Réalisation:
Sean BakerScénario:
Sean BakerPhotographie:
Drew DanielsActeurs·trices:
Mikey Madison, Mark Eydelshteyn, Yuriy Borisov, Karren Karagulian, Darya Ekamasova, Aleksey Serebryakov, Paul Weissman, Vache Tovmasyan (plus)Résumés(1)
Anora, jeune strip-teaseuse de Brooklyn, se transforme en Cendrillon des temps modernes lorsqu’elle rencontre le fils d’un oligarque russe. Sans réfléchir, elle épouse avec enthousiasme son prince charmant ; mais lorsque la nouvelle parvient en Russie, le conte de fées est vite menacé : les parents du jeune homme partent pour New York avec la ferme intention de faire annuler le mariage… (Cannes Film Festival)
(plus)Vidéo (3)
Critiques (4)
Festival du film de Saint-Sébastien – film numéro 11. Pour moi, c’était l’une des œuvres les plus attendues du festival, compte tenu de l’immense succès à Cannes et de la réputation du réalisateur, lequel m'avait déjà auparavant touché par son film The Florida Project. Anora se divise en trois parties. Les vingt à trente premières minutes dégagent une énergie incroyable, une joie de vivre, une vitalité, une passion – je pourrais multiplier les superlatifs. La deuxième partie, la plus longue, est une tragédie burlesque, frénétique, déjantée, frôlant parfois la parodie, ce qui, dans mon cas, fait baisser la note d’un cran. Et la dernière partie, probablement la plus courte, est un pur drame, presque intimiste et déchirant. Chapeau bas à Baker pour avoir su mêler les genres de manière si habile, et une immense ovation pour Mikey Madison, dont la performance libère une intensité, des émotions et une force incroyables, alors que son personnage se bat pour un monde de conte de fées qui n’était qu’une illusion dès le départ ?! Un film dont on parlera longtemps et qui ne devrait pas manquer d’autres récompenses. ()
La seule chose que je savais sur Anora avant le festival était qu’il s’agissait de l’histoire d’une strip-teaseuse qui rencontre le fils d’un oligarque russe et que, très vite, ils veulent se marier. Et je pense que c’est à peu près tout ce que vous avez besoin de savoir. Quand le film sortira, allez le voir au cinéma et je vous promets que vous passerez un bon moment. Vous prendrez une bonne dose de drame et de comédie harmonieusement équilibrés. Ce qui m’a semblé très intéressant dans ce film, c’est que je n’ai pas trouvé la plupart des personnages tout à fait sympathiques (ce qui est généralement ce dont j’ai besoin pour qu’un film m’entraîne complètement), mais je l’ai quand même énormément apprécié parce qu’il est joué à la perfection par l’ensemble de la distribution. Je suis donc très heureuse qu’il ait reçu la Palme d’or à Cannes. [Festival de Cannes 2024] ()
Si vous ne lisez rien à propos d’Anora à l’avance et que vous ne regardez pas la bande-annonce, le film est parfaitement imprévisible, non seulement en termes d’intrigue, mais aussi en termes de genre. La situation dans laquelle se trouve la protagoniste peut facilement varier dans son degré de gravité, passant de la comédie endiablée au drame cruel. Et le film évolue de façon magistrale sur cette ligne de démarcation ténue, suscitant de francs éclats de rire tout en maintenant le suspense et l’appréhension. Sean Baker est le Steven Spielberg du cinéma indépendant, un scénariste et un réalisateur extraordinairement imaginatif, doté d’un sens unique de la sociologie et capable de raconter une histoire sur les gens et sur leur âme comme personne d’autre. Anora est une comédie à nulle autre pareille et un drame qui met le cœur à nu d’un point de vue inattendu. Un film absolument époustouflant et émouvant. Merci. [Festival de Cannes] ()
I didn't bother with it for the first forty minutes. A jealous Russian asshole and a money-hungry hooker are definitely not characters I want to spend time with, and in whom I could invest emotionally enough to make it worthwhile for me to watch a serious drama with them. I found them actively annoying. Fortunately, the plot develops in a not-entirely-predictable way, and formally the film becomes essentially a shaky situation comedy (which in turn apparently annoys uptight viewers). I began to have fun with the introduction of new characters, and in places very well, but that didn't change the fact that I continued to not care for the protagonist, Anora, and that made the overwrought ending fizzle out. A weaker 4* and expectations were higher given the award at Cannes. ()
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Photo © Neon
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