Chonas-l'Amballan
Chonas-l'Amballan | |||||
La rue principale en 1912. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Vienne Condrieu Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Jean Proenca 2020-2026 |
||||
Code postal | 38121 | ||||
Code commune | 38107 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 698 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 229 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 27′ 42″ nord, 4° 48′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 146 m Max. 323 m |
||||
Superficie | 7,41 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Vienne (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vienne-2 | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | Mairie-chonaslamballan.fr | ||||
modifier |
Chonas-l'Amballan [ʃɔna lɑ̃balɑ̃] est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située dans l'aire urbaine de Vienne et dans son unité urbaine, sur un plateau qui domine le Rhône, de plus elle est en face des réputés vignobles des Côtes du Rhône et Condrieu. Le village s'est construit autour de son château et de son parc.
Son territoire est entièrement inscrit entre le tracé de la route nationale 7 à l'est et le cours du Rhône à l'ouest.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Chonas-l'Amballan se situe dans la vallée du Rhône dont le terrain est essentiellement constitué de roches sédimentaires (loess), sédiment d'origine éolienne déposé à l'époque de la glaciation de Würm et avec lequel furent constituées les anciennes maisons et fermes de cette commune et des communes voisines (Saint-Prim, Reventin-Vaugris)[1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre autres communes :
Tupin-et-Semons (Rhône) | Reventin-Vaugris | |||
Condrieu (Rhône) | N | Reventin-Vaugris | ||
O Chonas-l'Amballan E | ||||
S | ||||
Saint-Prim |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Nord-est du Massif Central »[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 791 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris à 2 km à vol d'oiseau[4], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 775,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est bordé par le Rhône, un des principaux fleuves français, dans sa partie occidentale.
Voies de communications
[modifier | modifier le code]Située en bordure orientale, la RN7, qui relie Lyon à Nice, est la principale voie qui dessert le territoire communal. La RD37 qui s'en détache au niveau du hameau de Sambillot permet de rejoindre le bourg central puis la commune de Saint-Prim avant de rejoindre le centre de Saint-Clair-du-Rhône.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Chonas-l'Amballan est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vienne[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 25 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33 %), forêts (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,4 %), zones urbanisées (16 %), cultures permanentes (7,5 %), eaux continentales[Note 4] (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune de Chonas-l'Amballan est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[14].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Les terres au voisinage du château s’étendent sur près de 2 ha, la surface habitable aménagée est d’environ 3 000 m2.
- Le château date du XIe siècle, en 1341, la terre d’Auberives est cédée par le dauphin Humbert II et passe ainsi dans les mains de Jean de Chalon.
- En 1483, la terre d’Auberives est vendue à Philippe d’Arces.
- En 1540, Christophe de Loras, Gentilhomme de la maison du Roy, devient seigneur de Chonas (à l'époque cette seigneurie valait 250 livres de revenus).
- La terre d’Auberives devient propriété de Hubert de Bastarnay.
- En 1558, le château de Chonas appartient au vicomte de Joyeuse.
- En 1595, Humbert de Bourellon rachète la terre d’Auberives pour 40 000 écus et pendant deux siècles, la propriété de la puissante famille Gouvernet.
- Marquis de Veynes, dernier seigneur de Chonas, allié aux sires de Maugiron, vend le château après la Révolution à des marchands.
- Il est racheté par la famille de Nantes
- En 1990, le château est acheté par M. et Mme Regouffre.
- En 1997, il est racheté par M. et Mme Gourtenay.
- En 2002, c'est la société SOGIMM qui rachète le château.
Chonas devient en 1924 Chonas-l'Amballan à la suite du décret du 10 août 1924 paru au Journal Officiel du 27 août 1924[16].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2021, la commune comptait 1 698 habitants[Note 5], en évolution de +2,35 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Les établissements scolaires de la commune sont rattachés à l'académie de Grenoble.
Équipements culturels et sportifs
[modifier | modifier le code]Fondé en 1976, l'ASCP (Association Sportive de Chonas et Saint Prim) est un club de football comportant près de 200 adhérents.
En juillet 2009 l'ASCP fusionne avec l’ES St-Alban Clonas et devient l’Union Sportive des 2 Vallons, qui s'étend sur quatre villages (Chonas l’Amballan / Clonas-sur-Varèze / St-Alban-du-Rhône / St-Prim)[21].
Cultes
[modifier | modifier le code]La communauté catholique et l'église d'Estrablin (propriété de la commune) sont desservies par la paroisse Sainte Mère Teresa en Viennois, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[22].
Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère (Vienne), un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Le château de Chonas
[modifier | modifier le code]Le château de Chonas, qui domine les environs et date du quatrième quart du XVIe siècle et du premier quart du XVIIe siècle, est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 12 juillet 2000 : en particulier, l'inscription concerne le château et ses dépendances (les cours, les communs, la glacière), ses terrasses, son parc, qui comprend plusieurs arbres centenaires, et le mur de clôture[23].
Autres lieux
[modifier | modifier le code]- Le lavoir
Le lavoir fut construit le 11 avril 1889 sur la place du village. Plus tard, le maire, Ennemond Jury, expose à l'assemblée le fait qu'il est nécessaire de couvrir le lavoir communal. Le projet est approuvé car c'est tout le village et les hameaux environnant qui approuvent l'utilité de ce lavoir.
Site naturel
[modifier | modifier le code]- Forêt alluviale
Le patrimoine de Chonas-l'Amballan est aussi un patrimoine que lui offre la nature. En effet, la forêt alluviale de Gerbey qui se trouve le long du Rhône est classée Espace Naturel Sensible. Il existe un projet pour faire découvrir à chacun que l'on se doit de conserver et préserver ces fragiles endroits.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Marquis François de Veynes, époux de la fille du lieutenant général Timoléon François de Maugiron, dernière "dame" de Chonas[24].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Chonas-l'Amballan possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Monique Marque, Monique Michel, Chonas au fil du temps : traces du passé et témoignages, Vienne, éditions 7, (lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Vienne, il y a une ville-centre et 24 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Site saint-prim.fr Géologie et matériaux de construction.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chonas-l'Amballan et Reventin-Vaugris », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Vienne », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Chonas-l'Amballan ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- [1]
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « US 2 VALLONS », sur us2vallons.fr (consulté le ).
- Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse Sainte Mère Teresa en Viennois, consulté le 15 septembre 2021.
- « Château de Chonas », notice no PA38000009, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Rivoire de La Batie : "Armorial de Dauphiné " Lyon 1867