit court, plutôt intéressant mais qui est surtout le plus emblématique du mythe de Cthulhu. “Les montagnes hallucinées” (At the mountains of madness, 79 pages, a été publié dans les numéros de février, mars et avril 1936 de Astounding Stories) est sans aucun doute le plus captivant et le plus marquant des quatre récits.
Comme la plupart, j’ai lu Lovecraft quand j’étais adolescent ou jeune adulte. En général, ses textes constituent d’excellents examples du fantastique selon Todorov, où les événements peuvent avoir une explication tant rationnelle que surnaturelle… Si les récits de Lovecraft sont considérés comme des chef-d’oeuvres de la littérature je me rend compte, en les relisant maintenant, que ce n’est pas si bien écrit que ça. Lovecraft est le maître de la description vague, son point culminant étant le qualificatif “indicible”! Toutefois le texte véhicule un imaginaire si puissant qu’il a laissé sa marque indélébile dans les esprits de tout ses lecteurs et a eut une influence considérable sur les genres du fantastique et de l’horreur. C’est certes une lecture indispensable pour sa culture générale mais, si vous manquez de temps, je recommande plutôt de lire les excellentes adaptations en bande dessinées par Culbard chez Akileos ou en manga par Gou Tanabe chez Ki-oon.
Je retente Lovecraft avec ce livre après des années. C'est le troisième titre que je lis de l'auteur et je me demande pourquoi je reviens vers lui. Toujours la même sensation de longueur à la limite de l'ennui, des difficultés à apprécier l'écriture/traduction de l'auteur qui tend à me perdre. Et pourtant Lovecraft a ce je-ne-sais-quoi qui fait que je m'accroche, je garde l'infinie curiosité à aller au bout, connaître la fin. Il y a une sorte de tension haletante qui me force à finir. Mais la fin de l'oeuvre reste plate à mon sens et je me demande si je retenterai un prochain titre de l'auteur.
L’auteur utilise la même technique d’écriture que sa nouvelle les montagnes hallucinées. Il nous compte une nouvelle horrifique où la peur, voire la terreur, gouvernent nos sentiments. Cette fois ci, un scientifique, qui avait perdu la mémoire durant 5 années, réalise qu’il a été utilisé par d’innommables et effrayantes créatures. Hp Lovecraft décrit avec précision un monde terrible, qui fait froid dans le dos. L’auteur nous fait un plus découvrir avec cette deuxième œuvre le mythe de Chtulhu
Nathaniel Wingate Peaslee, professeur à l’université de Miskatonic, relate les 30 dernières années de sa vie, et les événements qui l’ont conduit à écrire ses souvenirs. Ces derniers, adressés à son fils en guise de témoignage, racontent la survenue inexplicable d’une amnésie et d’un changement total de sa personnalité qui durèrent plus de cinq ans, vingt-cinq ans plus tôt. Le récent phénomène dont il vient d’être victime lui fait ressentir le besoin de garder des traces de ses mésaventures, tant il doute de sa propre expérience.Il espère que son fils, psychologue, saura interpréter et comprendre ses errances mentales. Le narrateur raconte en détail son amnésie et son changement de personnalité, expliquant qu’une fois redevenu lui-même, il effectua des recherches poussées afin de déterminer si son cas était unique. Il nous dévoile également le résultat de ses études et leur conclusions, mais demeurant incrédule. Il nous fait le récit, tout aussi détaillé, de mythes et de légendes qui recoupent bons nombres de souvenirs qui lui reviennent sous formes de cauchemars. Selon ses rêves, il déduit que durant son amnésie un être surgi du lointain passé de la Terre a pris possession de son corps, afin de mieux connaître son époque. Ainsi séparé de son corps, il passa tout ce temps dans celui de la créature monstrueuse, subissant cet échange avec un sentiment d’horreur mêlé de curiosité. À l’époque de la rédaction du récit, notre narrateur fait une découverte à l’origine de son besoin de se confier. Cette découverte est pour moi le passage le plus angoissant de la nouvelle. Je me suis surprise à penser que l’ambiance qui s’en dégageait me rappeler très exactement certains de mes propres cauchemars, où l’angoisse et la panique dominent, alors que la menace est aussi invisible que réelle. Et c’est là que ça devient inquiétant, car la nuit suivante je faisais précisément ce genre de rêve épuisant et irrationnel. Ça fait froid dans le dos…
Une bonne introduction à Lovecraft (surtout que ce recueil contient l'Appel de Ctuhlu) Ces nouvelles se lisent avec plaisir si vous aimez le mystère et la Gothique. Une mention spéciale aux "Montagne hallucinées" que j'ai trouvé vraiment génial, et j'adore ce genre d'aventures antarctiques. Cependant, on remarque, après quelques nouvelles que Lovecraft se répète un peu à la longue. le soleil est toujours gibbeux et tout est anormal ou horriblement étrange. D'ailleurs, autant j'ai beaucoup aimé ce livre autant il ne m'a pas donné envie de lire d'autres histoires de Lovecraft. On a l'impression à la fin qu'on à tout de même fait le tour de la question
Pas mon livre préféré de Lovecraft, il explore à la fois le monde des rêves mais aussi celui de la folie que le narrateur exprime de plus en plus au fil du récit. On plonge dans un univers propre à la sf, les mondes parallèles, les civilisations anciennes, les mythes. Ça n’en reste néanmoins un bon titre