Haïti
La violence qui a déplacé des populations est la même violence qui pose un défi en termes de réponse... l’aide ne peut pas être acheminée au milieu d’une fusillade.
Abdoulaye Sawadogo, responsable d'OCHA en Haïti, s'adressant à ONU Info
María Isabel Salvador, Représentante spéciale des Nations Unies pour Haïti
Le Secrétaire général António Guterres a nommé María Isabel Salvador, de l'Équateur, au poste de Représentante spéciale pour Haïti et Cheffe du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH).
Mme Salvador succède à Helen Meagher La Lime, des États-Unis, à qui le Secrétaire général exprime sa reconnaissance pour son service dévoué et son engagement indéfectible envers le travail des Nations Unies en Haïti.
Mme Salvador apporte à ce poste plus de 25 ans d'expérience dans des fonctions de gestion, de conseil, politiques et diplomatiques.
Elle a été présidente du Conseil d'administration des Galápagos (2013-2015), représentante permanente de l'Équateur auprès de l'Organisation des États américains (2010-2013), membre du Parlement andin (2009-2010), ainsi que ministre des Affaires étrangères, du Commerce et de l'Intégration (2007-2008) et ministre du Tourisme (2005-2007) de l'Équateur.
Elle possède également une vaste expérience de gestion dans le secteur privé, ayant occupé les fonctions de directrice générale et de représentante légale d'Air France en Équateur (1995-2005).
Elle a été directrice des relations extérieures à l'Université des Amériques UDLA en Équateur.
Mme Salvador est titulaire d'une maîtrise en administration des affaires de l'Université Andrés Bello, au Chili, et de l'Université européenne de Madrid, en Espagne, ainsi que d'une licence en langue et civilisation françaises de l'Université de Genève, en Suisse.
Elle parle couramment l'anglais et le français, en plus de sa langue maternelle, l'espagnol.
Le 19 août 2016, le Secrétaire général a annoncé la nouvelle approche des Nations Unies face au choléra en Haïti. Le Secrétaire général a indiqué qu'il regrettait profondément les terribles souffrances subies par le peuple haïtien à la suite de l'épidémie de choléra et que les Nations Unies ont une responsabilité morale envers les victimes du choléra et pour aider Haïti à vaincre l'épidémie à travers la mise en place de systèmes efficaces d’approvisionnement en eau, d’assainissement et de santé. Le chef de l’ONU a souligné que l’éradication du choléra d’Haïti nécessitera le plein engagement du gouvernement haïtien et de la communauté internationale et, surtout, des ressources pour accomplir ce devoir partagé.
Ulrika Richardson, Représentante spéciale adjointe du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), Coordonnatrice résidente et humanitaire en Haïti
Ulrika Richardson, de nationalité suédoise, a consacré plus de 30 ans à la coopération internationale. La majeure partie de sa vie professionnelle a été consacrée à la fonction publique internationale sur le terrain par l’intermédiaire des Nations Unies, principalement en Afrique de l’Ouest et du Centre, dans les Caraïbes ainsi que dans les Balkans occidentaux et en Europe du Sud-Est.
Mme Richardson possède une vaste expérience dans un large éventail de contextes de développement, de conflit, d’après-conflit et humanitaires dans un large éventail de contextes politiques, socio-économiques, de fragilité et de droits de l’homme complexes, avec une solide expérience dans la défense des droits des femmes et des enfants. Elle est également connue pour avoir une connaissance approfondie des défis multidimensionnels auxquels sont confrontés les petits États insulaires en développement.
Le mandat du BINUH se concentre sur deux domaines principaux :
- Conseiller le gouvernement d’Haïti dans la promotion et le renforcement de la stabilité politique et de la bonne gouvernance, y compris l’Etat de droit, préserver et faire progresser un environnement pacifique et stable, notamment en soutenant un dialogue national inter-haïtien inclusif, et protéger et promouvoir les droits de l’homme
- Dans un rôle de conseil, aider le gouvernement dans ses efforts dans les domaines suivants : dialogue et réformes ; élections; professionnalisme de la police; réduction de la violence communautaire et de la violence des gangs; réforme de la justice; et conditions de détention, protection des droits de l’homme et responsabilité.