Wittenheim
Wittenheim | |
Le chevalement Théodore[1], haut de 64 mètres, vestige du passé minier de Wittenheim. | |
Blason |
Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Mulhouse |
Intercommunalité | Mulhouse Alsace Agglomération |
Maire Mandat |
Antoine Homé 2020-2026 |
Code postal | 68270 |
Code commune | 68376 |
Démographie | |
Gentilé | Wittenheimois, Wittenheimoise |
Population municipale |
15 262 hab. (2021 ) |
Densité | 803 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 48′ 29″ nord, 7° 20′ 15″ est |
Altitude | Min. 223 m Max. 254 m |
Superficie | 19,01 km2 |
Type | Grand centre urbain |
Unité urbaine | Mulhouse (banlieue) |
Aire d'attraction | Mulhouse (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Wittenheim (bureau centralisateur) |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.wittenheim.fr |
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Wittenheim (prononcé [vitənaɪm] Écouter ; en alsacien : Wettena ["vetәna][2]) est une commune de la banlieue de Mulhouse[3] faisant partie de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. C'est une ancienne commune minière du bassin potassique d'Alsace, aujourd'hui reconvertie dans les activités tertiaires et la quatrième plus peuplée du Haut-Rhin.
Jusqu'à la révolution industrielle, la commune ne comptait que deux pôles urbanisés : Wittenheim-centre et le centre religieux de Schoenensteinbach. Ces derniers étaient alors entourés d'espaces agricoles de faible étendue et d'étangs de pisciculture au milieu de la forêt du Nonnenbruch, beaucoup plus vaste qu'aujourd'hui. L'industrie textile a permis le développement de la cité Kullmann entre Wittenheim-centre et Kingersheim, puis la découverte de gisements de potasse a conduit à l'édification rapides des cités minières Fernand-Anna, Sainte-Barbe et Jeune-Bois. Après la fermeture des mines, la reconversion économique a finalement abouti au développement d'activités commerciales, logistiques et de loisir dans l'ouest de la commune. Le « Pôle 430 » s'est ainsi développé, dans la continuité du « Kaligone » de Kingersheim. Cet ensemble forme aujourd'hui la plus vaste zone de commerce du Haut-Rhin[4]. Au fil de cette urbanisation les différents quartiers de Wittenheim ont fini par former un continuum urbain articulé autour d'un champ central appelé le Mittelfeld (littéralement champ du milieu).
La superficie de la commune est presque identique à celle de Mulhouse intra-muros mais plus du tiers est occupé par la forêt du Nonnenbruch et elle est donc nettement moins peuplée. La commune est membre de Mulhouse Alsace Agglomération et fait partie des 20 communes de l'agglomération mulhousienne[5] ayant l'obligation de mettre en place une ZFE-m avant le 31 décembre 2024[6].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Wittenheim, située à 8 km de Mulhouse intra-muros, est incluse dans l'unité urbaine de Mulhouse.
- Voir la situation géographique de Mulhouse
- Voir la partie consacrée à l'agglomération sur l'article Mulhouse
- Voir l'article Pays de la région mulhousienne
Le Bassin potassique
[modifier | modifier le code]Carte de la commune
[modifier | modifier le code]Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Le tiers ouest de la commune est occupé par la forêt de Nonnenbruch, dont la partie wittenheimoise a été classée comme forêt de protection. Une particularité de Wittenheim est qu'au centre de la commune se trouve le Mittelfeld (littéralement le champ du milieu), un champ situé au milieu des zones urbanisées qui s'articulent autour. À l'ouest du Mittelfeld on trouve la zone commerciale du Pôle 430, à l'est c'est Wittenheim-Centre, au sud ce sont les cités Kullmann et Fernand-Anna, au nord les cités Sainte-Barbe, Jeune-Bois et un peu plus loin au nord-ouest, le quartier de Schoenensteinbach.
Cité Jeune-Bois
[modifier | modifier le code]La cité minière Jeune-Bois est située au nord du Pôle 430. Elle a été construite pour loger les employés de la mine Théodore-Eugene (1912-1986)[7], située au nord de la commune de Wittenheim. Comme dans la plupart des cités du bassin potassique, les dénominations des rues sont thématiques. Les rues de la cité Jeune-Bois sont des noms de régions françaises (Auvergne, Franche-Comté, Lorraine, etc.). La cité Jeune-Bois est desservie par les lignes n°8 et no 54 du réseau de transport en commun Soléa.
