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Antoine Vollon

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Antoine Vollon
Pierre Petit, Portrait d'Antoine Vollon (1858),
Paris, musée d'Orsay.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Vollon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Enfant
Alexis Vollon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Genres artistiques
Influencé par
Distinction
Archives conservées par
Frick Collection and Frick Art Research Library Archives (d) (MS.060)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Nature morte avec oignons (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Antoine Vollon né à Lyon le et mort à Paris (9ème)[2] le est un peintre réaliste français. Peintre de natures mortes surtout, Antoine Vollon a aussi peint des ports, des paysages marins et des pêcheurs.

Vollon tenant une palette (1897), photographe anonyme, Paris, musée d'Orsay.

Antoine Vollon commence sa carrière à Lyon, où il apprend la gravure sur métaux et fréquente l'École des beaux-arts de Lyon. Il est l'élève de Théodule Ribot. L’artiste maîtrise ensuite rapidement la peinture à l'huile et s’intéresse à l’eau-forte, mais développe vite une attention particulière pour les natures mortes : des poissons de mer, des courges et des coupes de fruits sont autant de thèmes qu’il décline. Tout ce qui relève plus ou moins d’un défi autant technique qu’artistique capte son attention, de la représentation d’armures - pour les reflets du métal et le rendu des volumes - jusqu’au cochon pendu et vidé - pour les variations de teintes des chairs mises à nu.

En 1859, il se rend à Paris et y rencontre de nombreux artistes, notamment le sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux, le peintre et graveur Joseph Soumy et Lucien Guitry qui deviendront des amis proches. Il devient également l'un des amis d’Alexandre Dumas fils, qui l’accueille chez lui sur la côte normande.

Antoine Vollon séjourne ensuite à Trouville-sur-Mer puis finit par s’installer en 1863, année de son mariage, dans un corps de ferme à Mers-les-Bains, petit village de pêcheurs situé sur le littoral picard. L’artiste demeurera à Mers-les-Bains jusqu’en 1882, laissant ensuite la maison à son fils Alexis Vollon (1865-1940), également peintre. Il expose au Salon de 1878 le portrait d'un Espagnol avec un chien à ses pieds[3].

Antoine Vollon réside également à Bessancourt, en région parisienne et passe à la postérité en donnant son nom à une rue du 12e arrondissement de Paris, la rue Antoine-Vollon, ainsi qu’à une place à Lyon, sa ville natale.

Il a pour élèves le peintre de fleurs Dury-Vasselon et Victor Vincelet.

Parmi les peintres provençaux qui se réclament de lui, il faut citer Jean-Baptiste Olive qui, présenté à Vollon par son ami le peintre Robert Mols, résida à Mers-les-Bains deux mois durant en 1878. La facture de ses natures mortes se ressent de l'influence « vollonienne ». Trois séjours d'hiver à Marseille (1879, 1880 et 1882) attirent dans son atelier du Vieux-Port nombres d'étudiants de l'école des beaux-arts déçus par l'enseignement officiel et qui, dès lors, le proclameront leur « patron » voire leur « père ». C'est le cas d'Étienne Martin qui lui consacre en 1823[Quoi ?] un vibrant hommage[4], de Raymond Allègre, Théophile Mayan et de Joseph Garibaldi qui se tient au chevet de son maître pour l'assister tout un mois en jusqu'à ses derniers instants.

Il est élevé au grade d'officier de la Légion d'honneur, et élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1897.

Antoine Vollon est enterré à Paris au cimetière du Père-Lachaise (6e division)[5],[6].

Considéré comme un artiste productif, fougueux et particulièrement doué, Antoine Vollon a une préférence marquée pour les effets de lumière et les grands ciels tourmentés.

Ses œuvres sont aujourd’hui conservées dans des musées du monde entier (Amsterdam, Londres, Washington, New York, Boston…) et en France, à Paris au musée d'Orsay (Autoportrait), à Lyon, Amiens, Rouen ou Dieppe, dont le musée conserve plusieurs toiles, dont Femmes du Pollet à Dieppe et Poissons de mer.

Alexandre Dumas fils était un grand collectionneur de son œuvre, ainsi que de riches Américains, comme Henry Frick ou William Merritt Chase.

Œuvres dans les collections publiques

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Expositions

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La galerie Wildenstein à New York a organisé une exposition rétrospective en 2004 et a édité un catalogue à cette occasion.

Notes et références

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  1. « https://www.frick.org/sites/default/files/FindingAids/Vollon.html »
  2. Son acte de décès (n°1303) dans les registres de décès du 9ème arrondissement de Paris pour l'année 1900
  3. Reproduit par la presse de l'époque.[source insuffisante]
  4. Son père, Paul Martin, avait organisé à Marseille en 1882 une exposition au succès retentissant de 18 œuvres de Vollon
  5. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 346
  6. appl, « VOLLON Antoine (1833-1900) », sur Cimetière du Père Lachaise - APPL, (consulté le )
  7. Catalogue de la 27e Exposition de 1885 à Amines, p. 2.

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Bibliographie

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  • Dictionnaire Bénézit.
  • Étienne Martin, Antoine Vollon Peintre, Académie des Lettres, Sciences et Beaux-Arts de Marseille, 1923.
  • Franck Baille et Magali Raynaud, Jean-Baptiste Olive, Prisme de Lumière, Fondation Regards de Provence, 2008 pp. 18-25.
  • Pierre Murat, Joseph Garibaldi, le Midi paisible, Fondation Regards de Provence, 2012, pp. 16-18.

Liens externes

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