Marta Rovira

femme politique catalane

Marta Rovira ( à Vic) est une avocate et personnalité politique espagnole, indépendantiste catalane[1].

Marta Rovira
Illustration.
Marta Rovira en 2021.
Fonctions
Présidente de la Gauche républicaine de Catalogne
(intérim)
En fonction depuis le
(5 mois et 2 jours)
Prédécesseur Oriol Junqueras
Secrétaire générale de la Gauche républicaine de Catalogne
En fonction depuis le
(13 ans, 1 mois et 26 jours)
Président Oriol Junqueras
Elle-même (intérim)
Prédécesseur Joan Ridao
Députée au Parlement de Catalogne

(5 ans, 3 mois et 5 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Barcelone
Législature Xe, XIe et XIIe
Groupe politique ERC
Successeur Assumpció Laïlla i Jou
Secrétaire générale de l’Alliance libre européenne

(3 ans)
Biographie
Nom de naissance Marta Rovira i Vergés
Date de naissance (47 ans)
Lieu de naissance Vic (Catalogne)
Nationalité Espagnole
Parti politique ERC (depuis 2005)
Diplômée de Université Pompeu-Fabra
Université ouverte de Catalogne
Profession Avocate
Résidence Genève (depuis 2018)

Signature de Marta Rovira

Elle est secrétaire générale de la Gauche républicaine de Catalogne depuis 2011[2] et vit en exil à Genève, en Suisse, depuis mars 2018[3].

Biographie

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Marta Rovira i Vergés naît le à Vic, en Catalogne[4].

Elle est issue de familles impliquées dans la vie politique locale. Son grand-père maternel, Francesc Vergés i Ordeig, était maire de Sant Pere de Torelló entre 1956 et 1965, tandis que l'un de ses grands-parents paternels, Jaume Rivera i Camps, était maire de Prats de Lluçanès entre 1939 et 1941[5].

Marta Rovira est diplômée en droit de l'Université Pompeu Fabra et en sciences politiques et en administration publique de l'Universitat Oberta de Catalunya[4].

Elle a travaillé comme avocate[6], a été professeur de droit administratif à l'École de police de Catalogne (ca) (2003-2006), et directrice du domaine des services d'appui de l'Agence catalane de coopération au développement (ca) (2007-2011).

Elle a auparavant été secrétaire des Jeunes Avocats de Catalogne (2006-2007), responsable du Groupe Vic Jeunes Avocats (2004-2006) au nom duquel elle a été membre du Conseil d'Administration de l'Ordre des Avocats de Vic, membre de la Plateforme de solidarité UPF (1999), et responsable de l'Association des étudiants en droit sans frontières (1997-1999). Elle a été membre de la colla castellera des Sagals d'Osona (ca) et membre de la Croix-Rouge[7].

Carrière politique

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Marta Rovira est membre de la Gauche républicaine de Catalogne depuis 2005. Lors du 25e congrès national du parti, tenu en 2008, elle est élue secrétaire nationale à la politique internationale, européenne et à la coopération. Cette même année, et jusqu'en 2012, elle est secrétaire Générale de l'Alliance libre européenne.

Élue secrétaire générale de la Gauche républicaine de Catalogne lors du 26e Congrès national (2011)[2], elle prend la direction du parti, aux côtés d'Oriol Junqueras, nouveau président

Aux élections catalanes de 2012, elle est élue membre du Parlement de Catalogne, où elle est porte-parole du groupe parlementaire entre 2012 et 2015. En 2015, elle se représente aux élections catalanes, cette fois au sein de la coalition indépendantiste Junts pel Sí[4]. Elle est également élue députée et désignée porte-parole du groupe parlementaire.

Aux élections de 2017 au Parlement de Catalogne, elle mène avec Oriol Junqueras la liste de la Gauche républicaine de Catalogne - Catalunya Sí dans la circonscription de Barcelone[8]

Les principales motivations politiques de Rovira sont la défense des droits humains, en particulier les droits des femmes[9], la justice sociale [10]et l'indépendance de la Catalogne[11]. Rovira prône le républicanisme comme un modèle soucieux de l'intérêt général et du bien commun, de l'égalité des chances, de la transparence et de la corruption zéro[12]. Militante indépendantiste, elle défend que ces principes républicains ne peuvent être atteints que dans une République catalane, qui doit être remportée lors d'un référendum qui permettra aux Catalans de choisir leur avenir[13].