Cité Fernand-Anna
[modifier | modifier le code]La cité Fernand-Anna est l'une des plus grandes cités minières du bassin potassique. Elle s'est développée entre les anciennes mines Anna à l'ouest (1923-1973) et Fernand à l'est (1913-1972). Aujourd'hui, les seuls vestiges de ces installations minières sont les deux terrils. Une ligne de chemin de fer industrielle reliait les deux mines et dont l'emplacement a été remplacé depuis par une promenade de type « coulée verte ». Le carreau Anna accueil aujourd'hui un complexe commercial Decathlon et le carreau Fernand un collège et de nouvelles habitations qui permettent d'assurer désormais une continuité urbaine avec Wittenheim centre. Comme dans la plupart des cités du bassin potassique, les dénominations des rues sont thématiques. Les rues de la cité Fernand-Anna sont des noms de fleurs (Narcisse, Hortensia, Begonia, Muguet, etc.). La cité Fernand-Anna est desservie par les lignes n°8 et no 54 du réseau de transport en commun Soléa.
Cité Kullmann
[modifier | modifier le code]Située entre Wittenheim-Centre et la commune de Kingersheim, la cité Kullmann s'est développée autour de l'industrie textile. On y trouve ainsi d'anciens logements ouvriers ainsi qu'un grand bâtiment appelé la Halle au Coton. Cette dans cette ancienne filature que se tient les vendredis matin le marché hebdomadaire de Wittenheim. La cité Kullmann accueille aussi la déchèterie communale et est limitée au nord-est par le parc du Rabbargala. On y trouve également la médiathèque Paul Zwingelstein. Le bâti est mixte composé de maisons mais aussi d'immeubles comme l'ensemble situé rue du Bourg ou celui de la Roseraie. L'Est du quartier comprend une gravière et un circuit de karting.
Cité Sainte-Barbe
[modifier | modifier le code]L'église de ce quartier est classée aux monuments historiques de même que le chevalement de la mine Théodore, qui est l'origine de la création de cette cité, tout comme la cité Jeune-Bois. Elle doit son nom à sainte Barbe, patronne des mineurs. On y trouve également un mémorial pour la mémoire des victimes d'accidents dans les mines de potasse d'Alsace. Comme dans la plupart des cités du bassin potassique, les dénominations des rues sont thématiques. Les rues de la cité Sainte-Barbe sont des noms de personnalités célèbres, surtout militaires (De Gaulle, Kellermann, Turenne, etc.). La cité Sainte-Barbe est desservie par les lignes C4 et no 54 du réseau de transport en commun Soléa.
Pôle 430
[modifier | modifier le code]Ce quartier est composé presque exclusivement d'activités commerciales. Ce pôle s'est progressivement développé autour de l'hypermarché Cora, installé en 1980. Il forme aujourd'hui, avec la ZAC du carreau Anna et le Kaligone à Kingersheim, l'une des plus vastes zones commerciales d'Alsace. Le quartier est desservi par les lignes n°8 et no 54 du réseau de transport en commun mulhousien Soléa.
Wittenheim-Centre
[modifier | modifier le code]Au centre de Wittenheim se trouve un parc : La place Thiers. Toujours dans le centre de la ville on trouve la mairie et la place des Malgré-Nous. La rue de Kingersheim traverse tout le centre-ville. Bordée de commerces elle relie la cité Kullmann aux communes d'Ensisheim et de Ruelisheim. Le quartier est desservi par les lignes C4 et n°8 du réseau de transport en commun mulhousien Soléa.
Schoenensteinbach
[modifier | modifier le code]Situé le long de la rue de Soultz (D 429), reliant la cité Jeune Bois à la commune de Pulversheim, c'est un hameau excentré situé au nord-ouest de la commune et en lisière de la forêt de Nonnenbruch. Il est construit autour d'un ancien couvent, dont il ne subsiste aujourd'hui que quelques bâtiments dont une ferme. En 1920, cette ferme a été rachetée par les Mines de Potasse d'Alsace afin d'accueillir une éventuelle nouvelle exploitation minière. La ferme cultivera de l'avoine et fournira du fourrage destiné à l'alimentation des chevaux employés par les mines. À partir de 1973, un puits d'entrée d'air pour la Mine Marie-Louise à Staffelfelden est creusé à côté de la ferme, jusqu'à une profondeur de 901 mètres. Le puits a été remblayé et son chevalement démoli en 1999. Le hameau est desservi par la ligne no 54 du réseau de transport en commun Soléa.
Le Mittelfeld
[modifier | modifier le code]Le Mittelfeld, qui signifie littéralement en allemand « le champ du milieu », est avec les marais de Bourges une des plus grandes étendues d'agriculture urbaine. Sa vocation a été confirmée le [8]. La zone est réservée aux transports doux et interdite à la circulation automobile au même titre que la forêt du Nonnenbruch. Le Mittelfeld s'étend sur 90 hectares autour desquels s'articulent les différents quartiers de la ville.
