Scénario:
David AmitoPhotographie:
Maksymilian MilczarczykMusique:
Alicia FrickerRésumés(1)
Un garçon et une fille vont dans la forêt pour creuser un trou jusqu'en enfer. Réputé comme film maudit des années 1970, Antrum examine le pouvoir terrifiant de la narration. (ESC Distribution)
Vidéo (1)
Critiques (4)
C'est probablement une fiction, sinon ils n'auraient pas choisi un cinéma hongrois prétendument unique, où le film aurait soi-disant été projeté en 1988 (cinéma qui aurait apparemment brûlé). Mais c'est une bonne manière, et d'une façon convenablement traitée, de transformer de vieux matériaux trash en un film de genre attrayant avec une aura démoniaque. À moins bien sûr qu'ils ne l'aient eux-mêmes réalisé avant-hier. [Sitges FF] ()
Antrum est un film d’horreur de 1979 qui a été perdu de vue depuis longtemps déjà et autour duquel plane une légende comme quoi celui-ci aurait le pouvoir de tuer ses spectateurs. Le prologue documentaire nous présente l’histoire de cette œuvre satanique et les événements tragiques qui se sont déroulés suite à quelques-unes de ses projections. Vient alors le film proprement dit dans la seule version qui a été conservée. La stylisation façon années 70 fonctionne assez bien, y compris l’ambiance et la musique très efficace. Malheureusement, Antrum est loin de créer l’inconfort et la terreur suggérés par son prologue. Il s’agit d’un récit assez modéré ne contenant aucune scène violente explicite, donc en prenant un film d’horreur des années 70 au hasard, il y a de grandes chances que vous soyez plus marqué que par cette œuvre soi-disant maudite. En plus, l’ambiance horrifique se voit démontée par l’épilogue documentaire, un ajout relativement inutile qui défait l’impression prometteuse établie avec l’action qui a précédé. Antrum est une farce qui s’apprécie mieux si on joue le jeu de l’authenticité factice. Maintenant, il ne me reste plus qu’à faire très attention où je mets les pieds au cours des jours à venir, histoire de ne pas me retrouver victime d’un « accident » ! [Sitges 2019] ()
Un prétendument film maudit de 1979, dont les deux seules projections en festival (en Hongrie et en Italie) auraient été marquées par une catastrophe et la mort de plusieurs personnes, les survivants succombant généralement dans les 24 heures, a miraculeusement été retrouvé et complété par du matériel documentaire dans lequel des théoriciens du cinéma discutent de la capacité d'un film à tuer. La majeure partie de ce « mockumentaire » est donc consacrée à ce film mortel appelé « Antrum » (qui raconte l'histoire de deux frères et sœurs qui campent dans les bois et tentent de se frayer un chemin vers l'enfer), mais ses qualités ne parviennent pas à rivaliser avec l'impressionnante légende attractive créée par ses créateurs. Le film essaie avec un succès discutable d'imiter les films d'horreur bon marché des années 70, il est incohérent dans sa stylisation et surtout il ne contient pas grand-chose qui puisse produire un effet suffisamment troublant sur le spectateur (et on ne peut même pas parler de son caractère terrifiant, certains aspects du film sont plutôt ridicules). Le thème fort du film est la force de l’auto-persuasion et son visionnage est clairement une histoire de curiosité, mais la volonté de croire en son authenticité et en son pouvoir surnaturel diminue radicalement lors du visionnage. ()
Leaving this film without the documentary fictional sauce, I might be willing to give it at least three stars. However, it plays against itself and if the creators think the viewer will fall for it, they are wrong. I strongly believe that even the film itself was obviously shot in the present, because the cuts and camera angles of the past don't match up. The story is on one hand interesting, on the other hand boring and unclear. If a little more attention was paid to illuminating everything happening around the main characters and not leaving everything to flashing pentagrams in front of the eyes, I would appreciate it more. Antrum, however, is trying too hard to be terribly serious, mystical, and mysterious, which rather harms it. It was watchable and at times I had unpleasant feelings due to mysterious characters in the forest, but it needed a little more work to leave the viewer with a slightly more fulfilling experience. ()
Photos (7)
Photo © Else Films
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