Affaire judiciaire

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Le 22 décembre 2017, la Cour suprême espagnole l'inculpe pour un crime présumé de rébellion pour sa participation à l'organisation du référendum d'autodétermination de la Catalogne du 1er octobre 2017. Elle a été citée à témoigner par cette Cour le 19 février 2018 et a finalement été libérée sur parole, sous caution de 60 000 euros[14].

Le 22 mars 2018, après l'échec du vote pour l'investiture de Jordi Turull à la présidence de la Generalitat de Catalunya, Marta Rovira démissionne, en même temps que Carme Forcadell et Dolors Bassa, de son mandat de députée[15]. Le lendemain, 23 mars, elle décide de ne pas comparaître devant la Cour suprême, alléguant qu'elle ne dispose pas de garanties juridiques suffisantes, et s'exile en Suisse[16].

Ce même 23 mars 2018, le juge Pablo Llarena (es) active un mandat d'arrêt européen et international, et une demande d'extradition, contre Marta Rovira, en plus de ceux réactivés contre les anciens membres du Gouvernement catalan[17],[18].

Le 19 juillet 2018, face à la décision de la justice allemande rejetant la demande d’extradition de Carles Puigdemont pour crime de rébellion, le juge Llarena a retiré tous les mandats d'arrêt européens et internationaux émis, dont celui de Marta Rovira.[réf. nécessaire]

Depuis 2018, Rovira vit en exil en Suisse. Si elle quitte le territoire suisse, elle devra faire face à un mandat d’arrêt européen[19].

Depuis Genève, elle combine son travail en tant que Secrétaire Générale d’Esquerra Republicana avec son travail sur plusieurs projets qui promeuvent la recherche politique sur la diversité culturelle et linguistique, le droit à l'autodétermination, la résolution des conflits et les droits de l'homme, entre autres, au niveau européen et international[20].

Vie personnelle

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Elle est mariée à Raül Presseguer, avec qui elle a eu une fille en 2011[21].

Notes et références

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  1. (es) Antonio Ruiz Valdivia, « 21 cosas que no sabías de Marta Rovira », Huffpost,‎ (lire en ligne  )
  2. a et b « Marta Rovira i Vergés »
  3. « Marta Rovira no va al Suprem i emprèn el camí de l'exili »
  4. a b et c « Marta Rovira »
  5. (ca) « Marta Rovira »
  6. (de) Fabian Eberhard, « Spanien ist ein autoritärer Staat », Blick,‎ , p. 26 (lire en ligne)
  7. « Marta Rovira »
  8. « Composició del Parlament - Resultats provisionals - Eleccions al Parlament de Catalunya 2017 » (consulté le )
  9. « Basta de violencias machistas: nos va la vida »
  10. (ca) « Marta Rovira: "Ho tornarem a fer ? Depèn del que faci el PSOE" »
  11. (ca) « Marta Rovira: “Que ens deixin provar la independència” » (consulté le )
  12. (ca) « Marta Rovira: "Els republicans volem institucions amb parets de vidre" »
  13. (ca) « Rovira reivindica parlar de “mesa de negociació del conflicte polític”, no de “taula de diàleg” »
  14. (ca) « Llibertat provisional sota fiança de 60.000 euros per a Marta Rovira »
  15. « Marta Rovira, Carme Forcadell i Dolors Bassa renuncien a l'acta de diputades abans d'anar al Suprem »
  16. « Rovira reapareix en una trobada de dirigents d'ERC a Suïssa »
  17. (ca) « El jutge Llarena s'inclina per renunciar a l'extradició de Puigdemont »
  18. (es) « Llarena rechaza la entrega de Puigdemont sólo por malversación y retira las euroórdenes contra los fugados »
  19. « L’amenaça de Llarena a Marta Rovira per si volgués moure’s de Suïssa »
  20. «No veig possible un referèndum acordat, però no hem d’abandonar mai aquesta via»
  21. « "No hi havia manera de pensar que l’Estat espanyol arribés a aquests límits" »

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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