La forêt de Nonnenbruch
[modifier | modifier le code]C'est le principal massif forestier de l'ouest de la région mulhousienne en plein cœur de la plaine de l'Ochsenfeld. Le massif a été morcelé par l'activité minière sans que celle-ci ne parvienne à porter réellement atteinte à sa relative continuité. Les mines de potasse ont été exploitées pendant plus de 100 ans, de 1894 à 2004, et sont maintenant arrêtées. Le massif est aujourd'hui menacé par l'urbanisation de la région. Cette forêt est située sur le cône de déjection recouvert de lœss de la Doller et de la Thur. Le massif forestier est parsemé de clairières steppiques, de terrils et d'anciennes carrières qui forment des étangs. L'érosion éolienne des terrils a augmenté la salinité du sol et a quelque peu modifié le paysage. De nombreux sentiers balisés permettent de traverser la forêt et de rejoindre les différentes communes. Par décret du , ce massif a été classé forêt de protection sur une superficie de 1 340,223 9 hectares, sur le territoire des communes de Kingersheim, Lutterbach, Pfastatt, Reiningue, Richwiller et Wittenheim[9].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Dollerbaechlein, le Thurbaechlein[10], la Fosse du Moos[11] et la Fosse le Stockmattengraben[12],[13],[Carte 1].
Le Dollerbaechlein, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune de Reiningue et se jette dans l'Ill à Ensisheim, après avoir traversé neuf communes[14].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Ill Nappe Rhin ». Ce document de planification concerne la nappe phréatique rhénane, les cours d'eau de la plaine d'Alsace et du piémont oriental du Sundgau, les canaux situés entre l'Ill et le Rhin et les zones humides de la plaine d'Alsace. Le périmètre s’étend sur 3 596 km2. Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[15].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Vosges » et « Alsace »[17].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 651 mm, avec 8,3 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mulhouse », sur la commune de Mulhouse à 6 km à vol d'oiseau[18], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,5 °C, atteinte le [Note 2],[19],[20].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,6 | −0,5 | 1,9 | 4,7 | 8,9 | 12,4 | 14,1 | 13,8 | 10,2 | 6,7 | 2,7 | 0,3 | 6,2 |
Température moyenne (°C) | 2,3 | 3,4 | 7 | 10,6 | 14,7 | 18,4 | 20,3 | 20 | 15,9 | 11,3 | 6,2 | 3,2 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,3 | 7,4 | 12 | 16,5 | 20,5 | 24,3 | 26,4 | 26,3 | 21,5 | 15,9 | 9,6 | 6 | 16 |
Record de froid (°C) date du record |
−20,2 13.01.1968 |
−21,5 10.02.1956 |
−17,2 04.03.1965 |
−6,3 07.04.1956 |
−3,1 01.05.1962 |
0,9 03.06.06 |
4,3 02.07.1960 |
4 30.08.1998 |
−0,6 24.09.1964 |
−6,7 31.10.1997 |
−13,4 30.11.10 |
−19 20.12.1981 |
−21,5 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,3 10.01.1991 |
21,9 24.02.1990 |
26,5 31.03.21 |
30 22.04.1968 |
33,3 25.05.09 |
37,6 09.06.14 |
38,9 31.07.1983 |
39,4 13.08.03 |
34,1 11.09.23 |
29,7 13.10.23 |
24,3 07.11.15 |
19,9 16.12.1989 |
39,4 2003 |
Précipitations (mm) | 57,9 | 49,2 | 49,9 | 49,9 | 78,2 | 67,8 | 63 | 67,1 | 61,1 | 69,7 | 58,7 | 75,1 | 747,6 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,3 −0,6 57,9 | 7,4 −0,5 49,2 | 12 1,9 49,9 | 16,5 4,7 49,9 | 20,5 8,9 78,2 | 24,3 12,4 67,8 | 26,4 14,1 63 | 26,3 13,8 67,1 | 21,5 10,2 61,1 | 15,9 6,7 69,7 | 9,6 2,7 58,7 | 6 0,3 75,1 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[21]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Wittenheim est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mulhouse[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant 20 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[25]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[26],[27].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (40,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (32,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33 %), zones urbanisées (24,7 %), terres arables (17 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations anciennes
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité (alsacien : Wittene ["viDәnә]) est mentionné pour la première fois en 829 sous la forme Witanheim[29], ensuite sous la forme in Vuittenckheim marcha en 1094 ; Witenheim en 1195, Wittenheim dès 1315[30].
Étymologie
[modifier | modifier le code]« la demeure de Wita(n) », d’un nom d’homme germanique *Wita(n)[31], suivi de l’appellatif germanique heim, signifiant « habitat, foyer, chez soi » et anciennement « patrie d’une tribu ».
Autres explications : « l’habitation du bois », du germanique wido « bois », en référence au bois du Nonnenbruch ; « l’habitation de la butte », l’élément wit- pouvant reposer sur une racine paléo-européenne PAT relative à un relief présentant une limite plate, en référence à la situation de la localité sur une dune de la lisière orientale du bois marécageux du Nonnenbruch[32], cependant il n'y a aucune preuve de la réinterprétation d'un toponyme antérieur, phénomène d'ailleurs rarement attesté en toponymie, ni même aucune preuve de l'existence d'une racine *pat.
