Miguel Nazar Haro
Directeur Dirección Federal de Seguridad | |
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Javier García Paniagua (en) José Antonio Zorrilla Pérez (d) |
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Gouvernement fédéral du Mexique (en) |
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Miguel Nazar Haro, ou Miguel Nassar Haro[1] (né le à Tuxpan (Veracruz)[1] et mort le dans la Ville de Mexico[2]) est un membre du renseignement mexicain, qui fut commandant de la Direction fédérale de la sécurité lors de la présidence de José López Portillo, et un informateur de la CIA.
Guerre sale
[modifier | modifier le code]Miguel Nazar Haro est à la tête de la Direction fédérale de la sécurité, un service de renseignement mexicain crée sous l'égide de la CIA en 1947, à partir de 1978, la Guerre sale étant alors enclenchée depuis 1964[3].
Implication dans les crimes gouvernementaux
[modifier | modifier le code]En , Miguel Nazar Haro est détenu à la prison de Topo Chico (Nuevo León). Il est accusé de la disparition de six membres de la Brigada Campesina de los Lacandones, un mouvement de guérilla, en . Il est blanchi en 2006[1],[4].
Liens avec des barons de la drogue et la CIA
[modifier | modifier le code]D'après l'Administration pour le contrôle des drogues (DEA), Miguel Nazar Haro aurait protégé des barons de la drogue mexicains et couverts leurs opérations. Il est aussi, cependant, décrit comme la plus grande source de la CIA en Amérique centrale à l'époque, probablement sous le cryptonyme "LITEMPO-12" d'après des documents confidentiels. Il agit alors en subordonné de Fernando Gutiérrez Barrios "LITEMPO-4". En 1982, le procureur américain William Kennedy est licencié par le gouvernement américain pour avoir révélé que Miguel Nazar Haro était un informateur de la CIA[5],[6],[7].
Allégations de Andrés Manuel López Obrador
[modifier | modifier le code]En 2019, le président mexicain en fonction, Andrés Manuel López Obrador, affirme avoir été espionné par les autorités en place à partir de 1977, la tâche aurait, selon lui, était confiée à Miguel Nazar Haro[8].
Références
[modifier | modifier le code]- (es) « Muere Miguel Nassar Haro, ex titular de la DFS », sur Excélsior, (consulté le )
- (es) Verónica Calderón, « Muere Miguel Nazar Haro, impulsor de la ‘guerra sucia’ en México », El País, (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
- Peter Dale Scott (2000), Washington and the politics of drugs, Variant, 2(11)
- (es) « ¿Quién fue Miguel Nazar Haro, el espía de la DFS? », sur El Universal, (consulté le )
- Scott, Peter Dale. et Spaggiari, Anthony., American war machine = La machine de guerre américaine, La politique profonde, la CIA, la drogue l'Afghanistan (ISBN 978-2-37294-100-6 et 2-37294-100-3, OCLC 1080638062, lire en ligne)
- (es-MX) DEMOS, Desarrollo de Medios, S. A. de C.V, « La Jornada: Documenta periodista la cercanía de la CIA con el poder en México », sur www.jornada.com.mx, (consulté le )
- (en) Bartley, Russell H.,, Eclipse of the assassins : the CIA, imperial politics, and the slaying of Mexican journalist Manuel Buendia, The University of Wisconsin Press, [2015] (ISBN 978-0-299-30643-4 et 0-299-30643-7, OCLC 933516742, lire en ligne)
- (es) « Miguel Nazar Haro, ¿quién fue el supuesto espía de AMLO? », sur www.milenio.com (consulté le )