Pierre-Urbain Sartoris

banquier

Pierre-Urbain Sartoris (en anglais Peter Urbanus Sartoris[1] ; aussi Urbain Sartoris[2]) est un banquier français-suisse du XIXe siècle, né en à Genève et décédé à Paris le [3]. Il était installé à Londres et aussi à Sceaux (Hauts-de-Seine).

Pierre-Urbain Sartoris
Fonction
Consul
Biographie
Naissance
Décès
Nationalités
République de Genève (jusqu'en )
suisse (à partir de )
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Conjoint
Matilda Tunno (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Edward John Sartoris (en)
Frederick Urban Sartoris (d)
Jules Sartoris (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Edward Rose Tunno (en) (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Il est le fils d'un banquier huguenot genevois, Jean-Jacques Sartoris, et d'Anne Greffuhle (la tante de Jean-Henry-Louis Greffulhe), mariés à Genève en 1766. Tout en vivant Gloucester-Place[4] à côté de Regent's Park à Londres, il a épousé en 1813 Esther Mathilde Tunno, fille du banquier écossais John Tunno (1746-1819) et sœur d'Edward Rose Tunno (en), dont il aura Edward John Sartoris (en), politicien britannique. Sa fille épousera Louis Victor Arthur des Acres de l'Aigle qui laisse son nom à une rue de La Garenne-Colombes[5], la rue de l'Aigle.

En 1818, il fut pour quelques mois le premier consul de la Confédération suisse en Grande-Bretagne, suivi par Alexandre Prévost[6],[7]. Prévost écrit : « Il [Urbain Sartoris] avait de la fortune et de l'ambition ou plutôt de la vanité. Il avait espéré, au moyen d'une fonction diplomatique, s'ouvrir les portes de la haute société, et dès qu'il s'assura de la limite tracée à ses prétentions, il ne se soucia plus d'une place sans importance et il me le dit très franchement, en m'offrant de me présenter à sa place »[8].

Pendant la Restauration, Sartoris a financé quelques canaux autour de Paris d'un montant de millions de francs, et habitait à Sceaux[9]. Il acquit la Garenne de Colombes dont il sera le dernier propriétaire dans son intégralité, avec la rue Sartoris, avant qu'elle soit morcelée en 1865 par sa descendance[10].

Famille

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Avec Ester Mathilde Tunno (en anglais : Hester Matilda Tunno)[11],[12]

  • Jean-Édouard, - 1888 Hampshire devenu Edward John Sartoris (en)
  • Henriette-Élisa, 13 aout 1815
  • Frédéric-Urbain,
  • Charles-Urbain,
  • Alfred, - 1909
  • Jules-Alexandre, - 1863 Dublin

Articles connexes

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Références

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  1. William Calverley Curteis, Reports of Cases Argued and Determined in the Ecclesiastical Courts at Doctors' Commons, Saunders and Benning, 1840, p. 910 [lire en ligne]
  2. Compte général de l'administration des finances, Ministère de l'économie et des finances, 1838 [lire en ligne]
  3. Paris, acte de décès reconstitué, vue 38/41, avec âge et lieu de naissance.
  4. books.google.fr
  5. Histoire des rues de La Garenne-Colombes, 2010, p. 10 [lire en ligne]
  6. « Société Suisse de Généalogie Familiale Sartoris », sur genealogiesuisse.com (consulté le ).
  7. Olivier Perroux, Tradition, vocation et progrès : les élites bourgeoises de Genève (1814-1914), p. 175 [lire en ligne]
  8. Archives d’État de Genève, Journal d'Alexandre Prévost, MS Fr. 4756, p. 26.
  9. Rapport au Roi sur la situation des canaux (1831).
  10. « Histoire de la commune de La Garenne-Colombes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  11. Statuts de la Compagnie des Trois Canaux, 1835.
  12. Malcolm Warner, Friendship and Loss in the Victorian Portrait: May Sartoris by Frederic Leighton, Kimbell Art Museum, 2009