Histoire
[modifier | modifier le code]Premiers peuplements
[modifier | modifier le code]Le site est occupé depuis le Néolithique comme l'attestent les découvertes archéologiques faites au début du XXe siècle.
En creusant les fondations de la villa de l'entrepreneur Columbina, au lieu-dit « Horoederenhubel », un squelette accroupi ainsi que de la poterie rubanée datant du Néolithique ancien furent découverts en 1930[33].
En 1968, la présence d'un peuplement datant de l'âge du bronze final fut découverte au lieu-dit « Lerchbuhl ». La présence romaine est également avérée sur le ban de Wittenheim : les fondations d'une importante villa romaine furent découvertes fortuitement lors de la construction d'un lotissement en 1978. Une partie de ces fondations a été sauvegardée et a été déplacée sur la place de Thiers[34].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Un village est mentionné pour la première fois en l'an 829 sous l'appellation de Witanheim, époque à laquelle l'abbaye de Murbach y possédait des terres[29].
L'époque Habsbourg
[modifier | modifier le code]Ancien fief autrichien, le château de Wittenheim, résidence des nobles de Wittenheim puis des Von Hus von Wittenheim, a été détruit en 1632 par les Suédois lors de la guerre de Trente Ans. La motte féodale, le Rebberg, reste visible à l'est de la commune. Wittenheim fut également le siège d'un très important couvent de moniales, le couvent de Schoenensteinbach. Démantelé lors de la Révolution française, ses fondations sont à nouveau visibles grâce à des fouilles récentes[35].
Sous la domination allemande
[modifier | modifier le code]À vocation agricole, Wittenheim, village allemand de 1871 à 1918, se développe dans la seconde moitié du XIXe siècle avec l'arrivée de l'industrie textile. La société textile Kullman & Cie s'implante en effet dans la commune en lançant la construction d'une filature en 1885. Cette dernière ouvre ses portes en 1888. La même année est inaugurée la ligne de tramway Mulhouse-Wittenheim. De par l'afflux de travailleurs, la commune connait alors un véritable boum démographique. La construction de la cité ouvrière Kullmann (1890-1900) est à l'origine d'un gain de population de 63 %[36].
La première banque de la commune est créée en 1887 sur le modèle mutualiste fondé par l'allemand Friedrich Wilhelm Raiffeisen (1818-1888). Cinq Wittenheimois (Fortuné Baumgartner, Joseph Erimund, Antoine Schlienger, Émile Stebler et Damien Weisbeck) créent le la Caisse de dépôts et de prêts de Wittenheim afin de venir en aide aux agriculteurs de la commune. Cette banque existe toujours, il s'agit de la Caisse du Crédit mutuel[37].
Le , sous l'impulsion des autorités allemandes qui poussent à la création de corps de sapeurs-pompiers volontaires, le maire Sébastien Baumgartner, le trésorier Neyer et messieurs Schlienger et Helfer paraphent les statuts fondant le corps de sapeurs-pompiers de Wittenheim[38].
En 1904, Amélie Zurcher découvre de la potasse à Wittelsheim, qui était alors un village voisin. Ce sera le début d'une industrie florissante qui marquera durablement la vie et la physionomie de ce qui deviendra le bassin potassique, unique gisement de sel de potasse (ou sylvinite, de formule KCl) français. À Wittenheim, plusieurs sites miniers, chacun possédant sa cité ouvrière (Kolonie), sont exploités[39] :
- la Mine Anna, fondée en 1907, comprend les puits Anna-Est et Anna-Ouest qui exploitent des couches de sylvinite situées entre 448 et 466 mètres de profondeur ;
- la Mine Fernand (Reichsland), comprend les puits Fernand-Est et Fernand-Ouest qui exploitent deux couches de sylvinite situées à 539 et 560 mètres de profondeur ;
- la Mine Théodore et la Mine Prince Eugène, situés au nord du ban communal. La première production de sylvinite fut en 1912 de 95 216 tonnes ;
- le hameau de Schoenensteinbach accueille la ferme modèle des MDPA.
L'exploitation de la potasse marqua le paysage (chevalements, terrils) mais fit surtout de Wittenheim une commune prospère. Une population laborieuse, venue des environs mais aussi d'Allemagne et surtout de Pologne, contribua à la naissance d'une riche vie culturelle et associative. Le progrès fit également son arrivée : inauguration du foyer catholique en 1920 ; mise en chantier d'un vaste réseau de distribution d'eau en 1922 ; mise en chantier du tout-à-l’égout, construction de l'école des filles, du poste à incendie et des bains municipaux en 1928 ; électrification de la ligne de tramway en 1929[40].
