Rue Jean-Pierre-Timbaud (Issy-les-Moulineaux)

rue d'Issy-les-Moulineaux, en France

La rue Jean-Pierre-Timbaud est une voie de communication du centre d'Issy-les-Moulineaux, en France[1].

Rue Jean-Pierre-Timbaud
Image illustrative de l’article Rue Jean-Pierre-Timbaud (Issy-les-Moulineaux)
Situation
Coordonnées 48° 49′ 11″ nord, 2° 14′ 59″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Issy-les-Moulineaux
Quartier(s) La Ferme / Les îles
Début Quai de la Bataille-de-Stalingrad
Fin Avenue de Verdun
Morphologie
Type Rue
Longueur 340 m
Histoire
Anciens noms Chemin de Billancourt
Rue Jules-Gévelot
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
(Voir situation sur carte : Paris et de la petite couronne)
Rue Jean-Pierre-Timbaud
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Jean-Pierre-Timbaud

Situation et accès

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Orientée nord-sud, en partant de la place de la Résistance, la rue Jean-Pierre-Timbaud marque le départ de la rue Marcel-Miquel et celui de la rue de Meudon, puis croise la rue du Viaduc avant de se terminer à l'avenue de Verdun, dans l'alignement approximatif de la rue de Paris à Meudon, ancien chemin qui mène vers le centre de cette ville.

Cette rue est accessible par la ligne 2 du tramway d'Île-de-France.

Origine du nom

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Son nom actuel lui a été attribué en 1945, en hommage à Jean-Pierre Timbaud, fusillé en 1941[2].

Historique

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La rue Jules-Gévelot pendant la crue de la Seine de 1910.

Cette rue a été percée en 1862.

Elle a d'abord été appelée « Chemin de Billancourt » jusqu'en 1877 où une décision du Conseil municipal la qualifie de rue, puis une autre décision en 1905, la renomme « rue Jules-Gévelot », du nom de Jules-Félix Gévelot, industriel et homme politique français, fabricant de cartouches .

Elle a lourdement souffert des inondations de 1910, de par sa situation en contrebas du coteau de la Seine.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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  • À cet endroit se trouvaient une partie des usines de la cartoucherie Gévelot[3].
  • Plusieurs bâtiments datant du passé industriel du quartier sont inscrits au patrimoine[4],[5].
  • Dans les années 1920, le besoin en main-d'œuvre, attirée par les usines Renault et Citroën, entraîna la création d'une petite communauté chinoise, fortement sympathisante du Kuomintang, installée dans les environs[6]. Une partie de cette communauté logeait dans un hôtel au numéro 40 de la rue[7].

Notes et références

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Liens externes

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