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Dolly (Fauré)

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Dolly
op. 56
page de titre de partition
Page de titre de la partition (édition J. Hamelle, 1897).

Genre Suite pour piano à quatre mains
Nb. de mouvements 6
Musique Gabriel Fauré
Effectif piano à quatre mains
Durée approximative 15 min
Dates de composition 1894-1896
Dédicataire Mlle Hélène Bardac
Création
Société nationale de musique, Paris (salle Pleyel)
Interprètes Édouard Risler et Alfred Cortot

La suite Dolly, op. 56, est un ensemble de six pièces pour piano à quatre mains écrit par Gabriel Fauré entre 1894 et 1896.

Présentation

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Les courtes pièces de Dolly ont été composées en l'honneur d'Hélène, surnommée « Dolly », la fille d'Emma Bardac (cantatrice et future épouse de Claude Debussy)[1],[2].

Le premier mouvement de la partition, Berceuse, paraît d'abord seul en 1894 mais a été composé en 1863. Le deuxième, Mi-a-ou, est écrit pour le deuxième anniversaire d'Hélène Bardac (), les autres mouvements étant composés pour d'autres anniversaires de Dolly (Le jardin de Dolly à l'occasion de son troisième anniversaire, en 1895, Kitty-Valse, pour son quatrième anniversaire, en 1896) ou d'autres événements familiaux. Les sous-titres attestent le caractère « intime » de l'œuvre, Ketty étant la chienne des Bardac, déformé plus tard en « Kitty » dans la quatrième pièce, et Mi-a-ou venant de « monsieur Aoul », en référence au frère d'Hélène, Raoul, tel qu'elle l'appelait[1],[2],[3].

Il s'agit de la seule composition notable pour piano à quatre mains du musicien[1].

L'œuvre a été créée le à Paris par Édouard Risler et Alfred Cortot, salle Pleyel, lors d'un concert de la Société nationale de musique[4],[2].

Il existe aussi de la partition une version symphonique, orchestrée par Henri Rabaud, créée en 1906.

La suite Dolly, d'une durée moyenne d'exécution d'une quinzaine de minutes environ, comporte six mouvements[1] :

  • Berceuse, en mi majeur, « page d'une fraîcheur et d'une simplicité exquises[1] » ;
  • Mi-a-ou, vif et spirituel scherzo-valse en fa majeur[1] ;
  • Le jardin de Dolly, en mi majeur, à l'expression de « délicate rêverie[1] » ;
  • Kitty-valse, brillante petite valse-caprice en mi bémol majeur, qui « évoque les bonds tourbillonnants d'une petite chienne[1] » ;
  • Tendresse, un Andante gracieux en bémol majeur, qui « exprime le charme de la petite fille[1] » ;
  • Le pas espagnol, en fa majeur, allegro à
    , morceau « brillant et impétueux [...], spirituel hommage à Chabrier, [qui] termine la Suite par un irrésistible éclat de rire en musique[1] ».

Bibliographie

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Notes et références

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  1. a b c d e f g h i et j Halbreich 1987, p. 363.
  2. a b et c « Dolly (Gabriel Fauré) », sur Bru Zane Media Base (consulté le )
  3. Nectoux 1995, p. 91-92.
  4. Michel Duchesneau, L’avant-garde musicale à Paris de 1871 à 1939, Sprimont, Mardaga, (ISBN 2-87009-634-8, BNF 36967589), p. 258

Article connexe

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Liens externes

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