Les deux conflits mondiaux n'allaient pas épargner Wittenheim.
La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]La Seconde Guerre mondiale apporta son lot de souffrances et de destructions notamment lors de la tragique libération de la commune par les troupes françaises en . Wittenheim-centre fut pratiquement détruite par un déluge de feu. Le , les derniers obus incendiaires allemands mirent le feu à l'église de style baroque Sainte-Marie. Le clocher s'effondra le à 9 h 30. Wittenheim-centre, libéré, n'était plus qu'un amas de décombres inhabitables[41]. Une partie ne fut d'ailleurs pas reconstruite et devint l'actuelle place de Thiers. Les installations industrielles étaient hors d'usage. Cette période très douloureuse de l'histoire de la commune lui valut de se voir attribuer le la croix de Guerre avec Étoile d’Argent[42]. C'est le maréchal de Lattre de Tassigny qui remit la décoration à la délégation wittenheimoise à Colmar le .
L'après-guerre
[modifier | modifier le code]À la libération, une ère de développement nouvelle débuta pour la commune. Après la mise en place d'un village provisoire en baraquement où furent logées près de 150 familles et la construction d'une église provisoire, la municipalité et la population se lança dans un long travail de reconstruction. Wittenheim eut la chance de bénéficier du soutien matériel et financier de ses villes marraines : Fontenay-sous-Bois, Saint-Cloud et Thiers.
Près de quinze années furent nécessaires pour effacer les plaies laissées par la guerre. La reconstruction d'après-guerre changea totalement sa physionomie qui perdit définitivement son caractère rural pour devenir une commune urbaine.
Le , pour des raisons financières, la ligne 11 du tramway électrique reliant Wittenheim à Mulhouse, qui avait repris du service dès le , fut officiellement remplacée par une ligne de bus[43]. Le est posée la première pierre de la nouvelle église Sainte-Marie de Wittenheim-centre. Les et , lors des « Fêtes du renouveau », le nouveau Wittenheim-centre est officiellement inauguré : place de Thiers, rues de Saint-Cloud et de Fontenay-sous-Bois, bureau de poste, commissariat de police, commerces. L'église Sainte-Marie est consacrée le [29].
Héraldique
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Les armes de Wittenheim se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Finances locales
[modifier | modifier le code]Cette sous-section présente la situation des finances communales de Wittenheim[Note 6].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Wittenheim s'établit à 19 337 000 € en dépenses et 18 320 000 € en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 7] se répartit en 13 198 000 € de charges (916 € par habitant) pour 13 210 000 € de produits (917 € par habitant), soit un solde de 12 000 € (1 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 8] pour une valeur totale de 6 406 000 € (49 %), soit 445 € par habitant, ratio inférieur de 30 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (636 € par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 377 € à 445 € par habitant ;
- la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 9] pour un montant de 4 680 000 € (35 %), soit 325 € par habitant, ratio inférieur de 36 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (511 € par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio augmente de façon continue de 254 € à 325 € par habitant.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Wittenheim[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
- la taxe d'habitation constante 10,11 % ;
- la taxe foncière sur le bâti sans variation 18,46 % ;
- celle sur le non bâti égale 49,20 %.
La section investissement[Note 10] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
- des dépenses d'équipement[Note 11] pour 5 387 000 € (88 %), soit 374 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 168 € par habitant en 2010 et un maximum de 411 € par habitant en 2009 ;
- des remboursements d'emprunts[Note 12] pour une valeur de 622 000 € (10 %), soit 43 € par habitant, ratio inférieur de 49 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (85 € par habitant).
Les ressources en investissement de Wittenheim se répartissent principalement en[A2 4] :
- nouvelles dettes pour une valeur de 2 000 000 € (39 %), soit 139 € par habitant, ratio supérieur de 46 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (95 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 1 € par habitant en 2011 et un maximum de 139 € par habitant en 2013 ;
- fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur totale de 430 000 € (8 %), soit 30 € par habitant, ratio inférieur de 25 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (40 € par habitant).
L'endettement de Wittenheim au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 13], l'annuité de la dette[Note 14] et sa capacité de désendettement[Note 15] :
- l'encours de la dette pour une somme de 6 902 000 €, soit 479 € par habitant, ratio inférieur de 50 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (964 € par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 479 € par habitant en 2013 et un maximum de 559 € par habitant en 2012[A2 5] ;
- l'annuité de la dette pour 809 000 €, soit 56 € par habitant, ratio inférieur de 53 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (118 € par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 47 € par habitant en 2010 et un maximum de 62 € par habitant en 2009[A2 5] ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de 1 079 000 €, soit 75 € par habitant, ratio inférieur de 58 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (180 € par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 75 € par habitant en 2013 et un maximum de 126 € par habitant en 2011[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 6 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ un an en 2004 et un maximum en 2013.
