Chalinargues
Chalinargues | |
L'église Saint-Barthélémy. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Saint-Flour |
Maire délégué Mandat |
Djuwan Armandet 2020-2026 |
Code postal | 15170 |
Code commune | 15035 |
Démographie | |
Gentilé | Chalinarguais, Chalinarguaises |
Population | 326 hab. (2021) |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 09′ 21″ nord, 2° 55′ 59″ est |
Altitude | Min. 909 m Max. 1 169 m |
Superficie | 27,55 km2 |
Élections | |
Départementales | Murat |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Neussargues en Pinatelle |
Localisation | |
modifier |
Chalinargues est une ancienne commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fusionne le au sein de la commune nouvelle de Neussargues en Pinatelle. Elle redeviendra une commune de plein exercice le .
Géographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de l'ancienne commune est située entre les monts du Cantal et le Cézalier à plus de 1 000 mètres d'altitude. Il fait partie du parc naturel régional des volcans d'Auvergne et se trouve à 62 km d'Aurillac et à 28 km de Saint-Flour. Le village de Chalinargues a su conserver son authenticité grâce à ses nombreuses maisons de pierre couvertes de lauzes, son église romane datant du XIIe siècle et la richesse de son patrimoine.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]La seconde partie du nom de Chalinargues est la déformation locale du suffixe germanique -ing, indiquant une collectivité. Ce suffixe germanique, d'origine franque, suggère une apparition du nom au VIe – VIIe siècle. Dans les toponymes formés sur cette base, la première partie renvoie fréquemment à un patronyme, celui du propriétaire du domaine concerné[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Elle fusionne le avec les communes de Celles, Chavagnac, Neussargues-Moissac et Sainte-Anastasie pour constituer la commune nouvelle de Neussargues-en-Pinatelle[2],[3].
A la suite de la demande de quatre des cinq anciennes communes constitutives de Neussargues en Pinatelle dont Chalinargues, elle redeviendra une commune de plein exercice le [4],[5].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Pendant plusieurs années, la mairie et la communauté de communes du Pays de Murat ont mené une politique de développement durable soucieuse de l’environnement, de préservation de son patrimoine et de valorisation des ressources locales. Cette petite commune de plus de 400 habitants fut la première à réaliser un réseau de chaleur bois dans le Cantal.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2021, la commune comptait 326 habitants[Note 1], en évolution de −21,45 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Depuis des années, en parallèle de l'activité agricole, Chalinargues a su développer une activité économique tournée vers le tourisme vert et culturel ainsi que les activités de pleine nature.
Il a notamment été créé au cœur de la forêt de la Pinatelle un centre équestre de pleine nature qui accueille plusieurs fois dans l'année des championnats de T.R.E.C. à l'échelle nationale et internationale. La création de la Maison de la Pinatelle[12] au centre du village, qui se présente comme un centre d'information et de découverte avec un espace d'exposition et un espace scénographique dédié aux paysages cantaliens, illustre bien aussi la volonté du village de se tourner vers le tourisme.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Barthélemy du XIIe siècle est inscrite au titre des monuments historiques en 1925[13].
- Croix de Mons une croix monumentale en basalte est classée au titre des monuments historiques en 1922[14].
-
Croix de Mons.
-
La Maison de la Pinatelle.
-
L'église et le four à pain de Mouret.
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]- Les scènes du film La Nouvelle Guerre des boutons de Christophe Barratier se déroulant à l'école ont été tournées à Chalinargues durant l'été 2011.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- Le territoire de Chalinargues est dans le périmètre du parc naturel régional des volcans d'Auvergne.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Hugues Chauliaguet, seigneur de Gorce, né à Chalinargues, était chirurgien du roi Louis xi en 1420.
- Abbé Jean Labouderie (1776-1849), prédicateur de Notre-Dame de Paris, orientaliste et occitaniste réputé, membre de la Société des antiquaires de France et de l'Académie de Rouen, auteur du Christianisme de Montaigne et de la traduction en langue occitane de plusieurs livres de la Bible, comme le livre de Ruth et la parabole de l'enfant prodigue.
- Bernard Delcros, sénateur du Cantal (2015- )
Heraldique
[modifier | modifier le code]Armoirie, Blason: D'azur et Calice en or - La Communauté des prêtres de Chalinargues. Blason réalisé sur l'ordre du Roi Louis XIV de la création de L'Armorial général de France en 1696. (L'Armorial de France de Charles d'Hozier, folio 188, est consultable sur Gallica)https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111461c/f191.image
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Serge Duigou, Nos ancêtres auvergnats, l'immigration auvergnate en Bretagne, Quimper, Éditions Ressac, .Le mouvement migratoire qui partit du Cézallier vers la Bretagne aux XVIIIe et XIXe siècles et notamment de Chalinargues avec les Andral, Cornet, Lafage, etc.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Chalinargues sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- Baudot Marcel. Le suffixe germanique -ing dans la toponymie française. In: Revue Internationale d'Onomastique, 8e année No 2, juin 1956. p. 117-122. DOI : https://doi.org/10.3406/rio.1956.1546
- « Arrêté n°2016-1039 du 21 septembre 2016 portant création d'une commune nouvelle. », sur Préfecture du Cantal, p 48-49, (consulté le ).
- « Arrêté n°2016-1216 du 21 octobre 2016 modifiant l'arrêté n°2016-1039 du 21 septembre 2016 portant création d'une commune nouvelle. », sur Préfecture du Cantal, p46-47, (consulté le ).
- « Neussargues en Pinatelle : modification des limites territoriales de la commune. » [PDF], sur Préfecture du Cantal, (consulté le )
- « Le conseil municipal de Neussargues en Pinatelle vote la défusion de la commune nouvelle. », sur La Montagne, (consulté le )
- Neussargues en Pinatelle - S'allier entre communes : "le bon choix", sur lamontagne.fr
- « Michel Porteneuve élu maire », sur La Montagne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- lamaisondelapinatelle.fr
- « Église Saint-Barthélemy », notice no PA00093486, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Croix de Mons », notice no PA00093485, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture