Opopanax

Classification de Cronquist (1981)
Règne	Plantae
Sous-règne	Tracheobionta
Division	Magnoliophyta
Classe	Magnoliopsida
Sous-classe	Rosidae
Ordre	Apiales
Famille	Apiaceae
Sous-famille	Apioideae

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Opopanax est un genre de plante herbacée de la famille des Apiacées (Ombellifères).

Étymologie

Le nom Opopanax vient du grec ὀπός (opos) « jus » ou « suc » et πάναξ (panax) « qui guérit tout », qui a aussi donné le mot panacée en français.

Synonymes

On rencontre parfois le nom Opoponax (utilisé notamment par Gaston Bonnier dans ses flores) mais il s'agit d'une forme altérée^[1].

Description

Nécessitant un climat chaud d'Europe méditerranéenne et d'Asie occidentale pour se développer, la plante se présente en touffes surmontées d'une longue tige menant à de petites fleurs blanches ou jaunes.

Liste des espèces

Le genre Opopanax contient quatre espèces :

Opopanax chironium (L.) W.D.J.Koch - Opopanax de Chiron
Opopanax hispidus (Friv.) Griseb.
Opopanax persicus Boiss.
Opopanax siifolius (Boiss. & Heldr.) Menemen

Répartition

Le genre Opopanax est représenté en Europe méridionale et au Proche-Orient (de la Turquie à l'Iran)^[2].

Utilisation thérapeutique

Le genre Opopanax est utilisé en médecine depuis l'antiquité. Pour Scribonius Largus, connu pour son ouvrage Compositones, le panax (qui désigne plusieurs plantes du genre Opopanax), est utilisé contre le mal de tête (Compositiones, V), la douleur de côté (Compositiones, CXVII), l'induration du foie (Compositiones, CXXVI), dans une thériaque (Compositiones, CLXV), contre les ulcères purulents (Compositiones, CCXXXVII) et est un émollient pour la tension des nerfs (Compositiones, CCLX)^[3].

L'opopanax a également des vertus stimulantes^[4] et relaxantes^{[réf. nécessaire]}. Au XVII^e siècle, les médecins étaient persuadés que les propriétés odoriférantes des plantes servaient au processus de guérison ^[5]. Ainsi, un emplâtre contenant de l'opopanax fut administré à Louis XIV pour soigner une tumeur^[5].

La gomme-résine aromatique nommée Opopanax était un des multiples constituants de la thériaque de la pharmacopée maritime occidentale au XVIII^e siècle^[6]. Elle était transformée aussi en parfum.

Notes et références

↑ Informations lexicographiques et étymologiques de « Opopanax » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
↑ « Opopanax - Plants Of the World Online - KEW Royal Botanic Garden », sur powo.science.kew.org (consulté le 30 août 2022)
↑ (grc) Scribonius Largus, Compositones
↑ Jean Baptiste Sarlandière, Traité du système nerveux dans l'état actuel de la science, Bailliere, 1840 (lire en ligne)
↑ ^{a et b} « Les parfums à Versailles aux XVII^e et XVIII^e siècles. Approche épistémologique - Cour de France.fr », sur cour-de-france.fr (consulté le 21 mars 2023)
↑ D'après Maistral, in Yannick Romieux, De la hune au mortier, Éditions ACL, Nantes, 1986.

[1] Informations lexicographiques et étymologiques de « Opopanax » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.

[2] « Opopanax - Plants Of the World Online - KEW Royal Botanic Garden », sur powo.science.kew.org (consulté le 30 août 2022)

[3] (grc) Scribonius Largus, Compositones

[4] Jean Baptiste Sarlandière, Traité du système nerveux dans l'état actuel de la science, Bailliere, 1840 (lire en ligne)

[:0-5] {a et b} « Les parfums à Versailles aux XVII^e et XVIII^e siècles. Approche épistémologique - Cour de France.fr », sur cour-de-france.fr (consulté le 21 mars 2023)

[6] D'après Maistral, in Yannick Romieux, De la hune au mortier, Éditions ACL, Nantes, 1986.

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