Mulhouse Alsace Agglomération
[modifier | modifier le code]En 1965, Wittenheim intégra le syndicat intercommunal à vocation multiple du Bassin Potassique nouvellement créé. En 1995, Wittenheim et onze communes minières du Bassin Potassique se regroupèrent au sein de la Communauté de Communes du Bassin Potassique (CCBP). Le but premier de cette communauté était de favoriser la reconversion économique du bassin minier à la suite de l'arrêt définitif de l'extraction de la potasse. Le siège de cette nouvelle entité politique s'établit à Wittenheim dans les locaux de la ferme réhabilitée du hameau de Schoenensteinbach (Maison du Bassin Potassique). Le , après dissolution de la CCBP, Wittenheim intégra la Communauté d'Agglomération Mulhouse Sud-Alsace (CAMSA) et en 2010, Mulhouse Alsace Agglomération.
Le canton de Wittenheim
[modifier | modifier le code]Par décret du , Wittenheim devenait chef-lieu de canton. Il fait partie de l'arrondissement de Mulhouse et de la sixième circonscription du Haut-Rhin. Il est peuplé de 45 469 habitants[55] et s'étend sur 63,59 km2. Il regroupe les communes suivantes :
- Kingersheim
- Lutterbach
- Pfastatt
- Reiningue
- Richwiller
- Wittenheim (chef-lieu)
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[56],[Note 16].
En 2021, la commune comptait 15 262 habitants[Note 17], en évolution de +5,17 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2010, Wittenheim était la cinquième commune la plus peuplée du Haut-Rhin. Selon les résultats du recensement de 1999[59], la population était de 15 026 habitants dont 4 149 jeunes de moins de 20 ans (soit 27,6 % de la population), ce qui en fait une commune particulièrement jeune, et 2 814 personnes de plus de 60 ans (soit 18,7 % de la population). Les personnes de nationalité étrangère représentaient 1 602 habitants (soit 10,7 % de la population totale). Les personnes actives étaient au nombre de 6 663 dont 43,3 % des femmes de la commune. Le nombre total de logements s'élevait à 5 666 dont 94,9 % de résidences principales. Les maisons individuelles représentaient 61,5 % des résidences principales. La taille moyenne des ménages était de 2,8 personnes et 52 % des ménages étaient composés d'une ou deux personnes.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Wittenheim a deux collèges publics d'enseignement secondaire, le collège Irène-Joliot-Curie et le collège Marcel-Pagnol.
Culture
[modifier | modifier le code]Wittenheim organise chaque année le festival « Les journées Italiennes », qui rassemble des animations tels que concerts, défilés de voitures italiennes, repas, etc.
Sécurité
[modifier | modifier le code]Wittenheim est située en zone police et enregistre un taux de crimes et délits faible et très inférieur à la moyenne nationale[60]. La commune offre ainsi un niveau de sécurité nettement supérieur au reste du pays sur tous les types de crimes et délits étudiés (Faible taux de cambriolages, de vols automobiles, de vols de particuliers, de violences physiques et de violences sexuelles).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Christophe à Wittenheim dans la cité Fernand-Anna.
- Église Sainte-Marie de Wittenheim-centre.
- Église Sainte-Barbe : fresques de George Desvallières, chemin de croix et grande rosace.
- Chapelle du lycée Don Bonsco : vitraux retraçant la vie de Don Bosco[61].
- Chevalement de la mine Théodore :
- Vestiges du couvent de Schoenensteinbach.
- Vestiges romains, place Thiers.
- Motte féodale, Rebberg.
- Forêt du Nonnenbruch : troisième massif forestier d’Alsace de par sa superficie, la forêt du Nonnenbruch est répartie sur les bans de plusieurs communes du bassin potassique. À l’origine, c’était un vaste bois marécageux où poussaient des essences diverses mais surtout du « bois cassant » (Bruch), du hêtre, du bouleau, des aulnes, où les cochons (nonnen) se gavaient de glands. Propriété dans sa majeure partie des Mines Domaniales de Potasse d’Alsace, elle fut défrichée sur près de 700 hectares pour permettre l’installation des sites miniers et de leurs cités ouvrières. Les sentiers forestiers qui la parcourent servaient de longue date de trait d’union entre les populations, les mineurs les utilisaient pour se rendre au travail[62]. Afin de protéger ce véritable poumon vert de l'agglomération, la municipalité de Wittenheim, sous la houlette du maire Antoine Homé, a fait l’acquisition en 2005 de 234 hectares de cette forêt classée en forêt de protection[63]. Le Club Vosgien y a balisé 55 km de sentiers (en 1999) qui portent le nom de Kalipfad (« Sentier de la potasse » en alsacien)[62].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Sébastien Gegauff[64] (Wittenheim 1862 - 1935), Maire de Wittenheim de 1893 à 1919. En 1911, lorsque l'Alsace-Lorraine allemande est dotée d'une constitution, il est élu au Landtag. Après le retour de la région à la France, il est élu sénateur du Haut-Rhin (IIIe République) en 1920 et l'est resté jusqu'à sa mort en 1935. Sébastien Gegauff s'est illustré en contribuant à l'industrialisation de la commune ainsi qu'au développement de l'agriculture. Il est notamment le maître d'œuvre du remembrement opéré à Wittenheim dans les années 1900.
