Marguerite du Palatinat

aristocrate allemande

Marguerite du Palatinat, née en 1376, morte le était la fille ainée de Robert de Wittelsbach, comte palatin du Rhin, puis empereur germanique, et d'Élisabeth de Nuremberg.

Marguerite du Palatinat
Titre de noblesse
Duchesse
Biographie
Naissance
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Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Famille
Père
Mère
Fratrie
Ruprecht Pipan (d)
Louis III du Palatinat
Agnès du Palatinat (d)
Élisabeth de Palatinat (d)
Jean de Palatinat
Étienne de Bavière
Otton Ier de Palatinat-MosbachVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Charles II de Lorraine (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants

Biographie

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On connaît peu de chose de la jeunesse de Marguerite.

Petite-nièce de Brigitte de Suède, parente d'Élisabeth de Hongrie et Élisabeth de Portugal, ces trois souveraines ayant été canonisées, elle a mené une vie très pieuse et charitable ; mais, malgré plusieurs demandes, elle n'a jamais été béatifiée par l'Église catholique.

Lasse de la double vie de son mari qui entretenait ouvertement sa maîtresse, elle quitta Nancy pour s'installer en Lorraine plattophone plus proche de son pays natal à Sierck-les-Bains. Elle y fit venir le chartreux Adolphe d'Essen - qu'elle avait rencontré à Sierck en 1403 - dont elle fit on directeur spirituel. Avec le soutien de la duchesse, le religieux propagea la pratique du rosaire inventé par son secrétaire, Dominique de Prusse. La duchesse fut la protectrice de la chapelle Notre-Dame-du-Rosaire de Marienfloss[1] fondée en 1415 par Adolphe de Sierck, chartreux de Trèves[2]. Dominique de Prusse en devient le vicaire (sous-prieur). Elle rencontra également Colette Boilet et encouragea la fondation d'un couvent de clarisses à Pont-à-Mousson.

La duchesse Marguerite supporte avec dignité l'adultère de son mari avec la très belle Alison du May. En 1407, lors de la bataille de Champigneulles entre Louis d'Orléans et Charles de Lorraine, elle prend la tête d'une procession dans les rues de Nancy réclamant à Dieu la victoire[3].

En 1419, la duchesse délaissée par son mari embrasse la vie religieuse et s'installe à Marienfloss[4].

Elle meurt le à Einville-au-Jard, où elle avait fondé un hospice, et est inhumée à la collégiale Saint-Georges ; son corps sera transféré dans le caveau ducal en 1746 à la demande de l'empereur François Ier.

Malgré plusieurs demandes, elle n'a jamais été béatifiée par l'Église catholique[5].

Mariage et enfants

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Marguerite du Palatinat, âgée de 16 ans, a épousé le duc de Lorraine Charles II de douze ans son aîné, le à Kaiserslautern. Du fait de leur consanguinité, le pape a dû accorder une dispense.

Marguerite a eu quatre enfants de ce mariage :

  • Isabelle (° 1400 - † 1453), duchesse de Lorraine, mariée en 1420 à René Ier duc de Bar et d'Anjou, comte de Provence, roi titulaire de Jérusalem, de Naples, de Sicile et d'Aragon (1409-1480).
  • Louis, mort jeune
  • Raoul, mort jeune
  • Catherine (° 1407 - † 1439), mariée à Jacques Ier margrave de Bade (° 1407- † 1453)

Notes et références

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  1. De Sierck-les-Bains
  2. La chapelle de Marienfloss
  3. Jacqueline Carolus-Curien, Pauvres duchesses : l'envers du décor à la cour de Lorraine, Serpenoise, (ISBN 978-2-87692-715-5 et 2-87692-715-2, OCLC 136587621, lire en ligne), p. 36
  4. Les chartreux quittent Marienfloss en 1431.
  5. Marguerite de Wittelsbach, Geneanet.

Voir aussi

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Sources

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  • Jacqueline Carolus-Curien, Pauvres duchesses, l'envers du décor à la cour de Lorraine. Éditions Serpenoise, Metz, 2007. (ISBN 978-2-87692-715-5). pp.  34 à 39.

Liens externes

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