- Paul Winter (1898-1987), industriel du textile, chef des Forces françaises de l'intérieur du Haut-Rhin pendant la Seconde Guerre mondiale, fondateurs de la Septième colonne d'Alsace (réseau Martial), décédé dans la commune ;
- Jean-Jérôme Adam (1904-1981), premier archevêque de Libreville, né dans la commune ;
- Florimont Cornet (1911-1949), athlète plusieurs fois champion de France, d’Europe et recordman du monde de marche de 1937 à 1939. Employé aux Mines de Potasse d’Alsace à Wittenheim, il meurt dans un effondrement minier le [65].
- Yvan Keller (1960-2002), tueur en série, né dans la commune ;
- Julien Baumgartner (né en 1976), acteur né dans la commune ;
- Cléopâtre Darleux (née en 1989), handballeuse championne du monde et olympique avec l’équipe de France, chevalière de la Légion d’Honneur, née dans la commune.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Wittenheim sur le site de l'Institut géographique national
- Wittenheim sur le site de l'Insee
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- 1er anniversaire de la libération du village martyre de Wittenheim, 27-1-46, ville de Wittenheim, 1946[66].
- Wittenheim, Nouveau chef-lieu de canton, plaquette éditée par l'association pour le développement culturel à Wittenheim, 1959.
- Le chemin de croix de l'église Sainte-Marie de Wittenheim, expliqué par l'auteur Gaby Michel, sculpteur, Alsatia Mulhouse, 1963.
- Chronique de Wittenheim, Désiré Renaud, ouvrage édité par la ville de Wittenheim, 1967.
- La nouvelle filature de Cernay, 150e anniversaire, Édition Publi 75, 1968 (?)
- Contribution archéologique à l'histoire de Wittenheim, R. Schweitzer, ville de Wittenheim, 1979 (?)
- Image du patrimoine, Cantons de Wittenheim et de Mulhouse-Sud, Haut-Rhin, La Maison d'Alsace - Inventaire général, L'Alsace, 1987.
- Sapeurs pompiers - Wittenheim, 1889-1989, 100e anniversaire, SP de Wittenheim, 1989.
- Puits et cités des Mines de Potasse d'Alsace, 1904-1939, notamment pages 67 à 84, Eugène J. Bertrand et Denis Schott, Maison du Mineur et de la Potasse, 1989.
- Schönensteinbach, une communauté religieuse féminine 1138-1792, Jean Charles Winnlen, ouvrage publié par la Société d'histoire sundgauvienne, 1993.
- Crédit mutuel Wittenheim-Ruelisheim, des origines à nos jours, Caisse du Crédit mutuel, 1994.
- Wittenheim, libération, 50e anniversaire 1945-1995, Jean-Charles Winnlen, ville de Wittenheim, 1995.
- Commémoration du 60e anniversaire de la libération de Wittenheim, ville de Wittenheim, 2005.
- Kullmann & Cie, des hommes, des usines, une empreinte sociale, Jean Charles Winnlen, JM Editions, 2008.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Mulhouse comprend une ville-centre et 19 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Wittenheim. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
- La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
- Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
- Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
- La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
- Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
- Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
- L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
- L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
- La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Wittenheim.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes
[modifier | modifier le code]- « Les comptes des communes - Wittenheim : chiffres clés » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Wittenheim : opérations de fonctionnement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Wittenheim : fiche détaillée » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Wittenheim : opérations d'investissement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Wittenheim : endettement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Wittenheim : autofinancement » (consulté le ).
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Wittenheim » sur Géoportail (consulté le 15 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA) - Article paru dans l'édition du samedi 17 juin 2006 - Le chevalement de Théodore est désormais le plus haut d'Europe ; il est classé « monument historique ». Cette structure de 64 mètres de hauteur ne doit sa survie et son futur « lifting » qu'à la forte mobilisation de la population locale.
- Wittenheim Bilinguisme.
- Communes constituant l'agglomération mulhousienne (Mulhouse + banlieue) sur le site de l'INSEE.
- Vitamine N°18 - MAR•AVR•MAI•JUIN 2019 : « Une réflexion conjointe entre urbanistes, politiques, acteurs locaux, techniciens… a été menée dans le cadre de l’opération « Atelier Territoires Economiques » en 2011 et 2012 sur la zone allant du Kaligone à Kingersheim au Pôle 430 à Wittenheim, la zone commerciale la plus importante du département. Cette zone résulte de la reconversion du Bassin Potassique qui a commencé au début des années 80. »
- Legifrance - Arrêté du 22 décembre 2021 établissant les listes d'agglomérations de plus de 100 000, 150 000 et 250 000 habitants conformément à l'article R. 221-2 du code de l'environnement et à l'article L. 2213-4-1 du code général des collectivités territoriales : « Baldersheim, Bollwiller, Brunstatt-Didenheim, Feldkirch, Habsheim, Illzach, Kingersheim, Lutterbach, Morschwiller-le-Bas, Mulhouse, Pfastatt, Pulversheim, Reiningue, Richwiller, Riedisheim, Rixheim, Sausheim, Staffelfelden, Wittelsheim, Wittenheim. »
- Legifrance - Article L. 2213-4-1 du code général des collectivités territoriales
- « Circuits de randonnée pédestre de Mulhouse Alsace Agglomération », sur mulhouse-alsace.fr (consulté le ).
- Bulletin municipal décembre-janvier-février page 8.
- Décret du 25 mai 2004 portant classement comme forêt de protection de la forêt de Nonnenbruch sur le territoire des communes de Kingersheim, Lutterbach, Pfastatt, Reiningue, Richwiller et Wittenheim dans le département du Haut-Rhin, JORF no 126 du 2 juin 2004, p. 9737, texte no 27, NOR AGRF0401030D, sur Légifrance.
- Sandre, « le Thurbaechlein »
- Sandre, « la Fosse du Moos »
- Sandre, « la Fosse le Stockmattengraben »
- « Fiche communale de Wittenheim », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
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- « SAGE Ill Nappe Rhin », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Wittenheim, capitale de la potasse d'Alsace, mémento municipal, 1963.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne).
- Ernest Nègre, op. cit.
- Lieux dits, dictionnaire étymologique et historique des noms de lieux en Alsace, Michel Paul Urban, Éditions du Rhin, 2003, p. 308.
- Source : Prospectus de l'office municipal des sports et loisirs pour la promenade découverte du 15 mai 1978.
- Contribution à l'histoire de Wittenheim, bulletin municipal.
- Jean Charles Winnlen, Schönensteinbach, une communauté religieuse féminine 1138-1792, ouvrage publié par la Société d'histoire sundgauvienne, 1993.
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- Eugène J. Bertrand et Denis Schott, Puits et cités des Mines de Potasse d'Alsace, 1904-1939, Maison du Mineur et de la Potasse, 1989.
- Wittenheim, nouveau chef-lieu de canton, p. 25, ville de Wittenheim, 1958.
- Plaquette 1er anniversaire de la libération du village martyr de Wittenheim 27-1-46.
- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945.
- Wittenheim-info 86-1, bulletin municipal, 1986.
- Maires et adjoints de Wittenheim.
- Certificat de pension d'invalidité établi par le syndic Schlienger et le curé Baumann pour Jean Vogtensperger, Wittenheim, 26 th. Christmonat 1788.
- WITTENHEIM histoire locale.
- Courrier au sous-préfet le .
- Notice NetDBA de BAECHER Chrétien, alsace-histoire.org, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace.
- La fiche biographique de GOETSCHY Edmond sur le Maitron en ligne
- Notice NetDBA RICHERT Constant, alsace-histoire.org, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace.
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- « Mort de l'ancien maire Roger Zimmermann », Dernières nouvelles d'Alsace, (lire en ligne).
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- INSEE recensement 1999
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- www.ville-wittenheim.fr > Découvrir Wittenheim > Démographie.
- Rapport Criminalité et délinquance constatées en France - Direction centrale de la police judiciaire, 2019. - « Wittenheim : 3 693 crimes et délits pour 100 000 habitants contre 5 258 au niveau national, dont :
Cambriolages : 258 cas pour 100 000 habitants contre 518 au niveau national
Vols automobiles : 226 cas pour 100 000 habitants contre 707 au niveau national
Vols de particulier : 492 cas pour 100 000 habitants contre 1 019 au niveau national
Violences physiques : 539 cas pour 100 000 habitants contre 655 au niveau national
Violences sexuelles : 46 cas pour 100 000 habitants contre 76 au niveau national » - Les vitraux de Don Bosco, Dernières Nouvelles d'Alsace, Grands reporters, supplément mai 2008.
- Femina Hebdo no 91 - L'Alsace, 27.08.1998
- Article des Dernières Nouvelles d'Alsace du 27.09.2005
- Anciens sénateurs IIIe République : Sébastien GEGAUFF
- Source: http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Boulogne_sur_Mer/actualite/Autour_de_Boulogne_sur_Mer/Le_Boulonnais/2009/09/15/article_il-y-a-soixante-ans-le-marcheur-florimon.shtml.
- Source: http://wittenheim68.free.fr/